En Mauritanie, le cycle « des surprises » a débuté le 24 décembre 2007 par le meurtre de quatre français à Aleg (au sud de la Mauritanie , à 70 km du fleuve Sénégal), puis le 1er février 2008, interviennent des tirs à l’arme automatique sur les murs de l’Ambassade de l’Etat d’Israël à Nouakchott, quelle autre « mauvaise surprise » nous attend demain ?
Aucune réponse pour le moment mais de nombreuses questions et hypothèses.
En effet, comment les auteurs présumés du meurtre des quatre français, Sidi Ould Sidna (arrêté au mois de novembre 2006, jugé pour appartenance au GSPC algérien et acquitté en 2007 pour insuffisance de preuves), Mohamed Ould Chabernou (interpellé pour cause de liens avec le GSPC et Marouf Ould Haïba se seraient-ils rencontrés, par quel canal, alors qu’ils sont connus par tous comme de simples petites « frappes », vendeurs de haschich et voleurs de voitures ?
Le meurtre des quatre français à la veille de Noël n’a jusqu’ici fait l’objet d’aucune revendication de la part de BAQMI (Branche d’al Qaïda du Maghreb Islamique) ou d’une quelconque autre organisation terroriste. Ceci en dit long sur la distance qui existe entre les fous de la gâchette sahélo-sahariens et les hommes d’Oussama Ben Laden. Avouons que le la promptitude à la revendication de ceux qui ne jurent que par le sang n’aura jamais autant tardé, si elle advenait un jour…
Par ailleurs, si le meurtre des trois militaires mauritaniens à Ghallawiya (Est de la Mauritanie ), a bien été revendiqué par le GSPC-Baqmi dès le lendemain, Ceci n’exclue pas pour autant l’éventualité que ces militaires aient été éliminés par leurs frères d’armes pour des raisons obscures, ou les victimes de contrebandiers qui sont légion dans l’hinterland saharien ? Dans un contexte aussi complexe, le doute est toujours permis.
Enfin, ce vendredi, vers 3 heures du matin GMT, des individus ont tiré depuis une auberge tenue par des français sur l’Ambassade de l’Etat hébreux. Selon des témoignages, les tirs ont duré quelques minutes et ont blessés trois français dont les deux gérants de l’établissement.
A Nouakchott, on raconte que les assaillants ont été poursuivis jusqu’au cimetière d’Arafat, où de violents échanges de tirs ont opposés la police et les supposés terroristes. Cependant, une issue surprenante à cette course-poursuite : ni arrestation, ni victime de part et d’autre des belligérants. Plutôt curieux….
Une seule certitude, la Mauritanie de Sidi Ould Cheikh Abdellahi est certainement victime des ses nombreuses contradictions: contradictions de militaires, anciens bourreaux, ayant peur des lendemains incertains, contradictions des nationalistes arabes nassériens et baathistes (du national socialiste baas) répugnant à voir les déportés négro-mauritaniens revenir et ainsi déséquilibrer la prétendue supériorité numérique arabe en Mauritanie. On a massacré de 1986 à 1992[1] des Noirs sous le fallacieux prétexte qu’ils étaient en intelligence avec l’ennemi, en l’occurrence l’Etat hébreux ! Au-delà de ces contradictions nationalistes, celles des prévaricateurs véreux déplorant le temps d’avant ou les biens de l’Etat étaient pillés sans vergogne, celles d’un médiocre premier ministre obnubilé par sa respectabilité , ou enfin celles d’une certaine mafia avide de tirer profit de l’allégeance du GSPC à l’internationale islamiste terroriste !
La situation mauritanienne d’aujourd’hui augure d’un activisme sanglant, pour la plus grande satisfaction des élites arabo-berbères et de la mafia, peut-être terroriste, associée.
Il est indéniable qu’aujourd’hui la question de la sécurité en Mauritanie se pose plus que jamais.
L’arrivée de Sidi Ould Cheikh Abdellahi au pouvoir et l’option démocratique qui s’ouvre avec le retour des déportés et exilés, les perspectives inéluctables d’ouverture des dossiers sur le génocide contre les négro-mauritaniens, la fin du pillage systématique de ce pays, le réveil d’un pan important de la communauté nationale Hratine-Abiid de nombreux siècles d’esclavagisme arabe constituent une source de grande inquiétude de la bourgeoisie comprendore militaire, aristocratique et commerçante du national arabisme baathiste et nassérien.
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[1] Entre 1986 et 1991 sous le régime baathiste de Ould Taya, des milliers de Négro-mauritaniens ont été massacrés, près de 200.000 ont été déportés vers le Sénégal et le Mali. Les Noirs étaient à l’époque accusés d’ascendance juive, dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, 28 militaires Négro-mauritaniens ont été marqués au feutre bleu, aligné devant un gibet, ils seront pendus l’un après l’autre jusqu’au dernier. Leurs bourreaux en leur passant la corde au cou, récitaient les fatwa de Cheikh Yacine sur la destruction du peuple hébraïque.
demba68@hotmail.com
source : FLAMNET
Aucune réponse pour le moment mais de nombreuses questions et hypothèses.
