Déclaration
IRA- Mauritanie a été successivement informée, samedi 3 Septembre 2011, par MM. Elhaj Ould Yarg et Ivikou Ould Mohamed via notre avocat Maître Mohamed Ould Bilal et notre sympathisant Brahim ould Bolle, d’une affaire d’esclavage à Nouadhibou exercé par Mme Riv’a Mint Mahmady sur sept (7) frères qui sont respectivement Rabi’a née en1989, Mohamed, Aminetou (allaitant une fillette du nom de Riv’a , nom de la présumée esclavagiste), Hindou, Nana, Bouh et Metou).
Arrachées à leur mère Doueyda qui serait, dit-on, à Atar, d’aucuns de ces victimes vivaient séparées du reste de leurs frères et sœurs, du fait de leur présumée esclavagiste Riv’a qui les a distribuées aux membres de sa propre famille. Ainsi Aminetou et Mohamed vivaient depuis toujours esclaves chez Salma Mint Taleb Ethmane, l’une des tantes de Riv’a, à Dar Naïm (Nouakchott).
Metou était détenue par Dikala Mint Taleb Ethmane sœur de Salma Mint Taleb Ethmane, vivant a Tevragh Zeina, Nouakchott. Les deux tantes de Riv’a ne céderont les enfants esclaves qui étaient à leur disposition qu’à la suite de l’affaire du 13 décembre 2010. Elles les expédièrent chez leur oncle maternel des enfants esclaves, Hamoudi ould Salem, vivant au quartier 16 de Dar Naim a Nouakchott, en attendant de connaître le sort de Mouloumnine mint Bakar Vall ; cette dernière est la première personne arrêtée, jugée, condamnée et emprisonnée en Mauritanie suite a une dénonciation pour pratiques esclavagistes de la part d IRA Mauritanie.
Quant à Hindou, elle était aux mains de Ramiya Mint Mhamady épouse d’El Ghotob Ould Momma, charlatan, notable spirituel issu du nord du pays, homme politique proche du général Ould Abdel Aziz, ex maire et ex sénateur de son Etat. La petite Hindou est est restée assujettie a madame El Ghotob jusqu’à Samedi dernier quand cette affaire à éclaté a Nouadhibou, suite a une plainte rédigée aux noms des victimes par une femme arabo berbère, issue de l entourage de la présumée esclavagiste, et qui requiert l anonymat.
Notons que la mère des victimes, Doueida, est une esclave par ascendance, des familles Mhamady et Taleb Ethmane d ou le partage de la progéniture de Doueida, comme esclaves domestiques, entre les différents foyers issus de ces deux familles.
Vu la gravité de ce problème et la volonté aberrante de protéger les présumés esclavagistes a laquelle le pouvoir politique, les autorités administratives et judiciaires mauritaniennes nous ont toujours habitués :
- Nous réclamons non seulement que Riv’a, sa sœur Ramia et son mari ElGhotob, ses deux tentes, Salma et Deckala, filles de Taleb Ethmane soient mis aux arrêts pour les besoins de l’enquête, de la vérité et du fait de la gravité du crime lequel est la soumission à l’esclavage- travail sans repos et sans salaire au péril de la vie et de la scolarité des victimes, l exploitation sexuelle des sexuelle des mineurs et de leur force de travail-
- Exigeons la comparution de l’oncle des victimes Mahmoud, en l’occurrence tout comme sa sœur, la mère des fillettes Doueyda ;
- Réclamons une réquisition médicale pour examiner les sévisses sexuels et corporels subis par les victimes, notamment, Rabi’a l’aînée qui aurait été enceinte de viols ; et Aminetou, qui alète une fillette dont elle ne connait pas le père, a cause du viol dont elle a régulièrement fait l objet par plusieurs de ses maitres, un viol sacralise par les érudits de l Etat mauritanien et par la version locale et esclavagiste, toujours en vigueur dans le droit mauritanien et par la constitution du pays;
- Considérons que toute procédure juridique qui ne prend pas en compte l’implication de ces personnes comme nécessaire à la clarification de cette affaire rocambolesque est une procédure qui relève des mécanismes de l’impunité auxquels nous a habitués la justice ;
- Dénonçons l’attitude des autorités judiciaires qui multiplient les manœuvres dilatoires en vue de se défiler et diluer une affaire des plus abominables par son abjection et son ampleur à travers le sabordage des procédés d’enquête requise ;
- Nous nous érigeons contre les déclarations de satisfaction exprimées par certains éléments prétendant représenter des ONGs de défense des esclaves ; nous considérons que de tels propos constituent un faux témoignage et un coup dans le dos des victimes et des défenseurs des droits de l’homme ;
- Dénonçons avec énergie la répression barbare et aveugle perpétrée contre des manifestants non-violent qui réclamaient pacifiquement l’instruction en bonne et due forme de l’affaire au-delà de tout parti pris et dans le respect des droits ;
- Rappelons enfin que 10 personnes membres de IRA Mauritanie, dont 6 femmes, sont tombées blessées des suites du passage à tabacs et de la brutalité de la police. Il s’agit de : Cheikh Ould Abidine, Mohamed Ould Sid’Ahmed, Boubacar Ould Yatma, Mariem Mint Cheikh, Aïcha Mint Ahmed Jiddou, Lemrabott Ould Moçhamed, Fatma Mint Breïk, Khadija Mint Maourou, Kowriya Mint Selmane, Baraketou Mint Samba.
