Des organisations de la société civile sénégalaise, tchadienne, et internationales, comme Human Rights Watch vont revenir dans les « prochains jours » sur le dossier judiciaire de l’ancien président tchadien, Hissène Habré, a confié samedi à APA, le secrétaire général de la Rencontre africaine de défense des droits de l’homme (RADDHO), M. Alioune Tine.
M. Tine s’est exprimé en marge du troisième congrès ordinaire de l’organisation, qui se tient ce week-end dans la capitale sénégalaise, Dakar où est basée la RADDHO.
Le bilan des activités, les perspectives et l’élection du bureau exécutif sont les principaux points à l’ordre du jour de ce congrès.
« Après notre congrès, des organisations à la fois de la société civile sénégalaise, tchadienne et des organisations internationales, comme Human Rights Watch (une organisation qui défend les droits de l’homme à travers le monde) vont s’intéresser de nouveau au dossier de Hissène Habré », a t-il indiqué soulignant que le dossier « avance doucement » au Sénégal.
« Le dossier Habré avance doucement du côté du Sénégal, mais c’est vrai que nous espérions des actions concrètes en fin février ou début mars, allant dans le sens de convoquer et d’entendre au moins Habré par la justice sénégalaise », a t-il ajouté.
« Le gouvernement sénégalais a fait des progrès certes, mais nous continuons à nous organiser », a encore fait remarquer Tine.
L’Organisation internationale qui défend les droits de l’homme à travers le monde, Human Rights Watch (HRW), n’arrête pas de « poursuivre ses efforts aux côtés des victimes des exactions de Hissène Habré en vue de faire traduire en justice l’ancien président du Tchad aujourd’hui en exil au Sénégal », indique le site de l’organisation internationale.
Le chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, avait consenti en 2006 à juger Habré au Sénégal, à la demande de l’Union africaine (UA).
L’ancien président tchadien appelé le « Pinochet africain » par HRW, avait été inculpé en 2000 au Sénégal, pour complicité de crimes contre l’humanité, actes de tortures et barbarie, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger.
Source: APA
(M)
M. Tine s’est exprimé en marge du troisième congrès ordinaire de l’organisation, qui se tient ce week-end dans la capitale sénégalaise, Dakar où est basée la RADDHO.
Le bilan des activités, les perspectives et l’élection du bureau exécutif sont les principaux points à l’ordre du jour de ce congrès.
« Après notre congrès, des organisations à la fois de la société civile sénégalaise, tchadienne et des organisations internationales, comme Human Rights Watch (une organisation qui défend les droits de l’homme à travers le monde) vont s’intéresser de nouveau au dossier de Hissène Habré », a t-il indiqué soulignant que le dossier « avance doucement » au Sénégal.
« Le dossier Habré avance doucement du côté du Sénégal, mais c’est vrai que nous espérions des actions concrètes en fin février ou début mars, allant dans le sens de convoquer et d’entendre au moins Habré par la justice sénégalaise », a t-il ajouté.
« Le gouvernement sénégalais a fait des progrès certes, mais nous continuons à nous organiser », a encore fait remarquer Tine.
L’Organisation internationale qui défend les droits de l’homme à travers le monde, Human Rights Watch (HRW), n’arrête pas de « poursuivre ses efforts aux côtés des victimes des exactions de Hissène Habré en vue de faire traduire en justice l’ancien président du Tchad aujourd’hui en exil au Sénégal », indique le site de l’organisation internationale.
Le chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, avait consenti en 2006 à juger Habré au Sénégal, à la demande de l’Union africaine (UA).
L’ancien président tchadien appelé le « Pinochet africain » par HRW, avait été inculpé en 2000 au Sénégal, pour complicité de crimes contre l’humanité, actes de tortures et barbarie, avant que la justice sénégalaise ne se déclare incompétente pour le juger.
Source: APA
(M)