Fragilisé par une santé chancelante, le président et fondateur d'Apple Steve Jobs, qui était en congé de maladie depuis sept mois, a annoncé sa démission, mercredi soir. Le chef d'entreprise le plus célèbre des États-Unis, voire du monde, sera remplacé par le numéro deux d'Apple, Tim Cook, qui était déjà aux commandes de la société depuis janvier.
«J'ai toujours dit que si je ne remplissais plus les attentes en tant que PDG d'Apple un jour, je serais le premier à vous le dire. Malheureusement, ce jour est arrivé», a-t-il indiqué dans une lettre envoyée à ses employés, mercredi soir. «Je démissionne donc en tant que PDG d'Apple.»
Le départ de Jobs marque un moment charnière pour Apple, la plus importante entreprise de technologie du monde. Alors que les chefs d'entreprise sont souvent peu connus du public, Jobs présentait lui-même les produits d'Apple, dont il suivait chaque étape du développement. Au travail, Jobs avait la réputation d'être direct et colérique quand les choses n'allaient pas à son goût. Il refusait de faire appel à des groupes de discussion (focus groups), une pratique pourtant courante dans l'industrie.
«Pour des objets aussi complexes, c'est très difficile de dessiner un produit à partir des groupes de discussion, a-t-il déjà expliqué. Bien souvent, les gens ne savent pas ce qu'ils veulent avant que vous leur mettiez entre les mains.»
Tim Cook, l'anti-Steve Jobs
Natif de San Francisco, Jobs a fondé Apple en 1976. Il en a été évincé en 1985 après un conflit avec ses partenaires. Il est revenu à la barre de l'entreprise en 1997 pour renouveler la marque. Ce qu'il a réussi en mettant en avant plusieurs produits devenus des succès commerciaux, dont l'iMac, l'iPod et l'iPhone. Steve Jobs a d'ailleurs été nommé «PDG de la décennie» par le magazine Fortune.
Steve Jobs éprouve d'importants problèmes de santé depuis 2004, date à laquelle un cancer du pancréas avait été diagnostiqué. Depuis, il a dû s'absenter à trois reprises de l'entreprise.
Lors de chaque absence, c'est Tim Cook, chef des opérations et des ventes internationales, qui a pris la barre d'Apple.
Décrit comme un travailleur acharné, grand amateur de cyclisme et d'activité physique, Tim Cook, 50 ans, a une personnalité aux antipodes de celle de son prédécesseur.
Ses collègues le décrivent comme une personne calme, méthodique, qui voit à ce que l'entreprise fonctionne sans pour autant mettre son nez dans chaque projet. Il travaille chez Apple depuis 1998.
En 2008, Fortune l'avait décrit comme étant «le génie derrière Steve Jobs».
Une anecdote résume le tempérament de Cook, selon le magazine. Durant une réunion d'employés, Cook avait manifesté son désarroi devant un problème avec une usine en Chine. «C'est très mauvais. Quelqu'un devrait être en Chine pour régler ça.»
Trente minutes plus tard, Cook s'est tourné vers le responsable du dossier et lui a dit, calmement: «Pourquoi es-tu encore ici?»
L'employé a été conduit jusqu'à l'aéroport international de San Francisco et a pris un vol pour la Chine sans même avoir de vêtements de rechange avec lui.
Dans un communiqué, Art Levinson, membre du conseil d'administration d'Apple, a signalé que Cook avait l'appui des membres.
«Le conseil d'administration est sûr que Tim [Cook] est la bonne personne pour être notre prochain PDG. Il est au service d'Apple depuis 13 ans et a fait une performance extraordinaire et il a démontré un talent remarquable et un bon jugement dans tout ce qu'il entreprend.»
Président du CA
Malgré sa démission comme PDG, Steve Jobs continuera à oeuvrer au sein de la société puisqu'il a été nommé président du conseil d'administration.
«Steve [Jobs] a contribué énormément au succès d'Apple et a attiré et inspiré le personnel de l'entreprise. Avec son nouveau poste de président du conseil d'administration, il continuera à servir Apple grâce à son inspiration et à sa créativité», a signalé M. Levinson.
L'annonce de la démission de Steve Jobs a été faite après la fermeture des marchés, mercredi. Établie à 376,18$, la valeur de l'action d'Apple a augmenté de 388% depuis cinq ans. Comptant près de 50 000 employés, l'entreprise est la 35e en importance aux États-Unis, selon le magazine Fortune, dépassant Microsoft qui se classe au 38e rang. Les revenus de l'entreprise se sont chiffrés à 65 milliards en 2010 et ses profits ont dépassé les 14 milliards.