En effet, comment les auteurs présumés du meurtre des quatre français, Sidi Ould Sidna (arrêté au mois de novembre 2006, jugé pour appartenance au GSPC algérien et acquitté en 2007 pour insuffisance de preuves), Mohamed Ould Chabernou (interpellé pour cause de liens avec le GSPC et Marouf Ould Haïba se seraient-ils rencontrés, par quel canal, alors qu’ils sont connus par tous comme de simples petites « frappes », vendeurs de haschich et voleurs de voitures ?
Le meurtre des quatre français à la veille de Noël n’a jusqu’ici fait l’objet d’aucune revendication de la part de BAQMI (Branche d’al Qaïda du Maghreb Islamique) ou d’une quelconque autre organisation terroriste. Ceci en dit long sur la distance qui existe entre les fous de la gâchette sahélo-sahariens et les hommes d’Oussama Ben Laden. Avouons que le la promptitude à la revendication de ceux qui ne jurent que par le sang n’aura jamais autant tardé, si elle advenait un jour…
Par ailleurs, si le meurtre des trois militaires mauritaniens à Ghallawiya (Est de la Mauritanie ), a bien été revendiqué par le GSPC-Baqmi dès le lendemain, Ceci n’exclue pas pour autant l’éventualité que ces militaires aient été éliminés par leurs frères d’armes pour des raisons obscures, ou les victimes de contrebandiers qui sont légion dans l’hinterland saharien ? Dans un contexte aussi complexe, le doute est toujours permis.
Enfin, ce vendredi, vers 3 heures du matin GMT, des individus ont tiré depuis une auberge tenue par des français sur l’Ambassade de l’Etat hébreux. Selon des témoignages, les tirs ont duré quelques minutes et ont blessés trois français dont les deux gérants de l’établissement.
A Nouakchott, on raconte que les assaillants ont été poursuivis jusqu’au cimetière d’Arafat, où de violents échanges de tirs ont opposés la police et les supposés terroristes. Cependant, une issue surprenante à cette course-poursuite : ni arrestation, ni victime de part et d’autre des belligérants. Plutôt curieux….
Une seule certitude, la Mauritanie de Sidi Ould Cheikh Abdellahi est certainement victime des ses nombreuses contradictions: contradictions de militaires, anciens bourreaux, ayant peur des lendemains incertains, contradictions des nationalistes arabes nassériens et baathistes (du national socialiste baas) répugnant à voir les déportés négro-mauritaniens revenir et ainsi déséquilibrer la prétendue supériorité numérique arabe en Mauritanie. On a massacré de 1986 à 1992[1] des Noirs sous le fallacieux prétexte qu’ils étaient en intelligence avec l’ennemi, en l’occurrence l’Etat hébreux ! Au-delà de ces contradictions nationalistes, celles des prévaricateurs véreux déplorant le temps d’avant ou les biens de l’Etat étaient pillés sans vergogne, celles d’un médiocre premier ministre obnubilé par sa respectabilité , ou enfin celles d’une certaine mafia avide de tirer profit de l’allégeance du GSPC à l’internationale islamiste terroriste !
La situation mauritanienne d’aujourd’hui augure d’un activisme sanglant, pour la plus grande satisfaction des élites arabo-berbères et de la mafia, peut-être terroriste, associée.
Il est indéniable qu’aujourd’hui la question de la sécurité en Mauritanie se pose plus que jamais.
L’arrivée de Sidi Ould Cheikh Abdellahi au pouvoir et l’option démocratique qui s’ouvre avec le retour des déportés et exilés, les perspectives inéluctables d’ouverture des dossiers sur le génocide contre les négro-mauritaniens, la fin du pillage systématique de ce pays, le réveil d’un pan important de la communauté nationale Hratine-Abiid de nombreux siècles d’esclavagisme arabe constituent une source de grande inquiétude de la bourgeoisie comprendore militaire, aristocratique et commerçante du national arabisme baathiste et nassérien.
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[1] Entre 1986 et 1991 sous le régime baathiste de Ould Taya, des milliers de Négro-mauritaniens ont été massacrés, près de 200.000 ont été déportés vers le Sénégal et le Mali. Les Noirs étaient à l’époque accusés d’ascendance juive, dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, 28 militaires Négro-mauritaniens ont été marqués au feutre bleu, aligné devant un gibet, ils seront pendus l’un après l’autre jusqu’au dernier. Leurs bourreaux en leur passant la corde au cou, récitaient les fatwa de Cheikh Yacine sur la destruction du peuple hébraïque.
demba68@hotmail.com
source : FLAMNET