L’avocat franco-espagnol Juan Branco est arrivé ce mardi matin 8 août à l’aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle. Il avait été expulsé lundi du Sénégal où il avait été interpellé et incarcéré en tant que défenseur de l’opposant Ousmane Sonko.
Juan Branco est arrivé ce mardi 8 août peu avant 9 h à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Des membres de sa famille et quelques soutiens l’y attendaient. « Juan Branco, tu es notre guerrier », lui a lancé une femme en le filmant et en le suivant, comme quelques autres, selon l’AFP.
L’avocat franco-espagnol, expulsé lundi 7 août du Sénégal, a levé le poing, mais ne s’est pas exprimé devant la presse. Il s’est engouffré dans un taxi dès sa sortie de l’aéroport. Juan Branco a pris depuis bientôt deux ans fait et cause pour Ousmane Sonko. Principal opposant au président Macky Sall, ce dernier a été arrêté le 28 juillet à un an de la présidentielle.
Interdit de séjour au Sénégal
En juin, il s’était attiré les foudres du pouvoir sénégalais en annonçant une plainte en France et une saisine de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye contre le président sénégalais pour « crimes contre l’humanité ».
Visé depuis mi-juillet par une enquête de la justice sénégalaise, interdit de séjour, l’avocat avait fait une apparition surprise, dimanche 30 juillet, à la conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko. Il avait ensuite été interpellé samedi 5 août en Mauritanie, après plusieurs jours de recherches.
Remis aux autorités sénégalaises, il avait été inculpé dimanche pour attentat, complot, diffusion de fausses nouvelles et actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, selon ses avocats. Il risquait jusqu’à la perpétuité.
Source : Ouest-France
Juan Branco est arrivé ce mardi 8 août peu avant 9 h à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle. Des membres de sa famille et quelques soutiens l’y attendaient. « Juan Branco, tu es notre guerrier », lui a lancé une femme en le filmant et en le suivant, comme quelques autres, selon l’AFP.
L’avocat franco-espagnol, expulsé lundi 7 août du Sénégal, a levé le poing, mais ne s’est pas exprimé devant la presse. Il s’est engouffré dans un taxi dès sa sortie de l’aéroport. Juan Branco a pris depuis bientôt deux ans fait et cause pour Ousmane Sonko. Principal opposant au président Macky Sall, ce dernier a été arrêté le 28 juillet à un an de la présidentielle.
Interdit de séjour au Sénégal
En juin, il s’était attiré les foudres du pouvoir sénégalais en annonçant une plainte en France et une saisine de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye contre le président sénégalais pour « crimes contre l’humanité ».
Visé depuis mi-juillet par une enquête de la justice sénégalaise, interdit de séjour, l’avocat avait fait une apparition surprise, dimanche 30 juillet, à la conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko. Il avait ensuite été interpellé samedi 5 août en Mauritanie, après plusieurs jours de recherches.
Remis aux autorités sénégalaises, il avait été inculpé dimanche pour attentat, complot, diffusion de fausses nouvelles et actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, selon ses avocats. Il risquait jusqu’à la perpétuité.
Source : Ouest-France