Il est actuellement classé au sein des pays à revenu intermédiaire avec un pib par habitant de 2439 dollars us, un taux de scolarisation avoisinant les 100%, et une espérance de vie supérieure à 70 ans.
Le Premier ministre capverdien, José Maria Neves, a affirmé jeudi à Praia que l'actuel qualificatif de "pays à revenu intermédiaire", collé au Cap-Vert, "n'est qu'une étape, dans la mesure où il prétend se hisser à la classe des pays développés".
"En ce qui nous concerne, le fait d'être qualifié de pays à revenu intermédiaire n'est pas en soi un objectif, mais plutôt une étape", a renchéri M. Neves, à l'ouverture d'une rencontre avec des chefs des missions diplomatiques et des représentants d'organismes internationaux acrédités au Cap-Vert.
De l'avis du Premier ministre capverdien, 32 ans après l'indépendance du pays, le 05 juillet 1975, le Cap-Vert est considéré comme "un pays émergeant", obtenant du succès sur tous les fronts, notamment en matière de consolidation de l'Etat de droit et de démocratie, de bonne gouvernance, d'amélioration des indicateurs sociaux, d'augmentation du rendement et du bien-être des populations.
"Le revenu par habitant, estimé à 190 dollars américains en 1975, s'est élevé à 2.439 dollars américains en 2006. Le taux de scolarisation, quant à lui, avoisine 100%, alors que l'espérance de vie se situe au-delà de 70 ans", s'est réjoui le chef de l'Exécutif capverdien.
Fort des données du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), il a rappelé que son pays avait connu une amélioration continue au titre du développement humain avec des indices allant crescendo d'année en année.
"En fait, nous sommes en train d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et notre engagement ferme consiste à les atteindre tous d'ici l'an 2015", a dit le Premier ministre capverdien, considérant toujours la maîtrise de la pauvreté et de la lutte contre le chômage comme les principaux défis de l'archipel.
Se faisant l'écho de la croissance économique de son pays, José Maria Neves a indiqué que le taux moyen était d'environ 6% entre 2001 et 2006, et que la croissance était de deux chiffres, précisement de 10,9 %, conformément à l'objectif fixé.
En révanche, a-t-il poursuivi, le taux d'inflation a été plutôt bas, en dépit d'une certaine hausse inflationniste de 5,4 % survenue en 2006 et dont la tendance a baissé à 4,5 % en 2007. Selon le Premier ministre capverdien, cetre situation se justifie par le chômage et la pauvreté auxquels le Cap-vert fait face.
Il s'est toutefois félicité du "long chemin parcouru par le Cap- Vert", en comparaison avec des estimations de la Banque mondiale selon lesquelles entre 2001 et 2006 l'indice de pauvreté allait baissé de 8%.
"Cela nous donne la force de continuer notre chemin. Si hier on a vaincu donc on peut continuer à vaincre aujourd'hui et demain", a insisté M. Neves, en demandant à la communauté internationale de continuer à prêter main-forte au Cap-Vert dans cette nouvelle étape de "pays à revenu intermédiaire".
Parmi les principaux défis à relever, José Maria Neves a indiqué la "satisfaction des besoins des populations en énergie et en eau potable, mais aussi la sécurité, "eu égard aux menaces qui planent sur la région". Selon lui, "ces menaces sont dûes à un mélange dangereux de phénomènes, tels que le crime organisé, le trafic de drogue et de personnes, ainsi que les menaces terroristes".
Cette rencontre, organisée par le ministère capverdien des Affaires étrangères, est la première du genre à avoir lieu au Cap-Vert et dont le but est de partager des informations et des données sur l'évolution de l'archipel et des défis auxquels fait face le pays, selon une source diplomatique.
Source: grioo
(M)
Le Premier ministre capverdien, José Maria Neves, a affirmé jeudi à Praia que l'actuel qualificatif de "pays à revenu intermédiaire", collé au Cap-Vert, "n'est qu'une étape, dans la mesure où il prétend se hisser à la classe des pays développés".
"En ce qui nous concerne, le fait d'être qualifié de pays à revenu intermédiaire n'est pas en soi un objectif, mais plutôt une étape", a renchéri M. Neves, à l'ouverture d'une rencontre avec des chefs des missions diplomatiques et des représentants d'organismes internationaux acrédités au Cap-Vert.
De l'avis du Premier ministre capverdien, 32 ans après l'indépendance du pays, le 05 juillet 1975, le Cap-Vert est considéré comme "un pays émergeant", obtenant du succès sur tous les fronts, notamment en matière de consolidation de l'Etat de droit et de démocratie, de bonne gouvernance, d'amélioration des indicateurs sociaux, d'augmentation du rendement et du bien-être des populations.
"Le revenu par habitant, estimé à 190 dollars américains en 1975, s'est élevé à 2.439 dollars américains en 2006. Le taux de scolarisation, quant à lui, avoisine 100%, alors que l'espérance de vie se situe au-delà de 70 ans", s'est réjoui le chef de l'Exécutif capverdien.
Fort des données du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), il a rappelé que son pays avait connu une amélioration continue au titre du développement humain avec des indices allant crescendo d'année en année.
"En fait, nous sommes en train d'atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et notre engagement ferme consiste à les atteindre tous d'ici l'an 2015", a dit le Premier ministre capverdien, considérant toujours la maîtrise de la pauvreté et de la lutte contre le chômage comme les principaux défis de l'archipel.
Se faisant l'écho de la croissance économique de son pays, José Maria Neves a indiqué que le taux moyen était d'environ 6% entre 2001 et 2006, et que la croissance était de deux chiffres, précisement de 10,9 %, conformément à l'objectif fixé.
En révanche, a-t-il poursuivi, le taux d'inflation a été plutôt bas, en dépit d'une certaine hausse inflationniste de 5,4 % survenue en 2006 et dont la tendance a baissé à 4,5 % en 2007. Selon le Premier ministre capverdien, cetre situation se justifie par le chômage et la pauvreté auxquels le Cap-vert fait face.
Il s'est toutefois félicité du "long chemin parcouru par le Cap- Vert", en comparaison avec des estimations de la Banque mondiale selon lesquelles entre 2001 et 2006 l'indice de pauvreté allait baissé de 8%.
"Cela nous donne la force de continuer notre chemin. Si hier on a vaincu donc on peut continuer à vaincre aujourd'hui et demain", a insisté M. Neves, en demandant à la communauté internationale de continuer à prêter main-forte au Cap-Vert dans cette nouvelle étape de "pays à revenu intermédiaire".
Parmi les principaux défis à relever, José Maria Neves a indiqué la "satisfaction des besoins des populations en énergie et en eau potable, mais aussi la sécurité, "eu égard aux menaces qui planent sur la région". Selon lui, "ces menaces sont dûes à un mélange dangereux de phénomènes, tels que le crime organisé, le trafic de drogue et de personnes, ainsi que les menaces terroristes".
Cette rencontre, organisée par le ministère capverdien des Affaires étrangères, est la première du genre à avoir lieu au Cap-Vert et dont le but est de partager des informations et des données sur l'évolution de l'archipel et des défis auxquels fait face le pays, selon une source diplomatique.
Source: grioo
(M)