Le gouvernement de Sidi Ould Cheikh Abdallahi a fermé l’ambassade de Mauritanie au Canada, a ouvert une nouvelle ambassade au Brésil; une décision sans précédent, prise à la hâte comme bien d’autres en Mauritanie. Cependant, force est de constater que cette décision n’a pas changé la vie des Canadiens et ne réjouissera non plus les Brésiliens. Elle touche beaucoup plus les intérêts économiques et stratégiques potentiels entre le Canada et la Mauritanie et surtout l’image de sa communauté, dont le nombre augmente graduellement avec l’ouverture du Québec aux immigrants francophiles.
Nonobstant, les affaires consulaires de la Mauritanie sont actuellement, et illégalement, entre les mains d’un certain Bernard Colas, un quidam, qui se trouve du jour au lendemain à représenter un pays dont il ne connait pas la géographie ni l’histoire. Plus étonnant, le ‘consulat de la Mauritanie au Canada’, si cette dénomination juridique existe réellement, relève de la mission diplomatique mauritanienne auprès des Nations Unies à New York et non de l’ambassade à Washington.
Alors, plusieurs questions d’ordres juridiques, étiques et diplomatiques méritent des réponses de la part des autorités mauritaniennes:
ØComment ‘un consulat’ peut-il relevé de l’autorité juridiquement et/ ou diplomatiquement d’une mission diplomatique auprès des Nations Unies et non d’une ambassade?
ØLa dénomination juridique ‘Consulat de Mauritanie au Canada’ peut-elle être utilisée sans validation ni permission du ministère des Affaires étrangères ou toutes autres autorités juridiques mauritaniennes?
ØUn consul honoraire a-t-il le droit d’avoir en sa possession les sceaux d’un État souverain?
ØUn consul honoraire a-t-il le droit d’utiliser ou d’user du titre ou de la fonction après l’expiration de sa durée de désignation?
ØLa fonction de consul honoraire, étant exercée à titre bénévole, doit être choisi en premier lieu parmi les Mauritaniens (État d’envoi) établi à l’étranger ou à défaut, un notable étranger ressortissant du pays d’accueil. Dans ce cas, pourquoi choisir Bernard Colas et non un des cadres ou intellectuels mauritaniens qui vivent au Canada?
ØQue fait ou fera Bernard Colas pour la Mauritanie?
Évidement les autorités mauritaniennes risquent de se lancer la balle au niveau de la responsabilité de ces abus juridiques et diplomatiques ou de se cacher d’une façon hypocrite derrière l’ignorance, mais quelques soit leurs raisons, les sceaux de l’État mauritanien ne doivent en aucun cas être entre les mains d’un étranger. Le Canada n’a jamais et ne laissera jamais ses sceaux diplomatiques ou consulaires à madame Jemila Mint Taya alors pourquoi la Mauritanie fait une pareille bêtise?
Même si nous acceptons par l’absurde, les erreurs et l’ignorance des autorités mauritaniennes de la convention de Vienne du 24 avril 1963 et son chapitre III consacré aux fonctionnaires consulaires honoraires, nous ne pouvons admettre ni concevoir que Bernard Colas, avocat membre du Barreau du Québec, qui veut sauver l’Afrique de la pauvreté, peut faire l’usage du faux : l’usage de la dénomination ‘Consulat de Mauritanie au Canada’ et la perception de frais consulaires au nom de l’État mauritanien sans mandat ni autorisation des autorités concernées. Monsieur Colas sait pertinemment qu’au Québec tout usage ou pratique non conforme à une dénomination juridique, professionnelle ou diplomatique est passible d’une peine pouvant aller jusqu'à l’emprisonnement, mais étant donné que la Mauritanie est un pays de ‘l’Afrique’ et non un pays de l’occident, il peut se permettre de faire l’usage de fausse dénomination juridique.
À titre de rappel, un réseau consulaire est composé généralement de : consulats généraux, de consulats, de chancelleries détachées, rattachées à un consulat et dotées d'attributions limitées, ainsi que d’agences consulaires. Aucune de ces dénominations désigne ou qualifie le travail que fourni Bernard Colas pour la Mauritanie à Montréal et a fortiori au Canada.
Notre ‘État virtuel’ (République Islamique de Mauritanie) est arrivé à un état lamentable ou le principe de l’État et de souveraineté nationale est confié aux requins et vautours. Notre ‘élites’ corrompus jusqu'à l’os, ne fait plus la différence entre réalité et illusion, confond le nationalisme et l’opposition et se jettent dans les mains du diable à n’importe quel prix.
