Inquiets de possibles attaques contre ses représentants, Israël a fait le choix d’ordonner à ses diplomates de quitter ces deux pays, ainsi que Bahreïn, avec lesquels les relations s’étaient pourtant améliorées ces dernières années. La Jordanie est également concernée.
L’ambassadrice israélienne en Turquie et l’ensemble du personnel diplomatique israélien ont quitté le pays ce vendredi 20 octobre, rapporte le quotidien Sözcü, qui évoque un départ “temporaire” lié à des craintes sécuritaires israéliennes, et non une rupture des relations diplomatiques.
L’État hébreu appelle depuis plusieurs jours ses ressortissants à quitter la Turquie, des avions spéciaux ayant été mis à contribution pour accélérer leur évacuation, ajoute le quotidien turc.
Depuis le bombardement de l’hôpital Al-Ahli dans la bande de Gaza, dont les belligérants se rejettent la responsabilité et dont le bilan humain reste encore flou, les manifestations se multiplient devant les représentations diplomatiques israéliennes en Turquie.
Le président islamo-nationaliste turc, Recep Tayyip Erdogan, qui venait d’afficher sa réconciliation avec Israël en septembre, a lui aussi durci le ton, allant jusqu’à parler d’une attaque israélienne qui “atteint un niveau génocidaire et pousse à commettre des crimes contre l’humanité”, rapporte le quotidien Dünya.
Maroc, Bahreïn et Jordanie
Les diplomates israéliens ont aussi quitté le Maroc depuis le 18 octobre, rapporte le média en ligne Le360, qui évoque des raisons similaires pour expliquer leur départ. Le Maroc avait normalisé ses relations diplomatiques avec Israël en 2020, dans le cadre des accords dits “d’Abraham”.
Dans le même temps, le personnel diplomatique israélien a également été évacué de Bahreïn, lui aussi signataires de ces accords, et de Jordanie, signataire d’un accord de paix avec Israël en 1994, souligne l’agence de presse turque Anadolu.
Source : Courrier international
L’ambassadrice israélienne en Turquie et l’ensemble du personnel diplomatique israélien ont quitté le pays ce vendredi 20 octobre, rapporte le quotidien Sözcü, qui évoque un départ “temporaire” lié à des craintes sécuritaires israéliennes, et non une rupture des relations diplomatiques.
L’État hébreu appelle depuis plusieurs jours ses ressortissants à quitter la Turquie, des avions spéciaux ayant été mis à contribution pour accélérer leur évacuation, ajoute le quotidien turc.
Depuis le bombardement de l’hôpital Al-Ahli dans la bande de Gaza, dont les belligérants se rejettent la responsabilité et dont le bilan humain reste encore flou, les manifestations se multiplient devant les représentations diplomatiques israéliennes en Turquie.
Le président islamo-nationaliste turc, Recep Tayyip Erdogan, qui venait d’afficher sa réconciliation avec Israël en septembre, a lui aussi durci le ton, allant jusqu’à parler d’une attaque israélienne qui “atteint un niveau génocidaire et pousse à commettre des crimes contre l’humanité”, rapporte le quotidien Dünya.
Maroc, Bahreïn et Jordanie
Les diplomates israéliens ont aussi quitté le Maroc depuis le 18 octobre, rapporte le média en ligne Le360, qui évoque des raisons similaires pour expliquer leur départ. Le Maroc avait normalisé ses relations diplomatiques avec Israël en 2020, dans le cadre des accords dits “d’Abraham”.
Dans le même temps, le personnel diplomatique israélien a également été évacué de Bahreïn, lui aussi signataires de ces accords, et de Jordanie, signataire d’un accord de paix avec Israël en 1994, souligne l’agence de presse turque Anadolu.
Source : Courrier international