Par nature, chaque être humain est attaché à ce qu’il est car c’est ce qui fonde sa raison de vivre. Il arrive que de telles valeurs fondamentales subissent de altérités à cause de facteurs multiples. Cette image d’une Mauritanie multiculturelle partageant une même religion a du mal à se construire autour d’une identité nationale.
Si l’identité est par essence ce qui détermine une personne ou un groupe il y a en Mauritanie des identités culturelles, linguistiques sociologiques permettant de différencier les uns et les autres, au-delà des simulacres de similitudes parfois réductrices.
Par nature, chaque être humain est attaché à ce qu’il est car c’est ce qui fonde sa raison de vivre. Il arrive que de telles valeurs fondamentales subissent de altérités à cause de facteurs multiples. Cette image d’une Mauritanie multiculturelle partageant une même religion a du mal à se construire autour d’une identité nationale.
Pour des raisons politiques et idéologiques, cette image fédératrice d’une nation a subi au fil des années, des actions de sape ayant mis à mal les rapports intercommunautaires, cultivé un sentiment nationaliste débridé , avivé les tensions et accentué les disparités culturelles et linguistiques.
A maintes occasions le réveil de tels complexes trouble la quiétude et entretient des velléités de domination et d’exclusion voire de négation de l’identité tant culturelle que nationale. C’est dans ce contexte de conflits permanents provoqués non pas par les haines communautaires mais bien par des mains sataniques que nous avons de la peine à régler nos dissensions internes.
Les mauritaniens des différentes communautés ne se détestent pas. Il y a des mains dangereuses qui créent en permanence des situations de méfiance entre les uns et les autres au gré des contextes politiques. Ces gens sont dans toutes les administrations brandissant sans cesse le concept de « mauritanité » sous sa face unique et inique tout en s’acharnant à trouver des arguments sans fondement pour exclure les autres.
Les références culturelles, au lieu de servir de cordon ombilical pour dépasser nos particularismes sont hélas utilisées pour diviser la Mauritanie en blanc , noir , Haratine, étrangers , sahraoui , berbères, zénaga etc…chacun porte sur l’autre un prisme déformant.
Quand il faut choisir un président on fouille sur sa tribu, sa région, et jamais sur ses compétences, sa moralité. Quand il faut nommer un ministre, un wali, un commissaire de police, on se réfère à des critères tout aussi subjectifs. On a vu des individus limogés de leurs fonctions parce qu’ils sont castrés, beaucoup sont laissés en rade malgré leurs talents à cause de considérations incongrues.
Quand vient le temps du recensement, les chauvins sortent de leurs repaires pour agiter le drapeau rouge de l’exclusion, de la terreur. Ils inventent des mots clé, des Abc du mauritanien authentique façonné par leur rêve morbide, selon leur volonté belliqueuse et leur plan machiavélique. L’identité nationale qu’ils cherchent à officialiser n’est pas celle que la Mauritanie mérite avec tant de peines et de sacrifices que tous les fils dignes de ce pays ont consenti pour forger ce pays en des moments difficiles.
Après tous les combats menés pour défendre ce pays contre les agressions expansionnistes. On ne peut pas admettre cette théorie de l’identité mesurée au compas et à l’équerre de faux géomètres, des fossoyeurs allait-on dire !
L’identité mauritanienne existe telle que la Mauritanie est et demeurera par la volonté d’Allah, à savoir un pays multiculturel et linguistique partageant ce qu’il y a de plus cher : la religion. Ce ne sont ni les mains falsificatrices ni les instructions criminelles qui arriveront à réinventer l’identité mauritanienne, moins encore un recensement qui annonce les pires tragédies dans un pays fragile comme un château de carte.
Cheikh Tidiane Dia
Source: le rénovateur
Si l’identité est par essence ce qui détermine une personne ou un groupe il y a en Mauritanie des identités culturelles, linguistiques sociologiques permettant de différencier les uns et les autres, au-delà des simulacres de similitudes parfois réductrices.
Par nature, chaque être humain est attaché à ce qu’il est car c’est ce qui fonde sa raison de vivre. Il arrive que de telles valeurs fondamentales subissent de altérités à cause de facteurs multiples. Cette image d’une Mauritanie multiculturelle partageant une même religion a du mal à se construire autour d’une identité nationale.
Pour des raisons politiques et idéologiques, cette image fédératrice d’une nation a subi au fil des années, des actions de sape ayant mis à mal les rapports intercommunautaires, cultivé un sentiment nationaliste débridé , avivé les tensions et accentué les disparités culturelles et linguistiques.
A maintes occasions le réveil de tels complexes trouble la quiétude et entretient des velléités de domination et d’exclusion voire de négation de l’identité tant culturelle que nationale. C’est dans ce contexte de conflits permanents provoqués non pas par les haines communautaires mais bien par des mains sataniques que nous avons de la peine à régler nos dissensions internes.
Les mauritaniens des différentes communautés ne se détestent pas. Il y a des mains dangereuses qui créent en permanence des situations de méfiance entre les uns et les autres au gré des contextes politiques. Ces gens sont dans toutes les administrations brandissant sans cesse le concept de « mauritanité » sous sa face unique et inique tout en s’acharnant à trouver des arguments sans fondement pour exclure les autres.
Les références culturelles, au lieu de servir de cordon ombilical pour dépasser nos particularismes sont hélas utilisées pour diviser la Mauritanie en blanc , noir , Haratine, étrangers , sahraoui , berbères, zénaga etc…chacun porte sur l’autre un prisme déformant.
Quand il faut choisir un président on fouille sur sa tribu, sa région, et jamais sur ses compétences, sa moralité. Quand il faut nommer un ministre, un wali, un commissaire de police, on se réfère à des critères tout aussi subjectifs. On a vu des individus limogés de leurs fonctions parce qu’ils sont castrés, beaucoup sont laissés en rade malgré leurs talents à cause de considérations incongrues.
Quand vient le temps du recensement, les chauvins sortent de leurs repaires pour agiter le drapeau rouge de l’exclusion, de la terreur. Ils inventent des mots clé, des Abc du mauritanien authentique façonné par leur rêve morbide, selon leur volonté belliqueuse et leur plan machiavélique. L’identité nationale qu’ils cherchent à officialiser n’est pas celle que la Mauritanie mérite avec tant de peines et de sacrifices que tous les fils dignes de ce pays ont consenti pour forger ce pays en des moments difficiles.
Après tous les combats menés pour défendre ce pays contre les agressions expansionnistes. On ne peut pas admettre cette théorie de l’identité mesurée au compas et à l’équerre de faux géomètres, des fossoyeurs allait-on dire !
L’identité mauritanienne existe telle que la Mauritanie est et demeurera par la volonté d’Allah, à savoir un pays multiculturel et linguistique partageant ce qu’il y a de plus cher : la religion. Ce ne sont ni les mains falsificatrices ni les instructions criminelles qui arriveront à réinventer l’identité mauritanienne, moins encore un recensement qui annonce les pires tragédies dans un pays fragile comme un château de carte.
Cheikh Tidiane Dia
Source: le rénovateur