Nouakchott, le 11 septembre 2010
Commission de Communication
Source: Biram
IRA- Mauritanie a été successivement informée, samedi 3 Septembre 2011, par MM. Elhaj Ould Yarg et Ivikou Ould Mohamed via notre avocat Maître Mohamed Ould Bilal et notre sympathisant Brahim ould Bolle, d’une affaire d’esclavage à Nouadhibou exercé par Mme Riv’a Mint Mahmady sur sept (7) frères qui sont respectivement Rabi’a née en1989, Mohamed, Aminetou (allaitant une fillette du nom de Riv’a , nom de la présumée esclavagiste), Hindou, Nana, Bouh et Metou).
Arrachées à leur mère Doueyda qui serait, dit-on, à Atar, d’aucuns de ces victimes vivaient séparées du reste de leurs frères et sœurs, du fait de leur présumée esclavagiste Riv’a qui les a distribuées aux membres de sa propre famille. Ainsi Aminetou et Mohamed vivaient depuis toujours esclaves chez Salma Mint Taleb Ethmane, l’une des tantes de Riv’a, à Dar Naïm (Nouakchott).
Metou était détenue par Dikala Mint Taleb Ethmane sœur de Salma Mint Taleb Ethmane, vivant a Tevragh Zeina, Nouakchott. Les deux tantes de Riv’a ne céderont les enfants esclaves qui étaient à leur disposition qu’à la suite de l’affaire du 13 décembre 2010. Elles les expédièrent chez leur oncle maternel des enfants esclaves, Hamoudi ould Salem, vivant au quartier 16 de Dar Naim a Nouakchott, en attendant de connaître le sort de Mouloumnine mint Bakar Vall ; cette dernière est la première personne arrêtée, jugée, condamnée et emprisonnée en Mauritanie suite a une dénonciation pour pratiques esclavagistes de la part d IRA Mauritanie.
Quant à Hindou, elle était aux mains de Ramiya Mint Mhamady épouse d’El Ghotob Ould Momma, charlatan, notable spirituel issu du nord du pays, homme politique proche du général Ould Abdel Aziz, ex maire et ex sénateur de son Etat. La petite Hindou est est restée assujettie a madame El Ghotob jusqu’à Samedi dernier quand cette affaire à éclaté a Nouadhibou, suite a une plainte rédigée aux noms des victimes par une femme arabo berbère, issue de l entourage de la présumée esclavagiste, et qui requiert l anonymat.
Notons que la mère des victimes, Doueida, est une esclave par ascendance, des familles Mhamady et Taleb Ethmane d ou le partage de la progéniture de Doueida, comme esclaves domestiques, entre les différents foyers issus de ces deux familles.
Vu la gravité de ce problème et la volonté aberrante de protéger les présumés esclavagistes a laquelle le pouvoir politique, les autorités administratives et judiciaires mauritaniennes nous ont toujours habitués :
- Nous réclamons non seulement que Riv’a, sa sœur Ramia et son mari ElGhotob, ses deux tentes, Salma et Deckala, filles de Taleb Ethmane soient mis aux arrêts pour les besoins de l’enquête, de la vérité et du fait de la gravité du crime lequel est la soumission à l’esclavage- travail sans repos et sans salaire au péril de la vie et de la scolarité des victimes, l exploitation sexuelle des sexuelle des mineurs et de leur force de travail-
- Exigeons la comparution de l’oncle des victimes Mahmoud, en l’occurrence tout comme sa sœur, la mère des fillettes Doueyda ;
- Réclamons une réquisition médicale pour examiner les sévisses sexuels et corporels subis par les victimes, notamment, Rabi’a l’aînée qui aurait été enceinte de viols ; et Aminetou, qui alète une fillette dont elle ne connait pas le père, a cause du viol dont elle a régulièrement fait l objet par plusieurs de ses maitres, un viol sacralise par les érudits de l Etat mauritanien et par la version locale et esclavagiste, toujours en vigueur dans le droit mauritanien et par la constitution du pays;
- Considérons que toute procédure juridique qui ne prend pas en compte l’implication de ces personnes comme nécessaire à la clarification de cette affaire rocambolesque est une procédure qui relève des mécanismes de l’impunité auxquels nous a habitués la justice ;
- Dénonçons l’attitude des autorités judiciaires qui multiplient les manœuvres dilatoires en vue de se défiler et diluer une affaire des plus abominables par son abjection et son ampleur à travers le sabordage des procédés d’enquête requise ;
- Nous nous érigeons contre les déclarations de satisfaction exprimées par certains éléments prétendant représenter des ONGs de défense des esclaves ; nous considérons que de tels propos constituent un faux témoignage et un coup dans le dos des victimes et des défenseurs des droits de l’homme ;
- Dénonçons avec énergie la répression barbare et aveugle perpétrée contre des manifestants non-violent qui réclamaient pacifiquement l’instruction en bonne et due forme de l’affaire au-delà de tout parti pris et dans le respect des droits ;
- Rappelons enfin que 10 personnes membres de IRA Mauritanie, dont 6 femmes, sont tombées blessées des suites du passage à tabacs et de la brutalité de la police. Il s’agit de : Cheikh Ould Abidine, Mohamed Ould Sid’Ahmed, Boubacar Ould Yatma, Mariem Mint Cheikh, Aïcha Mint Ahmed Jiddou, Lemrabott Ould Moçhamed, Fatma Mint Breïk, Khadija Mint Maourou, Kowriya Mint Selmane, Baraketou Mint Samba.
Nouakchott, le 11 septembre 2010
Commission de Communication
Source: Biram