Sarah Hussein Onyango Obama
Au bout d'une route poussiéreuse à Kogelo, dans l'ouest du Kenya, des membres de la famille kényane du sénateur noir américain Barack Obama suivaient mardi à la radio les premiers résultats de la primaire démocrate du New Hampshire, assis sur des chaises en plastique et entourés de poulets.
Les premiers chiffres étaient encourageants. «C'est merveilleux, mais je ne veux pas encore sauter de joie», déclarait dans un large sourire Said Obama, oncle du prétendant à la Maison-Blanche.
Kogela a été épargné par les violences qui ont éclaté au Kenya après l'élection présidentielle du 27 décembre. Mais le village natal du père de Barack Obama ne se trouve qu'à une heure et demie de route d'une localité qui a été le théâtre de graves incidents.
Si Barack Obama se trouvait au Kenya aujourd'hui, il s'efforcerait de réunir les dirigeants du pays «pour trouver une solution», affirme son oncle. De fait, le porte-parole du sénateur de l'Illinois a confirmé qu'il s'était brièvement entretenu avec le chef de l'opposition kényane Raila Odinga lundi après-midi après un meeting dans le New Hampshire.
De son côté, M. Odinga a affirmé sur la BBC que le père de Barack Obama était son oncle maternel -les Obama sont de l'ethnie Luo- et que le sénateur américain lui avait téléphoné deux fois «pour exprimer sa préoccupation et dire qu'il va aussi appeler» le président sortant kényan Mwai Kibaki, déclaré vainqueur de la présidentielle, «pour qu'il accepte de trouver une solution négociée satisfaisante» à la crise.
Lors de sa dernière visite au Kenya en août, M. Obama avait prononcé un discours retransmis en direct à la télévision dans lequel il avait abordé des thèmes habituellement absents du débat public au Kenya, critiquant la corruption de haut niveau et la politique tribale qui domine le pays depuis son accession à l'indépendance en 1963. Deux facteurs qui ont joué un rôle dans la récente flambée de violences.
«Beaucoup de gens ont écouté, mais le gouvernement n'a pas apprécié», déclare Said Obama à propos du discours de son neveu. «La corruption est endémique ici et le tribalisme est manifeste, il suffit de regarder les ministères.»
Selon Said Obama, son neveu «s'est révélé être porteur d'espoir ici et a montré que même dans des circonstances difficiles on peut arriver au plus haut sommet avec de la détermination et du travail».
Le père du candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2008, un Kényan noir qui portait également le nom de Barack Obama, avait obtenu une bourse pour aller étudier dans une université d'Hawaï, où il a rencontré la future mère de son fils, une Américaine blanche du Kansas. Après la séparation du couple, il est rentré au Kenya, travaillant comme économiste jusqu'à sa mort dans un accident de voiture en 1982
Source: cyberpresse
(M)
Les premiers chiffres étaient encourageants. «C'est merveilleux, mais je ne veux pas encore sauter de joie», déclarait dans un large sourire Said Obama, oncle du prétendant à la Maison-Blanche.
Kogela a été épargné par les violences qui ont éclaté au Kenya après l'élection présidentielle du 27 décembre. Mais le village natal du père de Barack Obama ne se trouve qu'à une heure et demie de route d'une localité qui a été le théâtre de graves incidents.
Si Barack Obama se trouvait au Kenya aujourd'hui, il s'efforcerait de réunir les dirigeants du pays «pour trouver une solution», affirme son oncle. De fait, le porte-parole du sénateur de l'Illinois a confirmé qu'il s'était brièvement entretenu avec le chef de l'opposition kényane Raila Odinga lundi après-midi après un meeting dans le New Hampshire.
De son côté, M. Odinga a affirmé sur la BBC que le père de Barack Obama était son oncle maternel -les Obama sont de l'ethnie Luo- et que le sénateur américain lui avait téléphoné deux fois «pour exprimer sa préoccupation et dire qu'il va aussi appeler» le président sortant kényan Mwai Kibaki, déclaré vainqueur de la présidentielle, «pour qu'il accepte de trouver une solution négociée satisfaisante» à la crise.
Lors de sa dernière visite au Kenya en août, M. Obama avait prononcé un discours retransmis en direct à la télévision dans lequel il avait abordé des thèmes habituellement absents du débat public au Kenya, critiquant la corruption de haut niveau et la politique tribale qui domine le pays depuis son accession à l'indépendance en 1963. Deux facteurs qui ont joué un rôle dans la récente flambée de violences.
«Beaucoup de gens ont écouté, mais le gouvernement n'a pas apprécié», déclare Said Obama à propos du discours de son neveu. «La corruption est endémique ici et le tribalisme est manifeste, il suffit de regarder les ministères.»
Selon Said Obama, son neveu «s'est révélé être porteur d'espoir ici et a montré que même dans des circonstances difficiles on peut arriver au plus haut sommet avec de la détermination et du travail».
Le père du candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de 2008, un Kényan noir qui portait également le nom de Barack Obama, avait obtenu une bourse pour aller étudier dans une université d'Hawaï, où il a rencontré la future mère de son fils, une Américaine blanche du Kansas. Après la séparation du couple, il est rentré au Kenya, travaillant comme économiste jusqu'à sa mort dans un accident de voiture en 1982
Source: cyberpresse
(M)