Ce sont essentiellement des femmes et des enfants.
Comment les aider ?
1. En vous rendant aujourd’hui 1er mars 2008 à LA CASE, entre 9h30 et 14h, vous pouvez poster vos dons dans les urnes transparentes prévues à cet effet. La transparence est une exigence fondamentale. Tout le monde a en mémoire la dilapidation et le détournement des fonds collectés en 1989 au profit des moussafrins. Après 14 H, une permanence est ouverte au Siège de l’AJD pour recevoir vos dons jusqu’à 23H. Les fonds récoltés parviendront aux revenants le 8 mars 2008 au plus tard.
2. En effectuant un virement sur le compte bancaire BCI suivant : 00008 00001 00129700004 70
3. En appelant un des numéros suivants :
Sawdatou WANE : 6 97 33 80 / 200 48 65
Hasna MINT SIDI MAHAM : 650 48 36 / 716 81 52/ 203 16 49
4. En multipliant ce prospectus en le distribuant autour de vous ! Vous participerez ainsi à la sensibilisation nécessaire de l’opinion pour battre l’indifférence.
Pourquoi il faut les aider ?
L’impréparation des autorités mauritaniennes pour accueillir ce premier contingent est flagrante, il est urgent de mettre ces populations dans des conditions respectant la dignité humaine et favorisant une insertion harmonieuse.
Au PK6, sept familles
1. Le plus frappant est l’extrême précarité des populations, la vie sous les tentes du HCR est impossible de jour à cause de la température infernale qui y règne. Le soir, la surpopulation de ses abris de fortune crée une promiscuité indécente entre les couples et leurs descendants. Impossibilité de faire la cuisine sous ces bâches à cause du risque d’incendie. Ils manquent d’eau, de douches et WC
2. L’assistance en produits alimentaires ne couvre pas les besoins. Pendant un mois et demi, chaque famille doit tenir avec 3500 UM*/tête et : 6 kilos de sucre, 5 litres d’huile, 50 kilos de riz, des haricots. Ces rations sont déjà épuisées, la seconde et dernière livraison est prévue dans …un mois !
3. Aucune assistance médicale. S’ils sont malades, ils paient leurs soins en puisant dans les 3500 UM alloués pour acheter les ingrédients accompagnant leur cuisine.
4. Les activités génératrices de revenus (AGR) proposés par le HCR sont anecdotiques. Une chèvre pour chaque mère de famille. Le représentant des revenants a été obligé par les siens d’accepter cette offre peu généreuse. Ils estiment que toute aide était bonne à prendre, aussi négligeable soit-elle. Leur survie en dépend. Travailleurs, ils auraient préféré le versement de l’équivalent de la chèvre en ouguiyas qu’ils auraient investi dans le petit commerce.
5. Le démarrage de la construction des chambres HCR (5x4 m2 par famille !) a été retardé par l’obtention de permis de construire. C’est trop petit, scinder la pièce en deux comme le propose le HCR, n’augmentera pas l’espace.
6. Les terrains accordés par la préfecture (12x16) sont étroits et ne tiennent pas compte de la taille de la famille.
7. Les latrines en cours de construction, sont très exigus : 1,5 m2
8. Pour l’Etat Civil, ils attendent la délivrance de leur nationalité et des actes de mariage.
9. La scolarisation des enfants n’a pas démarré.
10. Une vingtaine d’hectares dans la ferme de M’pourié appartenant à un chef de famille n’ont pas été restitués
A Demel Dik, 3 familles dont les chefs sont exclusivement des femmes
1. Même remarques qu’au PK6 sur les conditions de vie très difficile, ici on est dans un bidon ville où il y a de sérieux problèmes d’insalubrité, de sécurité. La campagne de sensibilisation pour une véritable solidarité nationale n’a pas atteint ses objectifs. Ces familles ont reçu un très mauvais accueil. Il y a eu des tentatives de les faire déguerpir en les intimidant, leurs tentes de fortune données par le HCR ont été déchirées. Un frère revenu en 1992 est dans le dénuement le plus total.
2. La famille de Houleye THIAM a trouvé sa maison occupée. Le squatteur est parti après l’intervention du préfet, mais il n’est pas exclu qu’il revienne.
3. L’équipe qui devait démarrer la construction des latrines n’est pas encore venue
A Toulel Diéri, 2 familles
En réalité il y a 5 familles dans deux tentes. Toulel Diéri est la grande oubliée et abandonnée. Rien n’a été fait depuis leur débarquement des camions du HCR le 29 janvier à 21 heures. Pas de permis de construire, pas d’eau, pas de latrines…
A Médina Salam, 6 familles
La visite de ce site a été reporté à une date ultérieure, la route avait été estimée impraticable à cause des pluies diluviennes lors des deux jours précédant l’arrivée de la mission
Nouakchott le 1er mars 2008
Le Mouvement des femmes de l’AJD/MR
* L’ALPD, l’ONG mauritanienne qui sous-traite la logistique et l’assistance HCR, avait laissé entendre que les 3500 UM étaient accordés par semaine. Information confirmée par les habitants des autres sites. Difficile d’admettre que tous ont mal entendu et entendu pareil.
