Le nouveau président de l’Union africaine (UA), le Tanzanien Jakaye Kikwete, 58 ans, s’est engagé jeudi à placer son mandat sous le signe d’un respect de l’Acte constitutif de l’organisation continentale, a appris APA à Addis-Abeba.
« Mon action sera inspirée par l’Acte Constitutif de l’Union africaine et des conseils avisés de mes collègues dans le but de poursuivre les nobles idéaux auxquels aspire notre organisation », a affirmé M. Kikwete, quatrième président de Tanzanie, élu en 2005.
« Nous voulons bâtir une Afrique sûre, stable et pacifique débarrassée de la violence et des maladies pour asseoir les bases d’un développement économique dans la durée, a-t-il dit, dans un discours d’investiture à l’adresse de ses pairs, à la reprise des travaux à huis clos du 10è sommet ordinaire de l’UA.
M. Kikwete, qui succède au Ghanéen John Kufuor, en poste depuis janvier 2006, s’est déclaré optimiste au regard de l’enthousiasme des chefs d’Etat sur le projet de l’unité africaine et ce, en dépit de la complexité des situations qui existent en Afrique.
Nos aspiration sont possibles et faisables même si beaucoup reste encore à faire, a-t-il ajouté, soulignant toutefois la morosité de l’environnement international.
L’Afrique est riche de ses potentialités et de ses ressources mais c’est le continent aussi où persiste « la pauvreté la plus abjecte », a-t-il dit, tentant de répartir les responsabilités entre des causes exogènes et internes à l’Afrique et aux Africains.
C’est aux Africains d’identifier le futur qu’ils désirent, invitant les peuples à prendre en main leur destin sans se couper du reste du monde.
En outre, il s’est montré critique à l’égard des règles internationales, notamment celles régissant le commerce et plus particulièrement les Accords de partenariat économique (APE) entre les régions économiques d’Afrique et l’Union européenne.
Il a décliné son intention de mettre l’accent sur les préoccupations économiques au fronton de l’Agenda de l’Union avec le concours des chefs d’Etat, après avoir félicité son homologue ghanéen John Kufuor pour la qualité du travail accompli durant sa présidence en exercice.
Son approche des questions qui taraudent l’Afrique se veut participative, qu’il s’agisse des questions de développement, de la diplomatie et des conflits de manière plus spécifique, s’appuyant sur un dicton populaire Kiswahili qui dit que « l’unité fait la force, la désunion engendre la faiblesse ».
Source: APA
(M)
« Mon action sera inspirée par l’Acte Constitutif de l’Union africaine et des conseils avisés de mes collègues dans le but de poursuivre les nobles idéaux auxquels aspire notre organisation », a affirmé M. Kikwete, quatrième président de Tanzanie, élu en 2005.
« Nous voulons bâtir une Afrique sûre, stable et pacifique débarrassée de la violence et des maladies pour asseoir les bases d’un développement économique dans la durée, a-t-il dit, dans un discours d’investiture à l’adresse de ses pairs, à la reprise des travaux à huis clos du 10è sommet ordinaire de l’UA.
M. Kikwete, qui succède au Ghanéen John Kufuor, en poste depuis janvier 2006, s’est déclaré optimiste au regard de l’enthousiasme des chefs d’Etat sur le projet de l’unité africaine et ce, en dépit de la complexité des situations qui existent en Afrique.
Nos aspiration sont possibles et faisables même si beaucoup reste encore à faire, a-t-il ajouté, soulignant toutefois la morosité de l’environnement international.
L’Afrique est riche de ses potentialités et de ses ressources mais c’est le continent aussi où persiste « la pauvreté la plus abjecte », a-t-il dit, tentant de répartir les responsabilités entre des causes exogènes et internes à l’Afrique et aux Africains.
C’est aux Africains d’identifier le futur qu’ils désirent, invitant les peuples à prendre en main leur destin sans se couper du reste du monde.
En outre, il s’est montré critique à l’égard des règles internationales, notamment celles régissant le commerce et plus particulièrement les Accords de partenariat économique (APE) entre les régions économiques d’Afrique et l’Union européenne.
Il a décliné son intention de mettre l’accent sur les préoccupations économiques au fronton de l’Agenda de l’Union avec le concours des chefs d’Etat, après avoir félicité son homologue ghanéen John Kufuor pour la qualité du travail accompli durant sa présidence en exercice.
Son approche des questions qui taraudent l’Afrique se veut participative, qu’il s’agisse des questions de développement, de la diplomatie et des conflits de manière plus spécifique, s’appuyant sur un dicton populaire Kiswahili qui dit que « l’unité fait la force, la désunion engendre la faiblesse ».
Source: APA
(M)