Le musicien Salif Keïta a été nommé conseiller du chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, indique un décret publié lundi soir. L'artiste fait partie d'une liste de cinq personnes nommées "conseillers spéciaux" du chef de l'Etat malien. Le texte ne précise pas quel rôle est dévolu à Salif Keïta.
Grand nom de l'afropop et de la World Music, Salif Keïta, 73 ans, se signale aussi par son engagement politique et, depuis l'avènement des colonels à la suite d'un putsch en 2020, par son soutien à la junte. Il est nommé une semaine après l'annonce de sa démission d'une assemblée mise en place par les militaires et tenant lieu d'organe législatif.
"Je resterai toujours l'ami incontesté des militaires de mon pays", disait-il dans sa lettre de démission lue à la tribune.
M. Keïta a exprimé publiquement son adhésion au discours de souveraineté des autorités. Il a ouvertement réclamé il y a quelques mois le départ de la mission de Casques bleus de l'ONU (Minusma), depuis officiellement annoncé par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Mali est en proie depuis 2012 à l'expansion jihadiste et à une crise multidimensionnelle profonde. Les violences parties du nord se sont propagées au centre du pays ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins.
AFP
Source : VOA Afrique (USA)
Grand nom de l'afropop et de la World Music, Salif Keïta, 73 ans, se signale aussi par son engagement politique et, depuis l'avènement des colonels à la suite d'un putsch en 2020, par son soutien à la junte. Il est nommé une semaine après l'annonce de sa démission d'une assemblée mise en place par les militaires et tenant lieu d'organe législatif.
"Je resterai toujours l'ami incontesté des militaires de mon pays", disait-il dans sa lettre de démission lue à la tribune.
M. Keïta a exprimé publiquement son adhésion au discours de souveraineté des autorités. Il a ouvertement réclamé il y a quelques mois le départ de la mission de Casques bleus de l'ONU (Minusma), depuis officiellement annoncé par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Mali est en proie depuis 2012 à l'expansion jihadiste et à une crise multidimensionnelle profonde. Les violences parties du nord se sont propagées au centre du pays ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins.
AFP
Source : VOA Afrique (USA)