(M)
Comment les aider ?
1. En vous rendant aujourd’hui 1er mars 2008 à LA CASE, entre 9h30 et 14h, vous pouvez poster vos dons dans les urnes transparentes prévues à cet effet. La transparence est une exigence fondamentale. Tout le monde a en mémoire la dilapidation et le détournement des fonds collectés en 1989 au profit des moussafrins. Après 14 H, une permanence est ouverte au Siège de l’AJD pour recevoir vos dons jusqu’à 23H. Les fonds récoltés parviendront aux revenants le 8 mars 2008 au plus tard.
2. En effectuant un virement sur le compte bancaire BCI suivant : 00008 00001 00129700004 70
3. En appelant un des numéros suivants :
Sawdatou WANE : 6 97 33 80 / 200 48 65
Hasna MINT SIDI MAHAM : 650 48 36 / 716 81 52/ 203 16 49
4. En multipliant ce prospectus en le distribuant autour de vous ! Vous participerez ainsi à la sensibilisation nécessaire de l’opinion pour battre l’indifférence.
Pourquoi il faut les aider ?
L’impréparation des autorités mauritaniennes pour accueillir ce premier contingent est flagrante, il est urgent de mettre ces populations dans des conditions respectant la dignité humaine et favorisant une insertion harmonieuse.
Au PK6, sept familles
1. Le plus frappant est l’extrême précarité des populations, la vie sous les tentes du HCR est impossible de jour à cause de la température infernale qui y règne. Le soir, la surpopulation de ses abris de fortune crée une promiscuité indécente entre les couples et leurs descendants. Impossibilité de faire la cuisine sous ces bâches à cause du risque d’incendie. Ils manquent d’eau, de douches et WC
2. L’assistance en produits alimentaires ne couvre pas les besoins. Pendant un mois et demi, chaque famille doit tenir avec 3500 UM*/tête et : 6 kilos de sucre, 5 litres d’huile, 50 kilos de riz, des haricots. Ces rations sont déjà épuisées, la seconde et dernière livraison est prévue dans …un mois !
3. Aucune assistance médicale. S’ils sont malades, ils paient leurs soins en puisant dans les 3500 UM alloués pour acheter les ingrédients accompagnant leur cuisine.
4. Les activités génératrices de revenus (AGR) proposés par le HCR sont anecdotiques. Une chèvre pour chaque mère de famille. Le représentant des revenants a été obligé par les siens d’accepter cette offre peu généreuse. Ils estiment que toute aide était bonne à prendre, aussi négligeable soit-elle. Leur survie en dépend. Travailleurs, ils auraient préféré le versement de l’équivalent de la chèvre en ouguiyas qu’ils auraient investi dans le petit commerce.
5. Le démarrage de la construction des chambres HCR (5x4 m2 par famille !) a été retardé par l’obtention de permis de construire. C’est trop petit, scinder la pièce en deux comme le propose le HCR, n’augmentera pas l’espace.
6. Les terrains accordés par la préfecture (12x16) sont étroits et ne tiennent pas compte de la taille de la famille.
7. Les latrines en cours de construction, sont très exigus : 1,5 m2
8. Pour l’Etat Civil, ils attendent la délivrance de leur nationalité et des actes de mariage.
9. La scolarisation des enfants n’a pas démarré.
10. Une vingtaine d’hectares dans la ferme de M’pourié appartenant à un chef de famille n’ont pas été restitués
A Demel Dik, 3 familles dont les chefs sont exclusivement des femmes
1. Même remarques qu’au PK6 sur les conditions de vie très difficile, ici on est dans un bidon ville où il y a de sérieux problèmes d’insalubrité, de sécurité. La campagne de sensibilisation pour une véritable solidarité nationale n’a pas atteint ses objectifs. Ces familles ont reçu un très mauvais accueil. Il y a eu des tentatives de les faire déguerpir en les intimidant, leurs tentes de fortune données par le HCR ont été déchirées. Un frère revenu en 1992 est dans le dénuement le plus total.
2. La famille de Houleye THIAM a trouvé sa maison occupée. Le squatteur est parti après l’intervention du préfet, mais il n’est pas exclu qu’il revienne.
3. L’équipe qui devait démarrer la construction des latrines n’est pas encore venue
A Toulel Diéri, 2 familles
En réalité il y a 5 familles dans deux tentes. Toulel Diéri est la grande oubliée et abandonnée. Rien n’a été fait depuis leur débarquement des camions du HCR le 29 janvier à 21 heures. Pas de permis de construire, pas d’eau, pas de latrines…
A Médina Salam, 6 familles
La visite de ce site a été reporté à une date ultérieure, la route avait été estimée impraticable à cause des pluies diluviennes lors des deux jours précédant l’arrivée de la mission
Nouakchott le 1er mars 2008
Le Mouvement des femmes de l’AJD/MR
* L’ALPD, l’ONG mauritanienne qui sous-traite la logistique et l’assistance HCR, avait laissé entendre que les 3500 UM étaient accordés par semaine. Information confirmée par les habitants des autres sites. Difficile d’admettre que tous ont mal entendu et entendu pareil.
(M)