sénatoriales en janvier 2007, a-t-on appris hier de source du Comité interministériel chargé du processus démocratique.
Le Comité, une des trois structures créées par la junte militaire au pouvoir pour réfléchir sur les moyens de sortir de la période d'exception consécutive au coup d'Etat du 03 août dernier, a, par ailleurs, proposé la révision des listes électorales ou même l'organisation d'un nouveau recensement de la population. Il a en outre recommandé la mise en place d'une Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour la transparence de toutes les consultations, estimant que seule une telle structure, "composée de personnalités qui s'imposent par leur intégrité à tous les Mauritaniens", peut être un gage de transparence des scrutins électoraux dans le pays.
Cette Ceni, qui devrait être responsable de l'organisation et de la proclamation des résultats électoraux, fonctionnera sur le modèle d'une administration indépendante dotée de l'autonomie financière, selon le rapport du Comité présenté par le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, qui a fait noter le caractère provisoire du document, "en attendant la concertation élargie à tous les acteurs politiques pour une formule définitive".
Le Comité, une des trois structures créées par la junte militaire au pouvoir pour réfléchir sur les moyens de sortir de la période d'exception consécutive au coup d'Etat du 03 août dernier, a, par ailleurs, proposé la révision des listes électorales ou même l'organisation d'un nouveau recensement de la population. Il a en outre recommandé la mise en place d'une Commission électorale nationale indépendante (Ceni) pour la transparence de toutes les consultations, estimant que seule une telle structure, "composée de personnalités qui s'imposent par leur intégrité à tous les Mauritaniens", peut être un gage de transparence des scrutins électoraux dans le pays.
Cette Ceni, qui devrait être responsable de l'organisation et de la proclamation des résultats électoraux, fonctionnera sur le modèle d'une administration indépendante dotée de l'autonomie financière, selon le rapport du Comité présenté par le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ahmed Ould Mohamed Lemine, qui a fait noter le caractère provisoire du document, "en attendant la concertation élargie à tous les acteurs politiques pour une formule définitive".