Communiqué de presse
IRA- Mauritanie a appris, de sources sûres, qu’une esclave âgée de 70 ans environ, dénommé Tislem Mint Amer résidant à Boutoumbouskit (60 km de Boutilimit) a disparu dans des circonstances confuses. La disparue est l’esclave de la famille Ehel Gareb qui l’abandonna à son sort lorsqu’elle quittait la brousse.
Tislem vivait dans une extrême indigence. Ainsi allait-elle de famille en famille, prêtant ses modestes services contre de modiques rétributions qui lui ont permis de se procurer quelques têtes (ovins et caprins). Ce bétail qu’elle gardait elle-même constituait sa seule fortune et son unique espoir. Au cours de la première moitié du mois de ramadan la septuagénaire est partie suivre comme d’habitude son bétail et elle n’en est pas revenue. Personne n’ira la chercher pour en connaître le sort. Ses voisins sont cependant unanimement convaincus qu’elle serait décédée.
Aussi Salek Ould Mohamed Vadel Ould Gareb est-il arrivé de Nouakchott et s’est saisi du cheptel de la disparue, 24 têtes au total. Des témoins oculaires affirment qu’il en a égorgé une bête et donné une autre à son cousin qui l’hébergeait et l’aidait pendant son séjour avant d’en vendre le reste dans le village, sous prétexte que la dite femme était l’esclave de sa famille et partant, il en était l’héritier légitime, conformément à la jurisprudence du figh esclavagiste de la Mauritanie ; tout en sachant que la disparue a une sœur résidant à Boutilimit.
Alors IRA- Mauritanie a-t-elle saisi les autorités sécuritaires de Boutilimit lesquelles sont allées promptement vers la dite localité où elles ont fait le constat des lieux ayant permis de s’assurer des faits susmentionnés. Salck a sur le fait reconnu avoir agi parce que Tislem est l’esclave de sa famille dont il est le responsable, se targuant aussi que ses attitudes sont conforme à la Chari’a.
Arrêté l’esclavagiste Salek Ould Gareb et son cousin Brahim ont été arrêtés et conduits à Boutilimit avant de se voir transférés, la nuit de samedi à dimanche, à Rosso sur l’ordre du procureur de la République, suite à l’accomplissement des procédures d’instruction de l’affaire. Ils premiers comparaîtront incessamment.
Ainsi nous, à IRA :
1- Saluons l’intervention rapide et ferme de la brigade de la gendarmerie de Boutilimit et espérons qu’elle ne soit pas sanctionnée pour avoir rempli son devoir ;
2- Demandons l’ouverture d’une enquête pour élucider les causes de la disparition de la dame et exigeons la restitution de l’héritage à sa sœur, une fois le décès confirmé ;
3- Attirons l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’opposition de ce fait corroboré par les aveux sans équivoque du criminel pendant son audition à la gendarmerie, d’une part, et les allégations fallacieuses de Mohamed Ould Abdel Aziz niant l’existence de l’esclavage en Mauritanie, d’autre part ;
4- Exigeons l’application stricte de la loi 0048- 2007 incriminant et sanctionnant les pratiques d’esclavage sur Saleck et toutes les personne impliquées dans les affaires d’esclavage en instance à Kiffa, Nouadhibou, Boutilimit, R’Kiz, Sélibaby et Nouakchott..
Nouakchott, le 17 Septembre
Commission de communication
IRA- Mauritanie a appris, de sources sûres, qu’une esclave âgée de 70 ans environ, dénommé Tislem Mint Amer résidant à Boutoumbouskit (60 km de Boutilimit) a disparu dans des circonstances confuses. La disparue est l’esclave de la famille Ehel Gareb qui l’abandonna à son sort lorsqu’elle quittait la brousse.
Tislem vivait dans une extrême indigence. Ainsi allait-elle de famille en famille, prêtant ses modestes services contre de modiques rétributions qui lui ont permis de se procurer quelques têtes (ovins et caprins). Ce bétail qu’elle gardait elle-même constituait sa seule fortune et son unique espoir. Au cours de la première moitié du mois de ramadan la septuagénaire est partie suivre comme d’habitude son bétail et elle n’en est pas revenue. Personne n’ira la chercher pour en connaître le sort. Ses voisins sont cependant unanimement convaincus qu’elle serait décédée.
Aussi Salek Ould Mohamed Vadel Ould Gareb est-il arrivé de Nouakchott et s’est saisi du cheptel de la disparue, 24 têtes au total. Des témoins oculaires affirment qu’il en a égorgé une bête et donné une autre à son cousin qui l’hébergeait et l’aidait pendant son séjour avant d’en vendre le reste dans le village, sous prétexte que la dite femme était l’esclave de sa famille et partant, il en était l’héritier légitime, conformément à la jurisprudence du figh esclavagiste de la Mauritanie ; tout en sachant que la disparue a une sœur résidant à Boutilimit.
Alors IRA- Mauritanie a-t-elle saisi les autorités sécuritaires de Boutilimit lesquelles sont allées promptement vers la dite localité où elles ont fait le constat des lieux ayant permis de s’assurer des faits susmentionnés. Salck a sur le fait reconnu avoir agi parce que Tislem est l’esclave de sa famille dont il est le responsable, se targuant aussi que ses attitudes sont conforme à la Chari’a.
Arrêté l’esclavagiste Salek Ould Gareb et son cousin Brahim ont été arrêtés et conduits à Boutilimit avant de se voir transférés, la nuit de samedi à dimanche, à Rosso sur l’ordre du procureur de la République, suite à l’accomplissement des procédures d’instruction de l’affaire. Ils premiers comparaîtront incessamment.
Ainsi nous, à IRA :
1- Saluons l’intervention rapide et ferme de la brigade de la gendarmerie de Boutilimit et espérons qu’elle ne soit pas sanctionnée pour avoir rempli son devoir ;
2- Demandons l’ouverture d’une enquête pour élucider les causes de la disparition de la dame et exigeons la restitution de l’héritage à sa sœur, une fois le décès confirmé ;
3- Attirons l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’opposition de ce fait corroboré par les aveux sans équivoque du criminel pendant son audition à la gendarmerie, d’une part, et les allégations fallacieuses de Mohamed Ould Abdel Aziz niant l’existence de l’esclavage en Mauritanie, d’autre part ;
4- Exigeons l’application stricte de la loi 0048- 2007 incriminant et sanctionnant les pratiques d’esclavage sur Saleck et toutes les personne impliquées dans les affaires d’esclavage en instance à Kiffa, Nouadhibou, Boutilimit, R’Kiz, Sélibaby et Nouakchott..
Nouakchott, le 17 Septembre
Commission de communication