Le Sénégal est décidé à faire aboutir l’affaire Hissène Habré. Les experts de l’Union européenne dépêchés, du 21 au 25 janvier, à Dakar pour ‘analyser les besoins et pouvoir guider la réponse des Etats de l’Ue’ pour le financement du procès, en sont convaincus.
L’Union européenne est satisfaite de la manière dont le Sénégal gère le dossier de l’ancien président tchadien, Hissène Habré. La révélation est des experts de l’Union européenne (Ue) en mission au Sénégal du 21 au 25 janvier. En conférence de presse, hier, dans les locaux de la Commission de l’Ue à Dakar, le greffier de la Cour pénale internationale, Bruno Cathala, a affiché la bonne impression qu’ils ont ‘de la volonté des autorités sénégalaises à juger Hissène Habré. Nous avons noté une volonté politique pour faire avancer le dossier, mais aussi des capacités juridiques quasi totalement mises à jour’. Ce qui fait que, de son point de vue, ‘les conditions d'organisation du procès d’Hissène Habré au Sénégal seront bientôt remplies’.
Les experts de l’Union européenne expliquent que c’est suite à des rencontres avec les autorités politiques, notamment le ministère des Affaires étrangères, le cabinet du chef de l'Etat, les magistrats, la défense et la partie civile et des membres de la société civile qu’ils ont pu apprécier ‘l’engagement du Sénégal à organiser le procès de l’ancien président tchadien’. L’avis est partagé par le représentant spécial du président de la Commission de l'Union africaine (Ua) pour le procès d’Hissène Habré. Me Robert M. Dossou a, lui aussi, affiché son optimisme quant à la tenue du procès de l’ancien président tchadien en exil au Sénégal. Un optimisme d’autant plus fondé que ‘la modification de la loi pouvant permettre de juger Hissène Habré est presque terminée’.
Dépêchés pour ‘examiner les questions juridiques et administratives, notamment financières, liées à l’organisation du procès afin d’analyser les besoins et de pouvoir guider les réponses des Etats de l’Ue à la demande du Sénégal’, les experts techniques seront chargés, une fois de retour en Europe, de déterminer le montant de l’enveloppe financière à mettre à la disposition du Sénégal pour l’organisation du procès de Hisséne Habré.
Il reste, tout de même, que même si le Sénégal est engagé et que l’Europe va lui apporter son soutien, l’on ne peut dire avec exactitude le temps que durera ce feuilleton judiciaire, d’autant plus qu’’on ne peut pas savoir d'avance la durée de l'instruction, encore moins la date de la tenue du procès’, fait savoir le représentant spécial du président de la Commission de l'Union africaine (Ua). Me Robert M. Dossou précise, quand même, que ‘tout dépendra du travail de la justice sénégalaise, notamment le juge d'instruction qui sera nommé’.
Elh. Saïdou Nourou DIA
walfadjiri
L’Union européenne est satisfaite de la manière dont le Sénégal gère le dossier de l’ancien président tchadien, Hissène Habré. La révélation est des experts de l’Union européenne (Ue) en mission au Sénégal du 21 au 25 janvier. En conférence de presse, hier, dans les locaux de la Commission de l’Ue à Dakar, le greffier de la Cour pénale internationale, Bruno Cathala, a affiché la bonne impression qu’ils ont ‘de la volonté des autorités sénégalaises à juger Hissène Habré. Nous avons noté une volonté politique pour faire avancer le dossier, mais aussi des capacités juridiques quasi totalement mises à jour’. Ce qui fait que, de son point de vue, ‘les conditions d'organisation du procès d’Hissène Habré au Sénégal seront bientôt remplies’.
Les experts de l’Union européenne expliquent que c’est suite à des rencontres avec les autorités politiques, notamment le ministère des Affaires étrangères, le cabinet du chef de l'Etat, les magistrats, la défense et la partie civile et des membres de la société civile qu’ils ont pu apprécier ‘l’engagement du Sénégal à organiser le procès de l’ancien président tchadien’. L’avis est partagé par le représentant spécial du président de la Commission de l'Union africaine (Ua) pour le procès d’Hissène Habré. Me Robert M. Dossou a, lui aussi, affiché son optimisme quant à la tenue du procès de l’ancien président tchadien en exil au Sénégal. Un optimisme d’autant plus fondé que ‘la modification de la loi pouvant permettre de juger Hissène Habré est presque terminée’.
Dépêchés pour ‘examiner les questions juridiques et administratives, notamment financières, liées à l’organisation du procès afin d’analyser les besoins et de pouvoir guider les réponses des Etats de l’Ue à la demande du Sénégal’, les experts techniques seront chargés, une fois de retour en Europe, de déterminer le montant de l’enveloppe financière à mettre à la disposition du Sénégal pour l’organisation du procès de Hisséne Habré.
Il reste, tout de même, que même si le Sénégal est engagé et que l’Europe va lui apporter son soutien, l’on ne peut dire avec exactitude le temps que durera ce feuilleton judiciaire, d’autant plus qu’’on ne peut pas savoir d'avance la durée de l'instruction, encore moins la date de la tenue du procès’, fait savoir le représentant spécial du président de la Commission de l'Union africaine (Ua). Me Robert M. Dossou précise, quand même, que ‘tout dépendra du travail de la justice sénégalaise, notamment le juge d'instruction qui sera nommé’.
Elh. Saïdou Nourou DIA
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