Dans sa lettre à ses employés, Steve Jobs a dit croire «que les meilleurs jours d'Apple sont devant elle».
Source: cyberpresse
«J'ai toujours dit que si je ne remplissais plus les attentes en tant que PDG d'Apple un jour, je serais le premier à vous le dire. Malheureusement, ce jour est arrivé», a-t-il indiqué dans une lettre envoyée à ses employés, mercredi soir. «Je démissionne donc en tant que PDG d'Apple.»
Le départ de Jobs marque un moment charnière pour Apple, la plus importante entreprise de technologie du monde. Alors que les chefs d'entreprise sont souvent peu connus du public, Jobs présentait lui-même les produits d'Apple, dont il suivait chaque étape du développement. Au travail, Jobs avait la réputation d'être direct et colérique quand les choses n'allaient pas à son goût. Il refusait de faire appel à des groupes de discussion (focus groups), une pratique pourtant courante dans l'industrie.
«Pour des objets aussi complexes, c'est très difficile de dessiner un produit à partir des groupes de discussion, a-t-il déjà expliqué. Bien souvent, les gens ne savent pas ce qu'ils veulent avant que vous leur mettiez entre les mains.»
Tim Cook, l'anti-Steve Jobs
Natif de San Francisco, Jobs a fondé Apple en 1976. Il en a été évincé en 1985 après un conflit avec ses partenaires. Il est revenu à la barre de l'entreprise en 1997 pour renouveler la marque. Ce qu'il a réussi en mettant en avant plusieurs produits devenus des succès commerciaux, dont l'iMac, l'iPod et l'iPhone. Steve Jobs a d'ailleurs été nommé «PDG de la décennie» par le magazine Fortune.
Steve Jobs éprouve d'importants problèmes de santé depuis 2004, date à laquelle un cancer du pancréas avait été diagnostiqué. Depuis, il a dû s'absenter à trois reprises de l'entreprise.
Lors de chaque absence, c'est Tim Cook, chef des opérations et des ventes internationales, qui a pris la barre d'Apple.
Décrit comme un travailleur acharné, grand amateur de cyclisme et d'activité physique, Tim Cook, 50 ans, a une personnalité aux antipodes de celle de son prédécesseur.
Ses collègues le décrivent comme une personne calme, méthodique, qui voit à ce que l'entreprise fonctionne sans pour autant mettre son nez dans chaque projet. Il travaille chez Apple depuis 1998.
En 2008, Fortune l'avait décrit comme étant «le génie derrière Steve Jobs».
Une anecdote résume le tempérament de Cook, selon le magazine. Durant une réunion d'employés, Cook avait manifesté son désarroi devant un problème avec une usine en Chine. «C'est très mauvais. Quelqu'un devrait être en Chine pour régler ça.»
Trente minutes plus tard, Cook s'est tourné vers le responsable du dossier et lui a dit, calmement: «Pourquoi es-tu encore ici?»
L'employé a été conduit jusqu'à l'aéroport international de San Francisco et a pris un vol pour la Chine sans même avoir de vêtements de rechange avec lui.
Dans un communiqué, Art Levinson, membre du conseil d'administration d'Apple, a signalé que Cook avait l'appui des membres.
«Le conseil d'administration est sûr que Tim [Cook] est la bonne personne pour être notre prochain PDG. Il est au service d'Apple depuis 13 ans et a fait une performance extraordinaire et il a démontré un talent remarquable et un bon jugement dans tout ce qu'il entreprend.»
Président du CA
Malgré sa démission comme PDG, Steve Jobs continuera à oeuvrer au sein de la société puisqu'il a été nommé président du conseil d'administration.
«Steve [Jobs] a contribué énormément au succès d'Apple et a attiré et inspiré le personnel de l'entreprise. Avec son nouveau poste de président du conseil d'administration, il continuera à servir Apple grâce à son inspiration et à sa créativité», a signalé M. Levinson.
L'annonce de la démission de Steve Jobs a été faite après la fermeture des marchés, mercredi. Établie à 376,18$, la valeur de l'action d'Apple a augmenté de 388% depuis cinq ans. Comptant près de 50 000 employés, l'entreprise est la 35e en importance aux États-Unis, selon le magazine Fortune, dépassant Microsoft qui se classe au 38e rang. Les revenus de l'entreprise se sont chiffrés à 65 milliards en 2010 et ses profits ont dépassé les 14 milliards.
Dans sa lettre à ses employés, Steve Jobs a dit croire «que les meilleurs jours d'Apple sont devant elle».
Source: cyberpresse