La junte au pouvoir a décidé de se retirer de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), au sein de laquelle elle s’estime sous-représentée.
La junte au pouvoir en Guinée a annoncé, mardi 18 juillet au soir, la suspension de sa participation à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), qui « ne prend pas en compte ses intérêts stratégiques ». L’OMVS, créée en 1972, est formée de la Guinée, du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie. Elle a depuis mis en œuvre plusieurs projets hydro-agricoles et électriques dans ces pays ayant en partage le fleuve Sénégal, qui prend sa source en territoire guinéen.
Dans un communiqué publié mardi soir, Conakry a décidé de « suspendre sa participation à l’OMVS » après une conférence des chefs d’Etat et de gouvernement « tenue en virtuel » le même jour. « Les plus hautes autorités guinéennes ont constaté avec regrets que les préoccupations et les intérêts stratégiques de la participation de la Guinée à l’OMVS ne sont pas toujours en pris en compte par ladite organisation depuis sa création », indique le communiqué signé par le porte-parole de la présidence guinéenne, le général Amara Camara.
La Guinée déplore « le retard considérable dans le financement du barrage hydroélectrique de Koukoutamba, dans la sous-préfecture de Tougué, région de Labé » (nord). Elle note aussi « sa sous-représentativité au sein des instances de décision de l’OMVS », dont le siège est à Dakar. Conakry affirme avoir été « en première ligne dans la création et la défense de plusieurs organisations régionales » depuis son indépendance de la France en 1958. En conséquence, « elle tient à être respectée dans les organisations auxquelles elle appartient », poursuit le communiqué.
Lire aussi : Guinée : le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris après plus d’un mois de suspension
La Guinée est devenue le quatrième pays membre de l’OMVS en 2006. Le pays est dirigé depuis 2021 par une junte qui a pris le pouvoir à la faveur d’un putsch. Les militaires ont consenti, sous la pression internationale, à rendre la place à des civils élus d’ici à fin 2024.
Source : Le Monde avec AFP
La junte au pouvoir en Guinée a annoncé, mardi 18 juillet au soir, la suspension de sa participation à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), qui « ne prend pas en compte ses intérêts stratégiques ». L’OMVS, créée en 1972, est formée de la Guinée, du Sénégal, du Mali et de la Mauritanie. Elle a depuis mis en œuvre plusieurs projets hydro-agricoles et électriques dans ces pays ayant en partage le fleuve Sénégal, qui prend sa source en territoire guinéen.
Dans un communiqué publié mardi soir, Conakry a décidé de « suspendre sa participation à l’OMVS » après une conférence des chefs d’Etat et de gouvernement « tenue en virtuel » le même jour. « Les plus hautes autorités guinéennes ont constaté avec regrets que les préoccupations et les intérêts stratégiques de la participation de la Guinée à l’OMVS ne sont pas toujours en pris en compte par ladite organisation depuis sa création », indique le communiqué signé par le porte-parole de la présidence guinéenne, le général Amara Camara.
La Guinée déplore « le retard considérable dans le financement du barrage hydroélectrique de Koukoutamba, dans la sous-préfecture de Tougué, région de Labé » (nord). Elle note aussi « sa sous-représentativité au sein des instances de décision de l’OMVS », dont le siège est à Dakar. Conakry affirme avoir été « en première ligne dans la création et la défense de plusieurs organisations régionales » depuis son indépendance de la France en 1958. En conséquence, « elle tient à être respectée dans les organisations auxquelles elle appartient », poursuit le communiqué.
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La Guinée est devenue le quatrième pays membre de l’OMVS en 2006. Le pays est dirigé depuis 2021 par une junte qui a pris le pouvoir à la faveur d’un putsch. Les militaires ont consenti, sous la pression internationale, à rendre la place à des civils élus d’ici à fin 2024.
Source : Le Monde avec AFP