Un homme a ouvert le feu samedi 26 août dans un magasin de Jacksonville avant de se suicider. Ses trois victimes sont des personnes noires. Aux États-Unis, le week-end est à nouveau marqué par une série de fusillades, notamment dans le Massachusetts et l’Oklahoma.
Samedi après-midi, un homme blanc d’une vingtaine d’années qui “détestait les Noirs” a tué deux hommes et une femme dans un magasin Dollar General à Jacksonville, en Floride, rapporte The Washington Post. “Il a ciblé un groupe de personnes bien précis, à savoir les Noirs”, a expliqué le shérif de Jacksonville, T.K. Waters, lors d’une conférence de presse samedi dans la soirée.
Le tireur est entré dans le magasin peu après 13 heures, porteur d’un gilet pare-balles et d’un masque. Quelques minutes auparavant, il avait été aperçu, à quelques pâtés de maisons de là, sur le campus de l’université Edward Waters, un établissement “historiquement noir”, précise la chaîne CNN. Un agent du service de sécurité l’avait refoulé parce qu’il refusait de s’identifier et “l’incident a été signalé au bureau du shérif de Jacksonville”, précise un communiqué de l’université.
Peu avant l’attaque, le jeune homme avait envoyé un texto à son père lui demandant de vérifier son ordinateur. Découvrant alors une série de “manifestes” violemment racistes, celui-ci a décidé d’avertir la police, mais la fusillade avait déjà commencé. Le tueur a eu le temps de retourner son arme contre lui alors que les forces de l’ordre arrivaient sur les lieux. Les autorités ont diffusé des images de l’arme en question : un fusil de type AR-15 couvert de croix gammées blanches, indique le Washington Post.
“Nous avons ouvert une enquête fédérale sur les droits civiques et nous considérerons cet incident comme un crime de haine”, a indiqué Sherri Onks, agent spécial du FBI à Jacksonville. “La fusillade était à motivation raciste. Le salaud qui a fait ça a ciblé des gens en fonction de leur race, c’est totalement inacceptable”, a déclaré pour sa part Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, par ailleurs candidat à l’investiture du Parti républicain en vue de la présidentielle de 2024.
La propagande des suprémacistes blancs mise en cause
Cinq ans jour pour jour avant la tuerie de samedi, en 2018, une autre fusillade motivée par le racisme était survenue à Jacksonville lors d’un tournoi de jeux vidéo, tuant deux personnes et faisant onze blessés. Selon Donna Deegan, la maire de Jacksonville, le tireur fait allusion à cette précédente tuerie dans les manifestes qu’il a laissés derrière lui.
L’Anti-Defamation League, une association qui lutte contre le racisme, classe la Floride parmi les dix États américains où les groupes suprémacistes blancs et néonazis se montrent les plus actifs, notamment en diffusant de la propagande incitant à la haine, rappelle pour sa part le Washington Post.
Aux États-Unis, le week-end est à nouveau marqué par toute une série de fusillades, rapporte CNN. “Des coups de feu ont retenti dans plusieurs villes, mettant un terme brutal aux activités estivales habituelles.”
C’est notamment le cas à Boston, où sept personnes au moins ont été hospitalisées après des tirs survenus lors d’un festival caribéen. À Choctaw, dans l’Oklahoma, un match de football américain a dégénéré, faisant une victime de 16 ans tuée par balle ainsi que quatre blessés. À Joppatowne, dans le Maryland, quatre personnes ont également été tuées par des tirs samedi matin. La veille, deux femmes avaient été blessées par balle à Chicago alors qu’elles assistaient à un match de baseball.
Source : Courrier international
Samedi après-midi, un homme blanc d’une vingtaine d’années qui “détestait les Noirs” a tué deux hommes et une femme dans un magasin Dollar General à Jacksonville, en Floride, rapporte The Washington Post. “Il a ciblé un groupe de personnes bien précis, à savoir les Noirs”, a expliqué le shérif de Jacksonville, T.K. Waters, lors d’une conférence de presse samedi dans la soirée.
Le tireur est entré dans le magasin peu après 13 heures, porteur d’un gilet pare-balles et d’un masque. Quelques minutes auparavant, il avait été aperçu, à quelques pâtés de maisons de là, sur le campus de l’université Edward Waters, un établissement “historiquement noir”, précise la chaîne CNN. Un agent du service de sécurité l’avait refoulé parce qu’il refusait de s’identifier et “l’incident a été signalé au bureau du shérif de Jacksonville”, précise un communiqué de l’université.
Peu avant l’attaque, le jeune homme avait envoyé un texto à son père lui demandant de vérifier son ordinateur. Découvrant alors une série de “manifestes” violemment racistes, celui-ci a décidé d’avertir la police, mais la fusillade avait déjà commencé. Le tueur a eu le temps de retourner son arme contre lui alors que les forces de l’ordre arrivaient sur les lieux. Les autorités ont diffusé des images de l’arme en question : un fusil de type AR-15 couvert de croix gammées blanches, indique le Washington Post.
“Nous avons ouvert une enquête fédérale sur les droits civiques et nous considérerons cet incident comme un crime de haine”, a indiqué Sherri Onks, agent spécial du FBI à Jacksonville. “La fusillade était à motivation raciste. Le salaud qui a fait ça a ciblé des gens en fonction de leur race, c’est totalement inacceptable”, a déclaré pour sa part Ron DeSantis, le gouverneur de Floride, par ailleurs candidat à l’investiture du Parti républicain en vue de la présidentielle de 2024.
La propagande des suprémacistes blancs mise en cause
Cinq ans jour pour jour avant la tuerie de samedi, en 2018, une autre fusillade motivée par le racisme était survenue à Jacksonville lors d’un tournoi de jeux vidéo, tuant deux personnes et faisant onze blessés. Selon Donna Deegan, la maire de Jacksonville, le tireur fait allusion à cette précédente tuerie dans les manifestes qu’il a laissés derrière lui.
L’Anti-Defamation League, une association qui lutte contre le racisme, classe la Floride parmi les dix États américains où les groupes suprémacistes blancs et néonazis se montrent les plus actifs, notamment en diffusant de la propagande incitant à la haine, rappelle pour sa part le Washington Post.
Aux États-Unis, le week-end est à nouveau marqué par toute une série de fusillades, rapporte CNN. “Des coups de feu ont retenti dans plusieurs villes, mettant un terme brutal aux activités estivales habituelles.”
C’est notamment le cas à Boston, où sept personnes au moins ont été hospitalisées après des tirs survenus lors d’un festival caribéen. À Choctaw, dans l’Oklahoma, un match de football américain a dégénéré, faisant une victime de 16 ans tuée par balle ainsi que quatre blessés. À Joppatowne, dans le Maryland, quatre personnes ont également été tuées par des tirs samedi matin. La veille, deux femmes avaient été blessées par balle à Chicago alors qu’elles assistaient à un match de baseball.
Source : Courrier international