Le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz a assuré vendredi soir, lors d’un débat télévisé transmis en direct sur la Télévision de Mauritanie, que personne n’est exclu de l’enrôlement et que ceux qui sont en train de décrier son projet qui a coûté plus de 18 millions d’euros ne sont que des oiseaux de mauvais augure.
"Ce que nous sommes en train de faire, c’est un état civil fiable et nous ne sommes pas entrain de faire un recensement. Nous devons faire la part des choses. Il y’a une différence entre recenser les populations de Mauritanie et faire un état civil fiable qui va s’installer dans la durée", a précisé Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Tous les mauritaniens seront enrôlés mais nous ne voulons pas revenir en arrière et refaire les mêmes erreurs du passé", a-t-il dit. "Personne n’est exclu", assure Mohamed Ould Abdel Aziz pour battre en brèche l’idée selon laquelle les négro-mauritaniens seraient écartés de l’enrôlement.
"On a recensé plus de mauritaniens dans le Gorgol et le Brakna qu’à Nema, Atar, Nouadhibou. Les données sont là. Nous avons par exemple à Kaédi plus de 4000 inscrits alors qu’à Nema, nous avons plus de 2000 inscrits. Pourtant, Nema est plus peuplé que le Gorgol. Au Brakna, nous avons enregistré quelque chose comme 3000 ou 4000 inscrits alors que dans les autres régions, on est à 2000, 1500, 1100", explique le Président de la République.
Mohamed Ould Abdel Abdel Aziz s’est voulu rassurant à propos de l’enrôlement des populations. "Ce n’est pas de la discrimination. Mais, certains le souhaiteraient bien. Nous avons malheureusement des gens, des partis politiques qui sont toujours à la recherche de problèmes. A chaque fois que l’on veut faire quelque chose de bien pour le pays ou que l’on est sensé le faire, on le retourne et on ne voit que le côté parfois infime pour le faire sortir et le mettre en exergue", a-t-il déclaré.
A en croire Mohamed Ould Abdel Aziz, cet enrôlement des populations permettra à la Mauritanie de se doter d’un Etat civil fiable "qui ne souffrira pas de mauvaises manipulations". "Nous avons arrêté plusieurs personnes qui ne faisaient que trafiquer des actes de naissance signés et cachetés par quelques maires ou officiers d’Etat civil", ajoute-t-il.
"Qu’on soit très clair"
A propos de la nationalité, Mohamed Ould Abdel Aziz s’est voulu être très clair. "On ne peut pas avoir une autre nationalité et être en même temps mauritanien. Non, ce n’est pas possible", a-t-il dit en réaction aux manifestants mauritaniens vivant en France.
"Mais, il faudrait qu’on change peut-être la loi. Si, un jour, les mauritaniens voudraient avoir une, deux, trois, quatre, cinq ou vingt nationalités, ils n’ont qu’à faire promulguer une loi qui le permet. Avant, tout mauritanien qui parvenait à avoir une autre nationalité, perdait automatiquement sa nationalité. Je l’ai améliorée un peu en disant : un mauritanien qui a une autre nationalité peut demander à garder sa nationalité mauritanienne. Ce n’est qu’une possibilité", précise Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il ajoute : "On n’a pas dit que nous n’allons pas recenser tous les mauritaniens qui sont en France. Mais, faudrait-il qu’ils soient mauritaniens. Un mauritanien qui se retrouve en France et qui prend la nationalité française n’est plus un mauritanien tant qu’il n’a pas demandé à garder sa nationalité. C’est pourquoi nous avons demandé aux mauritaniens qui sont à l’extérieur de nous présenter leur carte de séjour s’ils veulent se faire enrôler".
Le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz s’est dit ne pas comprendre "toute cette campagne d’intoxication que les gens sont en train de faire". Selon lui, elle n’a pas raison. Dans la foulée, Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé que les étrangers vivant en Mauritanie seront aussi recensés.
Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
Source: CRIDEM
"Ce que nous sommes en train de faire, c’est un état civil fiable et nous ne sommes pas entrain de faire un recensement. Nous devons faire la part des choses. Il y’a une différence entre recenser les populations de Mauritanie et faire un état civil fiable qui va s’installer dans la durée", a précisé Mohamed Ould Abdel Aziz.
"Tous les mauritaniens seront enrôlés mais nous ne voulons pas revenir en arrière et refaire les mêmes erreurs du passé", a-t-il dit. "Personne n’est exclu", assure Mohamed Ould Abdel Aziz pour battre en brèche l’idée selon laquelle les négro-mauritaniens seraient écartés de l’enrôlement.
"On a recensé plus de mauritaniens dans le Gorgol et le Brakna qu’à Nema, Atar, Nouadhibou. Les données sont là. Nous avons par exemple à Kaédi plus de 4000 inscrits alors qu’à Nema, nous avons plus de 2000 inscrits. Pourtant, Nema est plus peuplé que le Gorgol. Au Brakna, nous avons enregistré quelque chose comme 3000 ou 4000 inscrits alors que dans les autres régions, on est à 2000, 1500, 1100", explique le Président de la République.
Mohamed Ould Abdel Abdel Aziz s’est voulu rassurant à propos de l’enrôlement des populations. "Ce n’est pas de la discrimination. Mais, certains le souhaiteraient bien. Nous avons malheureusement des gens, des partis politiques qui sont toujours à la recherche de problèmes. A chaque fois que l’on veut faire quelque chose de bien pour le pays ou que l’on est sensé le faire, on le retourne et on ne voit que le côté parfois infime pour le faire sortir et le mettre en exergue", a-t-il déclaré.
A en croire Mohamed Ould Abdel Aziz, cet enrôlement des populations permettra à la Mauritanie de se doter d’un Etat civil fiable "qui ne souffrira pas de mauvaises manipulations". "Nous avons arrêté plusieurs personnes qui ne faisaient que trafiquer des actes de naissance signés et cachetés par quelques maires ou officiers d’Etat civil", ajoute-t-il.
"Qu’on soit très clair"
A propos de la nationalité, Mohamed Ould Abdel Aziz s’est voulu être très clair. "On ne peut pas avoir une autre nationalité et être en même temps mauritanien. Non, ce n’est pas possible", a-t-il dit en réaction aux manifestants mauritaniens vivant en France.
"Mais, il faudrait qu’on change peut-être la loi. Si, un jour, les mauritaniens voudraient avoir une, deux, trois, quatre, cinq ou vingt nationalités, ils n’ont qu’à faire promulguer une loi qui le permet. Avant, tout mauritanien qui parvenait à avoir une autre nationalité, perdait automatiquement sa nationalité. Je l’ai améliorée un peu en disant : un mauritanien qui a une autre nationalité peut demander à garder sa nationalité mauritanienne. Ce n’est qu’une possibilité", précise Mohamed Ould Abdel Aziz.
Il ajoute : "On n’a pas dit que nous n’allons pas recenser tous les mauritaniens qui sont en France. Mais, faudrait-il qu’ils soient mauritaniens. Un mauritanien qui se retrouve en France et qui prend la nationalité française n’est plus un mauritanien tant qu’il n’a pas demandé à garder sa nationalité. C’est pourquoi nous avons demandé aux mauritaniens qui sont à l’extérieur de nous présenter leur carte de séjour s’ils veulent se faire enrôler".
Le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz s’est dit ne pas comprendre "toute cette campagne d’intoxication que les gens sont en train de faire". Selon lui, elle n’a pas raison. Dans la foulée, Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé que les étrangers vivant en Mauritanie seront aussi recensés.
Babacar Baye Ndiaye
Pour Cridem
Source: CRIDEM