Nouvelles internationales
Le 10 avril 2007 | Presse Canadienne
L'Afrique est le continent le plus vulnérable aux effets du réchauffement de la planète, car il est déjà confronté à de graves problèmes comme le SIDA et le paludisme, selon des détails du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) révélés mardi.
L'impact prévisible du réchauffement, soit climat extrême, inondations, épidémies, ne fera qu'exacerber les problèmes sur le continent noir, souligne Anthony Nyong, un des auteurs du rapport. Une situation particulièrement injuste.
L'Afrique a "le moins de responsabilités dans le changement climatique et pourtant elle sera le continent le plus en danger si on ne réduit pas les gaz à effet de serre", selon ce que souligne Achim Steiner, directeur général du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Un résumé du rapport de 1 572 pages élaboré par les experts du GIEC a été publié vendredi et d'autres éléments ont été dévoilés mardi lors de conférences de presse régionales.
Le GIEC prévoit une hausse possible du niveau de la mer sur le littoral de l'est de l'Afrique, qui pourrait causer des inondations susceptibles de coûter à chaque pays touché l'équivalent de 10 pour cent de son produit intérieur brut. Ces pays ont des ressources très limitées pour faire face à de telles situations d'urgence et dépendent habituellement de l'aide des pays riches.
Le plus haut sommet du continent, le Kilimandjaro, pourrait perdre la totalité de sa couverture neigeuse d'ici 2020, et le blé, un produit alimentaire de base, pourrait disparaître d'Afrique d'ici 2080.
Selon le Dr. Andrew Githeko, principal auteur du chapitre consacré à l'Afrique, les coûts de l'adaptation au changement climatique sont moins élevés aujourd'hui pour les gouvernements africains qu'ils ne le seront à l'avenir.
Source: http://www.matin.qc.ca
Le 10 avril 2007 | Presse Canadienne
L'Afrique est le continent le plus vulnérable aux effets du réchauffement de la planète, car il est déjà confronté à de graves problèmes comme le SIDA et le paludisme, selon des détails du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) révélés mardi.
L'impact prévisible du réchauffement, soit climat extrême, inondations, épidémies, ne fera qu'exacerber les problèmes sur le continent noir, souligne Anthony Nyong, un des auteurs du rapport. Une situation particulièrement injuste.
L'Afrique a "le moins de responsabilités dans le changement climatique et pourtant elle sera le continent le plus en danger si on ne réduit pas les gaz à effet de serre", selon ce que souligne Achim Steiner, directeur général du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). Un résumé du rapport de 1 572 pages élaboré par les experts du GIEC a été publié vendredi et d'autres éléments ont été dévoilés mardi lors de conférences de presse régionales.
Le GIEC prévoit une hausse possible du niveau de la mer sur le littoral de l'est de l'Afrique, qui pourrait causer des inondations susceptibles de coûter à chaque pays touché l'équivalent de 10 pour cent de son produit intérieur brut. Ces pays ont des ressources très limitées pour faire face à de telles situations d'urgence et dépendent habituellement de l'aide des pays riches.
Le plus haut sommet du continent, le Kilimandjaro, pourrait perdre la totalité de sa couverture neigeuse d'ici 2020, et le blé, un produit alimentaire de base, pourrait disparaître d'Afrique d'ici 2080.
Selon le Dr. Andrew Githeko, principal auteur du chapitre consacré à l'Afrique, les coûts de l'adaptation au changement climatique sont moins élevés aujourd'hui pour les gouvernements africains qu'ils ne le seront à l'avenir.
Source: http://www.matin.qc.ca