où des écoles, des commerces et près de 1.300 véhicules ont encore été brûlés, malgré le déploiement de renforts de police et d’hélicoptères
Ces émeutes, qui ont d’abord touché les banlieues pauvres et à forte population d’origine immigrée d’Afrique, et notamment du Maghreb, autour de Paris, ont continué à s’étendre, touchant de nombreuses autres villes.
Des incendiaires ont frappé pour la première fois au cœur de la capitale, où 32 véhicules ont brûlé.
M. Chirac, critiqué par l’opposition de gauche pour son silence face à l’ampleur de la crise, a réuni le Conseil de sécurité intérieure (Cis), comprenant notamment le Premier ministre Dominique de Villepin, les ministres de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy et de la Défense, Michèle Alliot-Marie.
Une réunion, toujours à huis clos, de cette instance, chargée de coordonner la lutte contre la délinquance et le terrorisme, avait été convoquée à la suite des attentats islamistes sanglants du 7 juillet à Londres.
Elle intervient alors que la France est confrontée à ses plus graves émeutes urbaines depuis plus de trente ans.
La nuit de samedi à dimanche "a été difficile", a reconnu M. Sarkozy.
La Police a annoncé avoir interpellé 349 personnes. 1.295 véhicules ont été incendiés, chiffre le plus élevé depuis le début des violences le 27 octobre.
Depuis cette date, plus de 800 personnes ont été interpellées et 3.500 véhicules brûlés. Des dizaines de bâtiments, commerces, entrepôts, écoles, gymnase, mairies et commissariats ont été attaqués ou sont partis en fumée.
La police a annoncé hier avoir découvert près de Paris un atelier de fabrication de cocktails Molotov contenant 150 (bien 150) bouteilles incendiaires.
Les policiers sont confrontés à des "groupes préparés, structurés, armés" qui attaquent "avec des pioches, des boules de pétanque, de multiples jets de cocktails Molotov", a indiqué un commissaire de police.
Dans la nuit de samedi à hier, sept hélicoptères munis de puissants projecteurs ont survolé les quartiers "sensibles" autour de Paris, où 2.300 policiers étaient déployés en renfort.
Les jeunes agissent par petits groupes très mobiles, communiquant notamment par Sms. Une émulation règne entre différentes "cités" pour causer le plus de destructions, ont expliqué des jeunes émeutiers.
Les violences ont notamment touché, à des degrés divers, les villes de Nantes, Rennes, Rouen (ouest), Toulouse, Bordeaux, Montpellier, (sud), Lyon (centre-est), Lille (Nord), Strasbourg (est), Orléans et Blois (centre).
La mort accidentelle à Clichy-sous-Bois, près de Paris, de deux adolescents d’origine immigrée qui se croyaient poursuivis par la police a servi de détonateur. Les violences se sont ensuite propagées comme une traînée de poudre dans les banlieues déshéritées ceinturant Paris, où le chômage, la pauvreté, l’échec scolaire et le sentiment d’exclusion créent un mélange explosif.
Ces jeunes se sentant exclus de la société clament leur "haine" du ministre de l’Intérieur, et ses récents propos contre la "racaille" des banlieues.
"Je n’ai jamais vu ça ici", a raconté une policière de 25 ans déployée dans une banlieue, "on n’a pas envie de risquer notre vie tous les jours".
Ces émeutes, qui ont d’abord touché les banlieues pauvres et à forte population d’origine immigrée d’Afrique, et notamment du Maghreb, autour de Paris, ont continué à s’étendre, touchant de nombreuses autres villes.
Des incendiaires ont frappé pour la première fois au cœur de la capitale, où 32 véhicules ont brûlé.
M. Chirac, critiqué par l’opposition de gauche pour son silence face à l’ampleur de la crise, a réuni le Conseil de sécurité intérieure (Cis), comprenant notamment le Premier ministre Dominique de Villepin, les ministres de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy et de la Défense, Michèle Alliot-Marie.
Une réunion, toujours à huis clos, de cette instance, chargée de coordonner la lutte contre la délinquance et le terrorisme, avait été convoquée à la suite des attentats islamistes sanglants du 7 juillet à Londres.
Elle intervient alors que la France est confrontée à ses plus graves émeutes urbaines depuis plus de trente ans.
La nuit de samedi à dimanche "a été difficile", a reconnu M. Sarkozy.
La Police a annoncé avoir interpellé 349 personnes. 1.295 véhicules ont été incendiés, chiffre le plus élevé depuis le début des violences le 27 octobre.
Depuis cette date, plus de 800 personnes ont été interpellées et 3.500 véhicules brûlés. Des dizaines de bâtiments, commerces, entrepôts, écoles, gymnase, mairies et commissariats ont été attaqués ou sont partis en fumée.
La police a annoncé hier avoir découvert près de Paris un atelier de fabrication de cocktails Molotov contenant 150 (bien 150) bouteilles incendiaires.
Les policiers sont confrontés à des "groupes préparés, structurés, armés" qui attaquent "avec des pioches, des boules de pétanque, de multiples jets de cocktails Molotov", a indiqué un commissaire de police.
Dans la nuit de samedi à hier, sept hélicoptères munis de puissants projecteurs ont survolé les quartiers "sensibles" autour de Paris, où 2.300 policiers étaient déployés en renfort.
Les jeunes agissent par petits groupes très mobiles, communiquant notamment par Sms. Une émulation règne entre différentes "cités" pour causer le plus de destructions, ont expliqué des jeunes émeutiers.
Les violences ont notamment touché, à des degrés divers, les villes de Nantes, Rennes, Rouen (ouest), Toulouse, Bordeaux, Montpellier, (sud), Lyon (centre-est), Lille (Nord), Strasbourg (est), Orléans et Blois (centre).
La mort accidentelle à Clichy-sous-Bois, près de Paris, de deux adolescents d’origine immigrée qui se croyaient poursuivis par la police a servi de détonateur. Les violences se sont ensuite propagées comme une traînée de poudre dans les banlieues déshéritées ceinturant Paris, où le chômage, la pauvreté, l’échec scolaire et le sentiment d’exclusion créent un mélange explosif.
Ces jeunes se sentant exclus de la société clament leur "haine" du ministre de l’Intérieur, et ses récents propos contre la "racaille" des banlieues.
"Je n’ai jamais vu ça ici", a raconté une policière de 25 ans déployée dans une banlieue, "on n’a pas envie de risquer notre vie tous les jours".