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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

ENCORE LES DEUX « EXTREMISMES ! »

Par Thierno Wothie Touré - Berlin - Allemagne


ENCORE LES DEUX « EXTREMISMES ! »

- La leçon des néoconservateurs :


Les « extrémistes arabes » mauritaniens, sans tenir l’étoffe ni la taille des néoconservateurs classiques ont intégré et développé le credo de ces derniers en tropicalisant à merveille leurs pratiques. Evidemment les classiques ont vu leur courant naitre d’abord pour des besoins de pure « économie ultra libérale », mais une fois investis par des gourous idéologiques et « politiques », ils impulsèrent une stratégie à même de satisfaire leur dessein de « conquête planétaire »...au service bien entendue de l’économie ultra libérale! Les « motivations locales » de nos néoconservateurs (entendez les « extrémistes arabes mauritaniens ») ne sont guère très différentes. Mais quelqu’un dira : quel lien existe-t-il entre un néoconservateur et un Nassériste? Je répondrai plusieurs !


De l’Indonésie au Maroc, d’Helsinki à Hararé, trois crédos dominent et caractérisent le mode de penser et d’actuation néoconservateur :
- Accuser l’adversaire/ennemi de ses propres pêchés originelles.
- Répéter le mensonge plusieurs fois (car à force de le répéter il finit par s’imposer comme vérité).
- L’injure à propension à l’adversaire/ennemi.


Mais en plus de ces trois crédos, nos « néoconservateurs », plus ingénieux que tous les classiques, ont ajoute à leur viatique un troisième de plus redoutable pour leur adversaire : exagérer le mensonge.


Pour s’en convaincre, écoutons le nouveau maitre à penser des « extrémistes arabes » de Mauritanie, ce fameux « professeur » dont je ne veux même pas me souvenir du nom: il dit sans rougir qu’il «y a plus de 800.000 sénégalais en Mauritanie» ou encore une ineptie du genre ; nos compatriotes rapatriés du Sénégal durant les évènements de 1989, ont laissé « plus de 500 Milliards de Cfa » dans les banques de ce pays ! Quelqu’un animé un tant soit peu de bonne foi, peut-il soutenir de telles fadaises ? Car tout le monde sait que le dépôt total des banques sénégalaises attendrait à peine ce chiffre et que si réellement notre population est de 3 millions d’habitants (ce dont je doute, le chiffre doit être revu à la baisse), on ne pourrait admettre la présence de 800.000 sénégalais sur notre sol, que si on considère que plusieurs centaines de milliers de mauritaniens sont aussi...des sénégalais. C’est ce que vient à dire ce monsieur, par ce parfait mensonge. Mentir en insinuant, en exagérant de forme déconcertante, pour les esprits normaux, avec en prime cette double « vertu » dévastatrice : « démoraliser » l’adversaire qui ne sait que faire face à l’énormité de telle affirmation, et galvaniser ses propres coreligionnaires ! Eh oui ! c’est bien ce que ce monsieur dit en public, à la lumière du jour ! Il est aisé d’imaginer ce qu’il dira en privé !


Mais le nationalisme arabe extrémiste n’en a cure de cela, ce qui compte c’est la fin, tous les moyens sont peu et sont bons. Si un délinquant attaque à Dakar un paisible commerçant maure et le tue pour lui voler le butin commercial de la journée, pour la propagande baathiste, ce seront deux « gendarmes sénégalais » venus aider des voleurs, « qui ont tiré sur notre pauvre compatriote » ! C’est dans ce climat de nauséabonde manipulation des faits que nous avons tous vécu les malheureux événements de 1989. Et ainsi nous vivrons longtemps, longtemps encore que nous n’aurons pas imagine intelligemment les formes adéquates pour dompter cette épidémie de pensée qui s’est incrustée dans notre corps social, plus profondément que nous le pensons, et à la faveur surtout des 20 dernières années du régime de Ould Taya.


Naturellement les premiers à faire les frais cette politique du « ne me regarde pas que je t’accuse de mes maux » furent les Flam. En effet, comment un mauritanien doué de sens critique et un tant soit peu instruit peut-il penser et soutenir qu’un autre mauritanien (aussi aigri et révolté qu’il soit) soit capable de participer avec des étrangers ou de diriger ces derniers, dans des opérations de liquidation de ses propres compatriotes à l’extérieur du territoire national ? Et pourtant c’est de ce crime abominable que les « nationalistes arabes » accusent les Flam ! C’est à se demander si nous avons affaire à des gens au fait de nos us et coutumes, à des gens nés à Tintane, Atar ou Keur-Macene ou à des personnes nées à Bassorah ou Alep ! En réalité ces gens là n’ont de mauritaniens que la présence de leur corps sur notre sol national, mais le c½ur et l’esprit ailleurs, parce que leur esprit est d’ailleurs !


Dans leur vodu idéologique collectif, les mauritaniens noirs sont des « sénégalais qui ont envahi la Mauritanie » donc il est presque « normal qu’ils participent au pillage des maures au Sénégal », d’où l’accusation faite aux Flam. Il ne faut pas aller chercher plus loin « l’explication », elle est aussi simple que ça. Car plus le message est simple plus il « passe ». Mais il faut reconnaitre que les Flam ont peu fait pour laver cette affront, cette ignominie versées sur elles, pour ne pas dire qu’elles n’ont rien fait du tout, tellement la double vertu a fonctionné. Sinon comment croire que par simple fait de dire « visitez notre site et vous verrez que ce qu’on raconte est du mensonge », ou encore « lisez le vrai manifeste et vous saurez que nous en sommes pas ce que l’on raconte ». Comment peut-on croire pouvoir réparer tel tort par deux petites phrases dite du bout des lèvres, par depit ou par dedain ?


