Le comité interministériel en charge du dossier des réfugiés et du passif humanitaire a rencontré ce vendredi matin à Rosso les élus du Trarza, ses notables ainsi que les représentants des partis politiques et de la société civile en son sein.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des concertations que ce comité effectue à partir d'aujourd'hui dans les wilayas de la vallée du fleuve Sénégal en vue du retour des réfugiés.
Le ministre secrétaire général de la Présidence de la république, M. Yahya Ould Ahmed El Waghef a présenté un exposé dans lequel il a résumé les questions qui doivent être discutées à savoir les axes liés aux objectifs que le Président de la république a fixés dans son discours. Le retour des réfugiés du Sénégal et du Mali et le règlement du passif humanitaire sont à cet égard prioritaires dans le programme électoral du Chef de l'Etat.
Le ministre a dit que le principe fondamental du retour réside dans ce qu'il soit organisé, digne et conforme aux principes internationaux en vigueur au sein des organisations internationales et que chaque réfugié puisse recouvrer ses droits, sa nationalité et ses biens, s'ils existent encore, sinon qu'il soit indemnisé.
S'agissant du passif humanitaire, la vision préconisée propose de trouver une solution définitive qui tienne compte des droits des personnes victimes ou de leurs ayant droits.
Le règlement de ces deux questions, contribuera à raffermir l'unité nationale et que le comité chargé de ce dossier planche sur de larges concertations avec les parlementaires, les partis politiques, les maires, les acteurs politiques, les ayants droits ainsi que tous les mauritaniens.
Le ministre a passé en revue les résultats des contacts du comité avec les autorités sénégalaises et avec le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) ainsi qu'avec les réfugiés eux-mêmes relevant que la Mauritanie a été l'objet de conditions difficiles en 1989 qui ont porté préjudice à un certain nombre de ses concitoyens, ce qui requiert le rétablissement des droits des victimes.
M. Ould Ahmed El Waqef a appelé les populations à accueillir les réfugiés avec un esprit d'ouverture et de générosité relevant que les citoyens réfugiés qui ont été englobés par les opérations de retour dans le passé et notamment en 1998 seront rétablis dans leurs droits. Par conséquent, il n'est point besoin pour eux de retourner une autre fois dans les camps.
En ce qui concerne le passif humanitaire, le comité entreprendra une enquête indépendante pour savoir les personnes qui ont été éliminées physiquement au cours des évènements et permettre à leurs ayant droits d'être dédommagés de manière qui tienne compte des droits de tous.
Le ministre a, enfin, dit qu'il y a des citoyens mauritaniens qui ont été victimes d'exactions, d'injustice et de spoliation de biens au Sénégal.
Des négociations ont été menées à leur sujet avec les autorités sénégalaises. La priorité, conclue -t-il, est accordée aux questions du retour des réfugiés et du passif humanitaire mais ce problème fera l'objet d'une attention particulière.
Source: AMI
(M)
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des concertations que ce comité effectue à partir d'aujourd'hui dans les wilayas de la vallée du fleuve Sénégal en vue du retour des réfugiés.
Le ministre secrétaire général de la Présidence de la république, M. Yahya Ould Ahmed El Waghef a présenté un exposé dans lequel il a résumé les questions qui doivent être discutées à savoir les axes liés aux objectifs que le Président de la république a fixés dans son discours. Le retour des réfugiés du Sénégal et du Mali et le règlement du passif humanitaire sont à cet égard prioritaires dans le programme électoral du Chef de l'Etat.
Le ministre a dit que le principe fondamental du retour réside dans ce qu'il soit organisé, digne et conforme aux principes internationaux en vigueur au sein des organisations internationales et que chaque réfugié puisse recouvrer ses droits, sa nationalité et ses biens, s'ils existent encore, sinon qu'il soit indemnisé.
S'agissant du passif humanitaire, la vision préconisée propose de trouver une solution définitive qui tienne compte des droits des personnes victimes ou de leurs ayant droits.
Le règlement de ces deux questions, contribuera à raffermir l'unité nationale et que le comité chargé de ce dossier planche sur de larges concertations avec les parlementaires, les partis politiques, les maires, les acteurs politiques, les ayants droits ainsi que tous les mauritaniens.
Le ministre a passé en revue les résultats des contacts du comité avec les autorités sénégalaises et avec le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) ainsi qu'avec les réfugiés eux-mêmes relevant que la Mauritanie a été l'objet de conditions difficiles en 1989 qui ont porté préjudice à un certain nombre de ses concitoyens, ce qui requiert le rétablissement des droits des victimes.
M. Ould Ahmed El Waqef a appelé les populations à accueillir les réfugiés avec un esprit d'ouverture et de générosité relevant que les citoyens réfugiés qui ont été englobés par les opérations de retour dans le passé et notamment en 1998 seront rétablis dans leurs droits. Par conséquent, il n'est point besoin pour eux de retourner une autre fois dans les camps.
En ce qui concerne le passif humanitaire, le comité entreprendra une enquête indépendante pour savoir les personnes qui ont été éliminées physiquement au cours des évènements et permettre à leurs ayant droits d'être dédommagés de manière qui tienne compte des droits de tous.
Le ministre a, enfin, dit qu'il y a des citoyens mauritaniens qui ont été victimes d'exactions, d'injustice et de spoliation de biens au Sénégal.
Des négociations ont été menées à leur sujet avec les autorités sénégalaises. La priorité, conclue -t-il, est accordée aux questions du retour des réfugiés et du passif humanitaire mais ce problème fera l'objet d'une attention particulière.
Source: AMI
(M)