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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Le Ghana accusé d'avoir expulsé près de 500 réfugiés burkinabè contre leur gré



Le Haut-Commissariat pour les réfugiés a dénoncé mercredi le retour forcé de centaines de déplacés burkinabè qui avaient trouvé refuge dans le nord du Ghana. Le gouvernement de Ouagadougou a confirmé le lendemain que près de 500 de ses ressortissants avaient été expulsés ces derniers jours. Le Ghana dément. En juin, le pays avait ouvert un centre d'accueil pour les déplacés, en coordination avec Ouagadougou.

Une délégation gouvernementale burkinabè s'est rendue jeudi 13 juillet à Dakola, commune proche de la frontière avec le Ghana. Elle a effectivement constaté que 250 de ses ressortissants, majoritairement des femmes et des enfants, étaient de retour au pays, et ce contre leur volonté : tous étaient privés de leurs biens et de leurs documents administratifs, d'après les témoignages.

Le gouverneur de la région Sud-Ouest a également indiqué qu'environ 200 autres réfugiés s'étaient installés à Ouessa, ville à 200 kilomètres plus loin, aussi située près de la frontière.

Ces déclarations rejoignent celles du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qui appelle le Ghana à "mettre fin à ces expulsions qui constituent une violation du principe de non-refoulement, et à garantir l'accès au territoire et l'asile aux ressortissants du Burkina Faso en quête de protection internationale".
Respecter le droit international de non-refoulement des réfugiés dont la vie ou la liberté est menacée

Le ministère ghanéen de la Sécurité nationale a démenti les accusations d'expulsions, et soutient au contraire prendre correctement en charge les réfugiés à sa frontière. Le secrétaire exécutif du Ghana Refugee Board Tetteh Padi affirme au contraire que 3 200 burkinabè ont été enregistrés dans son centre d'accueil.

"Nous avons installé un centre de réception des réfugiés dans la région de l'Upper East. Certains vivent encore chez les communautés qui les ont accueillis et nous sommes en train de transférer vers ce centre. Il a une capacité d'accueil de 2 100 personnes, sans compter les abris que nous avons installé et qui peuvent en accueillir 4 000 supplémentaires. Et nous avons encore largement de la place pour de nouveaux venus".

Les autorités ghanéennes déclarent aussi qu'une procédure de rapatriement volontaire a été mise en place pour les réfugiés qui voudraient rentrer chez eux, mais qu'aucun n'aurait fait la demande jusqu’ici.




RFI

Source : Info Migrants
Vendredi 14 Juillet 2023 - 12:50
Vendredi 14 Juillet 2023 - 13:09
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