En mai 2022, le Mali, également gouverné par des militaires, avait quitté l’organisation en affirmant qu’elle était « instrumentalisée par l’extérieur ».
Le Burkina Faso et le Niger, deux pays gouvernés par des régimes militaires arrivés au pouvoir par des coups d’Etat, ont annoncé, samedi 2 décembre, s’être retirés de l’organisation antidjihadiste G5 Sahel, suivant l’exemple de leur voisin malien, parti en mai 2022.
Les deux pays « ont décidé en toute souveraineté [de leur] retrait (…) de l’ensemble des instances et organes du G5 Sahel, y compris la force conjointe », à compter du 29 novembre, précisent-ils dans un communiqué. A sa création, en 2014, pour lutter contre le djihadisme au Sahel, l’organisation était composée du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad.
« L’organisation peine à atteindre ses objectifs. Pi[s], les ambitions légitimes de nos Etats à faire de l’espace du G5 Sahel une zone de sécurité et de développement sont contrariées par des lourdeurs institutionnelles, des pesanteurs d’un autre âge qui achèvent de nous convaincre que la voie de l’indépendance et de la dignité sur laquelle nous sommes aujourd’hui engagés est contraire à la participation au G5 Sahel dans sa forme actuelle », justifient Ouagadougou et Niamey.
« Responsabilité historique »
« Le G5 Sahel ne saurait servir les intérêts étrangers au détriment de ceux des peuples du Sahel, encore moins accepter le diktat de quelque puissance que ce soit au nom d’un partenariat dévoyé et infantilisant qui nie le droit à la souveraineté de nos peuples et de nos Etats », poursuivent les deux pays, qui disent avoir pris une « responsabilité historique » en quittant l’organisation.
En mai 2022, le Mali, également gouverné par des militaires depuis 2020, avait quitté le G5 Sahel en affirmant que l’organisation était « instrumentalisée par l’extérieur ».
Les cinq pays du G5 Sahel avaient créé en 2014 cette organisation puis lancé en 2017 sa force militaire alors que l’étau des djihadistes se resserrait autour de ces Etats, aux armées sous-équipées. Seuls le Tchad et la Mauritanie sont désormais membres de cette organisation qui semble vouée à disparaître.
Les régimes militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso, trois pays minés par les violences djihadistes et dont les relations avec la France sont détériorées, se sont rapprochés ces dernières semaines pour former l’Alliance des Etats du Sahel.
Les chefs de la diplomatie des trois pays ont proposé vendredi soir la création d’une confédération.
Le Burkina Faso a connu deux coups d’Etat militaires en 2022, tandis que le Niger est gouverné par des généraux qui ont pris le pouvoir par la force en juillet 2023.
Source : Le Monde avec AFP
Le Burkina Faso et le Niger, deux pays gouvernés par des régimes militaires arrivés au pouvoir par des coups d’Etat, ont annoncé, samedi 2 décembre, s’être retirés de l’organisation antidjihadiste G5 Sahel, suivant l’exemple de leur voisin malien, parti en mai 2022.
Les deux pays « ont décidé en toute souveraineté [de leur] retrait (…) de l’ensemble des instances et organes du G5 Sahel, y compris la force conjointe », à compter du 29 novembre, précisent-ils dans un communiqué. A sa création, en 2014, pour lutter contre le djihadisme au Sahel, l’organisation était composée du Mali, du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad.
« L’organisation peine à atteindre ses objectifs. Pi[s], les ambitions légitimes de nos Etats à faire de l’espace du G5 Sahel une zone de sécurité et de développement sont contrariées par des lourdeurs institutionnelles, des pesanteurs d’un autre âge qui achèvent de nous convaincre que la voie de l’indépendance et de la dignité sur laquelle nous sommes aujourd’hui engagés est contraire à la participation au G5 Sahel dans sa forme actuelle », justifient Ouagadougou et Niamey.
« Responsabilité historique »
« Le G5 Sahel ne saurait servir les intérêts étrangers au détriment de ceux des peuples du Sahel, encore moins accepter le diktat de quelque puissance que ce soit au nom d’un partenariat dévoyé et infantilisant qui nie le droit à la souveraineté de nos peuples et de nos Etats », poursuivent les deux pays, qui disent avoir pris une « responsabilité historique » en quittant l’organisation.
En mai 2022, le Mali, également gouverné par des militaires depuis 2020, avait quitté le G5 Sahel en affirmant que l’organisation était « instrumentalisée par l’extérieur ».
Les cinq pays du G5 Sahel avaient créé en 2014 cette organisation puis lancé en 2017 sa force militaire alors que l’étau des djihadistes se resserrait autour de ces Etats, aux armées sous-équipées. Seuls le Tchad et la Mauritanie sont désormais membres de cette organisation qui semble vouée à disparaître.
Les régimes militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso, trois pays minés par les violences djihadistes et dont les relations avec la France sont détériorées, se sont rapprochés ces dernières semaines pour former l’Alliance des Etats du Sahel.
Les chefs de la diplomatie des trois pays ont proposé vendredi soir la création d’une confédération.
Le Burkina Faso a connu deux coups d’Etat militaires en 2022, tandis que le Niger est gouverné par des généraux qui ont pris le pouvoir par la force en juillet 2023.
Source : Le Monde avec AFP