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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

La France évacue des ressortissants européens du Niger


Un premier avion français transportant 262 personnes évacuées du Niger a atterri à l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle peu après 1 h 30 dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré à l'AFP une source aéroportuaire, quelques jours après le coup d’État militaire dans le pays.

La France a commencé mardi soir à évacuer par avion des civils français et européens du Niger à la suite du putsch de la semaine dernière. « La quasi-totalité des passagers » sont français, avec « quelques ressortissants européens », selon la cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna.

D’autres passagers, « avec davantage d’Européens », étaient en train de monter dans un deuxième avion mardi soir. Celui-ci décollera également de l’aéroport civil de Niamey, selon elle. « Il y a 600 Français qui ont exprimé clairement leur intention de partir et il y a un peu moins de 400 Européens », a-t-elle précisé.

Au total, quelque 1200 Français sont enregistrés sur les listes consulaires au Niger, selon Paris. Un troisième vol d’évacuation est programmé.

« On a indiqué que nous souhaitions que l’opération d’évacuation se tienne dans les 24 heures, si possible, de la mi-journée aujourd’hui à la mi-journée demain », a enfin souligné la ministre.

L’évacuation des militaires français postés au Niger n’est en revanche « pas à l’ordre du jour », avait indiqué à la presse l’état-major des armées françaises.

Le ministère allemand des Affaires étrangères a recommandé dans la journée « à tous ses ressortissants à Niamey » — moins de 100 personnes — d’accepter l’offre de la France. L’Italie, quant à elle, a dit se tenir prête à évacuer par un avion spécialement affrété ses quelque 90 ressortissants de Niamey, sur un total d’un peu moins de 500 Italiens au Niger, dont la plupart sont des militaires.

Les États-Unis n’ont pris aucune décision pour le moment, a indiqué mardi la Maison-Blanche.
Cible privilégiée de la junte


Paris justifie l’évacuation par les « violences qui ont eu lieu contre notre ambassade avant-hier » lors d’une manifestation hostile à la France et par « la fermeture de l’espace aérien, qui laisse nos compatriotes sans possibilité de quitter le pays ».

« On n’a pas de problèmes avec les Français » ni avec « les ressortissants européens, on a des problèmes avec les gouvernements européens », assure Hamidou Ali, un Nigérien de 58 ans. Un étudiant, Mahamadou Issoufou Idi, juge quant à lui que « les Français n’ont qu’à partir, on n’a pas besoin d’eux ».

Almoctar Boukari, un autre habitant de Niamey, abondait dans son sens, estimant que « c’est la France qui est […] à la base de notre souffrance ». « Le peuple nigérien a pris conscience par rapport à ses voisins, on a vu l’exemple du Mali et du Burkina, donc nous aussi on va emboîter le pas comme eux, la France n’a qu’à quitter [le pays] », a-t-il ajouté.

La France, ex-puissance coloniale dans la région et soutien indéfectible du président Bazoum, retenu depuis le 26 juillet dans sa résidence présidentielle, apparaît comme la cible privilégiée des militaires qui l’ont renversé, dirigés par le général Abdourahamane Tchiani. Ils ont accusé lundi la France de vouloir « intervenir militairement », ce que Paris a démenti.

Le président français, Emmanuel Macron, avait menacé dimanche de répliquer « de manière immédiate et intraitable » à toute attaque contre les ressortissants de la France et ses intérêts au Niger.
Solidarité burkinabée et malienne


Lundi soir, le Burkina Faso et le Mali, voisins du Niger et gouvernés également par des militaires, ont affiché leur solidarité avec les putschistes en affirmant que toute intervention militaire pour rétablir Mohamed Bazoum serait considérée « comme une déclaration de guerre » à leurs deux pays et entraînerait leur retrait de la CEDEAO (Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest).

Ils ont ajouté dans un communiqué commun qu’ils « refusent d’appliquer » les « sanctions illégales, illégitimes et inhumaines contre le peuple et les autorités nigériennes » décidées dimanche par la CEDEAO à Abuja.

Les dirigeants ouest-africains, soutenus par leurs partenaires occidentaux, ont fixé un ultimatum d’une semaine à la junte militaire au Niger pour effectuer un « retour complet à l’ordre constitutionnel », affirmant ne pas exclure un « recours à la force ». Ils ont également décidé de « suspendre toutes les transactions commerciales et financières » entre ses États membres et le Niger, et de geler les avoirs des responsables militaires impliqués dans le coup d’État


Delphine Touitou - Agence France-Presse et Boureima Hama - Agence France-Presse
respectivement à Niamey et à Paris




Source : Le Devoir (Canada)

Mercredi 2 Août 2023 - 15:46
Mercredi 2 Août 2023 - 15:48
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