Liste de liens

Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

HUMAN RIGHTS WATCH, rapport sur la Mauritanie

Extrait du Rapport Avril 1994 CAMPAGNE DE TERREUR EN MAURITANIE LA CAMPAGNE DE REPRESSION DES NOIRS AFRICAINS SOUTENUE PAR L'ETAT

tortures, de viols, de vols de biens et de la destruction des documents d'identification officiels. Les personnes visées par ces expulsions étaient les cadres et les intellectuels, les propriétaires terriens de la vallée du fleuve Sénégal et les bergers nomades. Bien que les expulsions massives aient pris fin en 1990, l'armée a continué à expulser en plus petit nombre les Noirs mauritaniens; ceux-ci fuient toujours la Mauritanie et cherchent refuge au Sénégal ou au Mali.


HUMAN RIGHTS WATCH,  rapport sur la Mauritanie
Les terres qui longent la vallée du fleuve Sénégal sont au centre du conflit entre les Beydanes et les Négro-africains. Les gouvernements mauritaniens successifs ont essayé de prendre le contrôle de ces terres, une politique qui a résulté en des violations massives des droits de l'homme à l'encontre des Noirs et s'est caractérisée par des violences clairement soutenues par l'Etat et un manque total de respect pour les procédures légales.

De novembre 1990 à février 1991, de 500 à 600 prisonniers politiques négro-africains furent exécutés ou torturés à mort par les forces gouvernementales. Les victimes se comptaient parmi les quelque 2.500 Noirs arrêtés arbitrairement, détenus au secret et soumis à des sévices physiques particulièrement brutales.
L'esclavage existe toujours en Mauritanie, particulièrement dans les zones rurales.

Sa persistance est due à l'insuffisance des efforts du gouvernement pour éduquer les esclaves sur leurs droits et engager des poursuites contre ceux qui continuent à détenir des esclaves. Les esclaves qui essayent de s'enfuir sont quelquefois soumis à des châtiments et des tortures sévères. .

Les Négro-africains de Mauritanie sont victimes de politiques gouvernementales de facto discriminatoires, telles que l'arabisation forcée, qui, inévitablement, affectent gravement la jouissance de leurs droits civils et politiques. Les effets discriminatoires de l'arabisation se manifestent notamment par la suppression de la liberté d'expression et d'association des communautés noires.

Les droits de l'homme des Noirs de la vallée du fleuve Sénégal persistent à être violés par les militaires et les forces de sécurité qui recourent toujours aux assassinats aveugles, aux détentions arbitraires, à la torture, aux viols et aux passages à tabac. Rien n'indique qu'il existe une volonté de faire respecter les droits de l'homme. Alors que l'on assiste à moins d'exécutions depuis 1992, la population noire qui reste dans la région fait face à des difficultés énormes pour obtenir des documents d'identité, un emploi, des prêts bancaires ou des terres..

Les autorités mauritaniennes ont refusé de procéder à des enquêtes, d'engager des poursuites ou de punir les auteurs des abus graves, tels que les déportations et les massacres de prisonniers, en dépit de l'existence de nombreuses preuves impliquant directement plusieurs hauts responsables de l'administration mauritanienne à ces abus.

La presse indépendante est devenue plus dynamique depuis 1992. Les journalistes indépendants ont fait des enquêtes et écrit sur les abus, actuels et passés, perpétrés par le gouvernement. Cependant, ce dernier contrôle toujours la radio et la télévision. Integralité de l'excellent rapport de HRW:

Mardi 14 Juin 2016 - 13:15
Mardi 14 Juin 2016 - 13:15
hrw.org
Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte


Dans la même rubrique :