Montréal le 30 janvier 2008
Moustapha Ould Abderahim Ould Ibn Mogdad
Moustapha Ould Ibn Mogdad
Nonobstant, les affaires consulaires de la Mauritanie sont actuellement, et illégalement, entre les mains d’un certain Bernard Colas, un quidam, qui se trouve du jour au lendemain à représenter un pays dont il ne connait pas la géographie ni l’histoire. Plus étonnant, le ‘consulat de la Mauritanie au Canada’, si cette dénomination juridique existe réellement, relève de la mission diplomatique mauritanienne auprès des Nations Unies à New York et non de l’ambassade à Washington.
Alors, plusieurs questions d’ordres juridiques, étiques et diplomatiques méritent des réponses de la part des autorités mauritaniennes:
ØComment ‘un consulat’ peut-il relevé de l’autorité juridiquement et/ ou diplomatiquement d’une mission diplomatique auprès des Nations Unies et non d’une ambassade?
ØLa dénomination juridique ‘Consulat de Mauritanie au Canada’ peut-elle être utilisée sans validation ni permission du ministère des Affaires étrangères ou toutes autres autorités juridiques mauritaniennes?
ØUn consul honoraire a-t-il le droit d’avoir en sa possession les sceaux d’un État souverain?
ØUn consul honoraire a-t-il le droit d’utiliser ou d’user du titre ou de la fonction après l’expiration de sa durée de désignation?
ØLa fonction de consul honoraire, étant exercée à titre bénévole, doit être choisi en premier lieu parmi les Mauritaniens (État d’envoi) établi à l’étranger ou à défaut, un notable étranger ressortissant du pays d’accueil. Dans ce cas, pourquoi choisir Bernard Colas et non un des cadres ou intellectuels mauritaniens qui vivent au Canada?
ØQue fait ou fera Bernard Colas pour la Mauritanie?
Évidement les autorités mauritaniennes risquent de se lancer la balle au niveau de la responsabilité de ces abus juridiques et diplomatiques ou de se cacher d’une façon hypocrite derrière l’ignorance, mais quelques soit leurs raisons, les sceaux de l’État mauritanien ne doivent en aucun cas être entre les mains d’un étranger. Le Canada n’a jamais et ne laissera jamais ses sceaux diplomatiques ou consulaires à madame Jemila Mint Taya alors pourquoi la Mauritanie fait une pareille bêtise?
Même si nous acceptons par l’absurde, les erreurs et l’ignorance des autorités mauritaniennes de la convention de Vienne du 24 avril 1963 et son chapitre III consacré aux fonctionnaires consulaires honoraires, nous ne pouvons admettre ni concevoir que Bernard Colas, avocat membre du Barreau du Québec, qui veut sauver l’Afrique de la pauvreté, peut faire l’usage du faux : l’usage de la dénomination ‘Consulat de Mauritanie au Canada’ et la perception de frais consulaires au nom de l’État mauritanien sans mandat ni autorisation des autorités concernées. Monsieur Colas sait pertinemment qu’au Québec tout usage ou pratique non conforme à une dénomination juridique, professionnelle ou diplomatique est passible d’une peine pouvant aller jusqu'à l’emprisonnement, mais étant donné que la Mauritanie est un pays de ‘l’Afrique’ et non un pays de l’occident, il peut se permettre de faire l’usage de fausse dénomination juridique.
À titre de rappel, un réseau consulaire est composé généralement de : consulats généraux, de consulats, de chancelleries détachées, rattachées à un consulat et dotées d'attributions limitées, ainsi que d’agences consulaires. Aucune de ces dénominations désigne ou qualifie le travail que fourni Bernard Colas pour la Mauritanie à Montréal et a fortiori au Canada.
Notre ‘État virtuel’ (République Islamique de Mauritanie) est arrivé à un état lamentable ou le principe de l’État et de souveraineté nationale est confié aux requins et vautours. Notre ‘élites’ corrompus jusqu'à l’os, ne fait plus la différence entre réalité et illusion, confond le nationalisme et l’opposition et se jettent dans les mains du diable à n’importe quel prix.
Montréal le 30 janvier 2008
Moustapha Ould Abderahim Ould Ibn Mogdad
Moustapha Ould Ibn Mogdad