Le Haut commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) a confirmé mardi la reprise à compter du 11 mars le rapatriement des réfugiés mauritaniens du Sénégal, après quelques semaines de pause, a appris APA auprès de cette institution
Le HCR envisage de donner un coup d’accélérateur au processus de rapatriement « avec l’objectif de ramener, chaque mois, 3 000 réfugiés mauritaniens chez eux. Le rapatriement se fera à un rythme de deux convois par semaine (les mardis et les jeudis) », indique un communiqué de l’Institution.
« Ces retours seront parfois précédés de visites de reconnaissance de représentants des réfugiés en Mauritanie", précise le HCR.
Ces visites préliminaires d’une durée maximale de 72 heures, poursuit l’organisation humanitaire, permettront aux réfugiés de se rendre sur les sites prévus pour leur retour, de juger par eux-mêmes de la situation sur place et de transmettre, au retour, l’information à leurs compatriotes restés au Sénégal.
Les 3 et 4 février 2008, une équipe de suivi du HCR s’est rendue dans deux des trois sites ayant accueilli des rapatriés (à savoir, Médina Salam et PK6), pour procéder à une nouvelle évaluation des besoins des réfugiés et adapter les « colis d’assistance » pour les rapatriements à venir.
La mission d’évaluation a identifié certaines activités génératrices de revenus qui seront mises en œuvre dans les sites de retour en fonction des besoins distincts des rapatriés.
Parmi celles-ci figurent la distribution de bétail, la création d’un fonds de solidarité qui bénéficiera aussi bien aux rapatriés qu’aux communautés d’accueil.
Malgré tout, le comité directeur des réfugiés mauritaniens a déploré mardi à travers un communiqué, avoir « pris connaissance par voie de presse, le communiqué conjoint du gouvernement mauritanien et du HCR fixant la programmation du rapatriement à deux vagues par semaine, dans les mois à venir ».
« Le comité rappelle que les réfugiés mauritaniens souhaitent, avant tout retour, être fixés clairement sur la volonté du gouvernement mauritanien à les réinstaller dans leurs villages d’origine, à leur restituer leurs terres de culture et les papiers d’état civil », rappelle le document.
Le 29 janvier 2008, 103 réfugiés mauritaniens (soit 18 familles) étaient rentrés dans leur pays d’origine, mettant un terme, pour certains d’entre eux, à un exil de plus de dix-huit ans.
La grande majorité de ces réfugiés candidats au retour sont aujourd’hui installés autour de la ville frontalière mauritanienne de Rosso, plus exactement à Médina Salam, PK6, ainsi qu’à Rosso-Ville.
« Dès leur arrivée, le 29 janvier, les rapatriés ont été enregistrés par les autorités mauritaniennes afin de recevoir des documents d’identité. Ils ont également reçu une assistance matérielle, y compris une ration de nourriture pour une première période de 45 jours, et des produits non alimentaires », poursuit le communiqué.
Selon la même source, des tentes, couvertures, nattes, moustiquaires, marmites, seaux, jerrycans, lanternes, ustensiles de cuisine, kits hygiéniques et sanitaires, savon sont fournis aux rapatriés avec à la clé, des examens médicaux.
Source: APA
(M)
Le HCR envisage de donner un coup d’accélérateur au processus de rapatriement « avec l’objectif de ramener, chaque mois, 3 000 réfugiés mauritaniens chez eux. Le rapatriement se fera à un rythme de deux convois par semaine (les mardis et les jeudis) », indique un communiqué de l’Institution.
« Ces retours seront parfois précédés de visites de reconnaissance de représentants des réfugiés en Mauritanie", précise le HCR.
Ces visites préliminaires d’une durée maximale de 72 heures, poursuit l’organisation humanitaire, permettront aux réfugiés de se rendre sur les sites prévus pour leur retour, de juger par eux-mêmes de la situation sur place et de transmettre, au retour, l’information à leurs compatriotes restés au Sénégal.
Les 3 et 4 février 2008, une équipe de suivi du HCR s’est rendue dans deux des trois sites ayant accueilli des rapatriés (à savoir, Médina Salam et PK6), pour procéder à une nouvelle évaluation des besoins des réfugiés et adapter les « colis d’assistance » pour les rapatriements à venir.
La mission d’évaluation a identifié certaines activités génératrices de revenus qui seront mises en œuvre dans les sites de retour en fonction des besoins distincts des rapatriés.
Parmi celles-ci figurent la distribution de bétail, la création d’un fonds de solidarité qui bénéficiera aussi bien aux rapatriés qu’aux communautés d’accueil.
Malgré tout, le comité directeur des réfugiés mauritaniens a déploré mardi à travers un communiqué, avoir « pris connaissance par voie de presse, le communiqué conjoint du gouvernement mauritanien et du HCR fixant la programmation du rapatriement à deux vagues par semaine, dans les mois à venir ».
« Le comité rappelle que les réfugiés mauritaniens souhaitent, avant tout retour, être fixés clairement sur la volonté du gouvernement mauritanien à les réinstaller dans leurs villages d’origine, à leur restituer leurs terres de culture et les papiers d’état civil », rappelle le document.
Le 29 janvier 2008, 103 réfugiés mauritaniens (soit 18 familles) étaient rentrés dans leur pays d’origine, mettant un terme, pour certains d’entre eux, à un exil de plus de dix-huit ans.
La grande majorité de ces réfugiés candidats au retour sont aujourd’hui installés autour de la ville frontalière mauritanienne de Rosso, plus exactement à Médina Salam, PK6, ainsi qu’à Rosso-Ville.
« Dès leur arrivée, le 29 janvier, les rapatriés ont été enregistrés par les autorités mauritaniennes afin de recevoir des documents d’identité. Ils ont également reçu une assistance matérielle, y compris une ration de nourriture pour une première période de 45 jours, et des produits non alimentaires », poursuit le communiqué.
Selon la même source, des tentes, couvertures, nattes, moustiquaires, marmites, seaux, jerrycans, lanternes, ustensiles de cuisine, kits hygiéniques et sanitaires, savon sont fournis aux rapatriés avec à la clé, des examens médicaux.
Source: APA
(M)