(Reuters) - Nicolas Sarkozy a défendu sa politique d’immigration et indiqué que les gouvernements italien et espagnol avaient récemment demandé à la France d’organiser des expulsions collectives
Il a confirmé, lors de la première grande conférence de presse de son quinquennat, son souhait d’aller « jusqu’au bout d’une politique fondée sur les quotas » et de poursuivre son action pour expulser du territoire les immigrés illégaux. « Il ne s’agit pas d’inhumanité, il s’agit d’un Etat de droit. Dans un Etat de droit, on a des papiers », a déclaré le président français. « La politique des quotas, nous devons la mettre en oeuvre, en fonction des capacités d’accueil, d’intégration. »
En réponse aux critiques des défenseurs des droits de l’homme, Nicolas Sarkozy a ajouté : « Je ne permets pas que l’on dise de la France que nous traitons comme des criminels des gens qui n’ont pas de papier. Ce n’est pas vrai. » Bien que le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, n’ait pas atteint l’objectif de 25.000 expulsions en 2007, il a estimé que ses idées progressaient. Il a ainsi souligné que le président du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, avait « déclaré il y a un mois qu’il n’y aurait plus de régularisations massives », de même que Romano Prodi, qui dirige le gouvernement italien. « Ils m’ont demandé tous les deux que la France, l’Italie et l’Espagne procèdent à des expulsions collectives. Ce que les socialistes italiens, les socialistes espagnols font, vous ne croyez pas que la France doit le faire ? », a-t-il demandé.
Reuters
Il a confirmé, lors de la première grande conférence de presse de son quinquennat, son souhait d’aller « jusqu’au bout d’une politique fondée sur les quotas » et de poursuivre son action pour expulser du territoire les immigrés illégaux. « Il ne s’agit pas d’inhumanité, il s’agit d’un Etat de droit. Dans un Etat de droit, on a des papiers », a déclaré le président français. « La politique des quotas, nous devons la mettre en oeuvre, en fonction des capacités d’accueil, d’intégration. »
En réponse aux critiques des défenseurs des droits de l’homme, Nicolas Sarkozy a ajouté : « Je ne permets pas que l’on dise de la France que nous traitons comme des criminels des gens qui n’ont pas de papier. Ce n’est pas vrai. » Bien que le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, n’ait pas atteint l’objectif de 25.000 expulsions en 2007, il a estimé que ses idées progressaient. Il a ainsi souligné que le président du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, avait « déclaré il y a un mois qu’il n’y aurait plus de régularisations massives », de même que Romano Prodi, qui dirige le gouvernement italien. « Ils m’ont demandé tous les deux que la France, l’Italie et l’Espagne procèdent à des expulsions collectives. Ce que les socialistes italiens, les socialistes espagnols font, vous ne croyez pas que la France doit le faire ? », a-t-il demandé.
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