Des incidents d'une gravité sans précèdent ont émaillé les manifestations qui se sont déroulées dans le Sud de la Mauritanie notamment à Kaédi et à Maghama; en marge des protestations sur l'enrôlement controversé des populations dans la commune de Maghama les autorités ont fait montre d'une brutalité qui a atteint son paroxysme avec l'assassinat d'un jeune parmi les manifestants et plusieurs blessés dont certains sont encore dans un état grave.
Ce qui est en cause ici et qui suscite l'indignation et l'amertume c'est la disproportion de l'intervention de nos forces de l'ordre et la facilité avec laquelle elles font usage de leurs armes face à une population qui ne peut en aucun cas représenter une menace sérieuse et manifeste pour la vie des soldat. Une personne dépositaire de l'autorité militaire ou policière doit être rompue aux modes d'interventions et ne faire usage de son arme que dans des cas extrêmes sans vouloir porter la mort. Nous savons que la mémoire des évènements sanglants de 1989 est encore fumante et les tensions quant à la cohabitation palpables.
Cette fragilité de la cohésion nationale ne peut supporter une bavure d'une telle gravité qui, si on n'y prend garde risque d'envenimer la situation et compromettre encore pour longtemps la cohésion du peuple voire l'unité du pays. La liberté de manifester est un droit, c'est la règle tant qu'elle est circonscrite dans le respect des normes mais au delà les moyens d'intervention ou de privation de cette liberté ne doivent jamais excéder une intervention juste, mesurée et respectueuse de la vie humaine; priver à un citoyen la vie pour avoir osé braver cette liberté est particulièrement abjecte et inhumain. L'incurie et la facilité avec laquelle nos forces de l'ordre interviennent avec brutalité ont comme conséquence une réaction similaire de la part des populations souvent excédées. De tels abus doivent être sévèrement punis.
L'unité du pays est la condition première de son développement et tant que tous les fils de ce pays ne sont pas conviés à la construction et à la défense de ce pays contre les forces destructrices (dont le sous développement, la mal gouvernance, la lutte contre le terrorisme...) il n'y 'aurai jamais de paix durable. Il faut à tout prix éviter au pays de sombrer dans les affres de la déchirure communautaire qui rappelle des souvenirs difficiles et encore vivaces et c'est aux hommes politiques qu'il incombe cette responsabilité notamment ceux qui sont aux commandes.
DIALLO Amadou
Nice
Source: A. Diallo
avomm.com
Ce qui est en cause ici et qui suscite l'indignation et l'amertume c'est la disproportion de l'intervention de nos forces de l'ordre et la facilité avec laquelle elles font usage de leurs armes face à une population qui ne peut en aucun cas représenter une menace sérieuse et manifeste pour la vie des soldat. Une personne dépositaire de l'autorité militaire ou policière doit être rompue aux modes d'interventions et ne faire usage de son arme que dans des cas extrêmes sans vouloir porter la mort. Nous savons que la mémoire des évènements sanglants de 1989 est encore fumante et les tensions quant à la cohabitation palpables.
Cette fragilité de la cohésion nationale ne peut supporter une bavure d'une telle gravité qui, si on n'y prend garde risque d'envenimer la situation et compromettre encore pour longtemps la cohésion du peuple voire l'unité du pays. La liberté de manifester est un droit, c'est la règle tant qu'elle est circonscrite dans le respect des normes mais au delà les moyens d'intervention ou de privation de cette liberté ne doivent jamais excéder une intervention juste, mesurée et respectueuse de la vie humaine; priver à un citoyen la vie pour avoir osé braver cette liberté est particulièrement abjecte et inhumain. L'incurie et la facilité avec laquelle nos forces de l'ordre interviennent avec brutalité ont comme conséquence une réaction similaire de la part des populations souvent excédées. De tels abus doivent être sévèrement punis.
L'unité du pays est la condition première de son développement et tant que tous les fils de ce pays ne sont pas conviés à la construction et à la défense de ce pays contre les forces destructrices (dont le sous développement, la mal gouvernance, la lutte contre le terrorisme...) il n'y 'aurai jamais de paix durable. Il faut à tout prix éviter au pays de sombrer dans les affres de la déchirure communautaire qui rappelle des souvenirs difficiles et encore vivaces et c'est aux hommes politiques qu'il incombe cette responsabilité notamment ceux qui sont aux commandes.
DIALLO Amadou
Nice
Source: A. Diallo
avomm.com