Le président du Sud-Soudan Salva Kiir et le président soudanais Omar el-Béchir lors de la cérémonie à Juba
« Je suis fier de déclarer que les États-Unis reconnaissent officiellement la république du Sud-Soudan comme État souverain et indépendant », a aussitôt déclaré le président des États-Unis Barack Obama par voie de communiqué.
Le Canada, les États-Unis, l'Union européenne, la Chine, l'Égypte et l'ONU sont au nombre des pays ayant reconnu le Sud-Soudan, qui deviendra officiellement la semaine prochaine le 193e pays de l'ONU.
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Une trentaine de dirigeants internationaux ont assisté à la cérémonie marquant la naissance de l'État, dirigé par Salva Kiir, qui fait suite au référendum de janvier lors duquel la population s'est prononcée en faveur de la partition du sud du Soudan.
Le processus d'accession à l'indépendance avait été lancé par les accords de paix de 2005 qui ont mis un terme à près de deux décennies de guerre civile entre le nord musulman et le sud chrétien et animiste.
Parmi les dignitaires présents figuraient le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la majorité des chefs d'État africains, l'ancien secrétaire d'État américain Colin Powell et le chef de la diplomatie française Alain Juppé.
Le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre au Darfour et conspué par les sudistes pour les avoir combattus jusqu'en 2005, était également présent. Il a été accueilli par des huées mêlées d'expressions d'étonnement.
Toute la nuit de vendredi à samedi, la population a célébré dans les rues de Juba.
Dès vendredi, le gouvernement el-Béchir a reconnu le Sud-Soudan, mais des questions restent en suspens entre les deux pays, notamment en ce qui concerne la répartition des richesses pétrolières.
Vendredi, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé l'envoi d'une nouvelle force de maintien de la paix au Sud-Soudan. Le Conseil a accepté le déploiement d'un maximum de 7000 soldats et de 900 policiers internationaux, en plus d'un nombre indéterminé d'employés civils des Nations unies, dont des experts en droits de la personne.
À l'approche de la proclamation d'indépendance du Sud-Soudan, les tensions avec le Nord se sont ravivées, essentiellement dans les zones frontalières encore disputées. Depuis le début de l'année, près de 2400 personnes ont été tuées au Sud-Soudan, selon un bilan des Nations unies.
Source: RADIO CANADA
Le Canada, les États-Unis, l'Union européenne, la Chine, l'Égypte et l'ONU sont au nombre des pays ayant reconnu le Sud-Soudan, qui deviendra officiellement la semaine prochaine le 193e pays de l'ONU.
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Une trentaine de dirigeants internationaux ont assisté à la cérémonie marquant la naissance de l'État, dirigé par Salva Kiir, qui fait suite au référendum de janvier lors duquel la population s'est prononcée en faveur de la partition du sud du Soudan.
Le processus d'accession à l'indépendance avait été lancé par les accords de paix de 2005 qui ont mis un terme à près de deux décennies de guerre civile entre le nord musulman et le sud chrétien et animiste.
Parmi les dignitaires présents figuraient le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la majorité des chefs d'État africains, l'ancien secrétaire d'État américain Colin Powell et le chef de la diplomatie française Alain Juppé.
Le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour crimes de guerre au Darfour et conspué par les sudistes pour les avoir combattus jusqu'en 2005, était également présent. Il a été accueilli par des huées mêlées d'expressions d'étonnement.
Toute la nuit de vendredi à samedi, la population a célébré dans les rues de Juba.
Dès vendredi, le gouvernement el-Béchir a reconnu le Sud-Soudan, mais des questions restent en suspens entre les deux pays, notamment en ce qui concerne la répartition des richesses pétrolières.
Vendredi, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé l'envoi d'une nouvelle force de maintien de la paix au Sud-Soudan. Le Conseil a accepté le déploiement d'un maximum de 7000 soldats et de 900 policiers internationaux, en plus d'un nombre indéterminé d'employés civils des Nations unies, dont des experts en droits de la personne.
À l'approche de la proclamation d'indépendance du Sud-Soudan, les tensions avec le Nord se sont ravivées, essentiellement dans les zones frontalières encore disputées. Depuis le début de l'année, près de 2400 personnes ont été tuées au Sud-Soudan, selon un bilan des Nations unies.
Source: RADIO CANADA