L'Afrique sub-saharienne a enregistré une croissance soutenue depuis dix ans, comme le reste de la planète, mais plus de 40% de sa population vit toujours dans la pauvreté, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) publié mercredi.
"Pour la première fois (...), les pays africains évoluent dans le même sens que le reste du monde", écrit John Page, économiste en chef pour l'Afrique de la BM, dans ce rapport 2007 sur les indicateurs de développement en Afrique, présenté à Midrand, près de Johannesburg.
La croissance moyenne dans la région a été de 5,4% en 2005 et 2006 et il existe un consensus pour dire qu'elle restera soutenue, poursuit-il.
"La chance a certainement été un facteur (...) Mais les politiques menées dans certains pays d'Afrique sub-saharienne se sont aussi améliorées", estime-t-il, citant l'ouverture des marchés, l'amélioration de la productivité et de la lutte contre la corruption.
La BM distingue toutefois trois types de pays, représentant chacun environ un tiers de la population du continent.
Les premiers, exportateurs de pétrole, ont enregistré de forts taux de croissance de 1996 à 2005 --8,5% pour l'Angola, 9% pour le Tchad-- grâce à la hausse des cours.
Un second groupe comprend les pays ayant une économie diversifiée et une croissance durable, dont le Sénégal et la Tanzanie, avec des taux de plus de 4%.
Le dernier compte ceux à la croissance plus lente ou en récession, qui pour beaucoup ont été ou sont en conflit, dont la République démocratique du Congo (0,08%) et le Zimbabwe (-2,20%).
La BM regrette que "la volatité de la croissance ait été plus importante que dans les autres régions du monde" et estime que seule une croissance durable permettra de relever les défis auxquels le continent reste confronté.
Ainsi, quelque 42% de la population africaine vit toujours sous le seuil de pauvreté, l'espérance de vie a diminué dans certains pays sous l'effet du paludisme, du Sida et des conflits, et les systèmes de santé et d'éducation restent problématiques.
Source: TV5
(M)
"Pour la première fois (...), les pays africains évoluent dans le même sens que le reste du monde", écrit John Page, économiste en chef pour l'Afrique de la BM, dans ce rapport 2007 sur les indicateurs de développement en Afrique, présenté à Midrand, près de Johannesburg.
La croissance moyenne dans la région a été de 5,4% en 2005 et 2006 et il existe un consensus pour dire qu'elle restera soutenue, poursuit-il.
"La chance a certainement été un facteur (...) Mais les politiques menées dans certains pays d'Afrique sub-saharienne se sont aussi améliorées", estime-t-il, citant l'ouverture des marchés, l'amélioration de la productivité et de la lutte contre la corruption.
La BM distingue toutefois trois types de pays, représentant chacun environ un tiers de la population du continent.
Les premiers, exportateurs de pétrole, ont enregistré de forts taux de croissance de 1996 à 2005 --8,5% pour l'Angola, 9% pour le Tchad-- grâce à la hausse des cours.
Un second groupe comprend les pays ayant une économie diversifiée et une croissance durable, dont le Sénégal et la Tanzanie, avec des taux de plus de 4%.
Le dernier compte ceux à la croissance plus lente ou en récession, qui pour beaucoup ont été ou sont en conflit, dont la République démocratique du Congo (0,08%) et le Zimbabwe (-2,20%).
La BM regrette que "la volatité de la croissance ait été plus importante que dans les autres régions du monde" et estime que seule une croissance durable permettra de relever les défis auxquels le continent reste confronté.
Ainsi, quelque 42% de la population africaine vit toujours sous le seuil de pauvreté, l'espérance de vie a diminué dans certains pays sous l'effet du paludisme, du Sida et des conflits, et les systèmes de santé et d'éducation restent problématiques.
Source: TV5
(M)