Ne nous y trompons pas. Quand bien même les gens seraient « bien intentionnés » (ce qu’il faudrait démontrer) et iraient visiter le site ou lire le manifeste, le vrai, ils diront ensuite : magie ! Comme les incroyants avait dit au prophète (PSL) quand, par dépit gestuel il fit fendre la lune ! Non seulement ils crieront eux aussi : magie ! mais se rendront compte de la réalité, ce qui davantage « endurcira leur coeur » et leur incitera à plus de « rigueur » dans leur combat !


L’objectif du « nationaliste extrémiste » maure est de dominer la Mauritanie , l’objectif du « nationalisme extrémiste » noir est l’instauration d’une Mauritanie plurielle et juste. On n’a pas besoin ni d’incantation ni de bible pour l’expliquer, il suffit simplement de le tenir présent à l’esprit et de le rappeler à la manière, je suis tente de dire…des néoconservateurs ! Cela est d’autant plus aisé que la réalité quotidienne le démontre amplement. Ce sont donc deux projets de sociétés opposés dans leur essence et dans leurs fins. Mais comme tous projets sociaux antagoniques, le dialogue et l’entente dans une même société est toujours possible, si des préalables sont établis. Le nationalisme « extrémiste arabe » est organise et dispose d’énormes moyens. Il a occupe le pouvoir ces 20 dernières années, son potentiel de danger est plus grave que tout autre prétendu nationalisme noir, car celui-ci s’il existerait aurait au moins le bénéfice du doute dans l’exercice éventuel du pouvoir. C’est comme pour l’esclavage, pour des nécessités du « politiquement correcte » même les militants antiesclavagistes ne sont tranquilles et contents que quand ils dénoncent aussi l’esclavage « chez les noirs » alors que tout le monde sait que l’unique esclavage réel qui existe, qui fait mal, c’est celui présent et pratiqué par nos compatriotes maures. Il nous faut vraiment beaucoup de dose d’objectivité pour parler correctement et utilement de nos problèmes.


Du racisme des hommes et de celui de l’Etat :




Le « problème » du racisme en Mauritanie existe, qu’il soit réel ou fictif, il existe ! Dans les relations sociales, pour «le facteur politique » qui détermine en général les grandes « lignes de comportement » des individus, un problème n’est pas un problème parce qu’il existe sinon parce que, très souvent, «on pense qu’il existe » !! Et dans la majeure partie des cas, il est encore plus difficile de guérir la « sensation d’existence » d’un problème qu’éradiquer le problème en soi !


Mais en Mauritanie, tout observateur de bonne foi sait qu’il existe une discrimination raciale (pour utiliser un euphémisme) au détriment des noirs. Et pire, l’élite politique maure dans sa majorité nie l’existence cette discrimination ou si nous voulons ce racisme. Les noirs dans leur écrasante majorité pensent que l’Etat de Mauritanie est raciste. Chez nous les pulars, cette « conviction » est résumée le plus souvent par cette phrase lapidaire et dramatique : « leydi safalbés » ! quand on veut critiquer ou désapprouver une action d’un compatriote maure, mais le plus souvent dans le sens de « l’incivisme » de ladite action. Je dis lapidaire parce qu’elle n’est pas le fruit d’une réflexion profonde, et dramatique, en ce qu’elle dénote de sentiment de « démission » de notre communauté.


Mais au delà de ces considérations presque épidermiques, il faut reconnaitre que quand bien même il n’existerait pas point de racisme dans notre pays, le seul fait que des milliers de citoyens pensent qu’il existe, devrait déjà être une source de préoccupation de tout gouvernant sérieux, juste et soucieux pour la paix dans son pays. Ce seul fait aurait du être considéré comme un problème grave à prendre à bras le corps. Mais que voit-on chez la classe politique dominante ? Un exercice constant de rejet de revers de main de telles allégations si ce n’est une velléité de persécution de ses « auteurs » comme de véritables « criminels et ennemis de la nation ».


La thèse très souvent galvaudée est que les mauritaniens dans leur majorité abhorrent le racisme, que seul quelque « extrémistes » en ferait un fond de commerce politique. Cette thèse serait défendable si sa vérification était possible à l’aune de notre histoire récente. Car si réellement il n’était question que de problème crée par quelques « extrémistes », on aurait compté chez nous avec ce j’appellerai un «centre politique » (qui n’existe pas et n’a jamais existé) en matière d’antiracisme. Les événements de 1989 l’ont amplement démontré. Il n’y a pas d’une part des « extrémismes des deux bords » et de l’autre une « majorité écrasante » qui les fustige et les condamnent ! Non ! Ces douloureux événements ont montre que la quasi totalité de nos compatriotes maures ont fait comme on dit « les morts », s’ils n’ont pas soutenus avec enthousiasme (pour certains) les forfaits du régime de Ould Taya.


Cette réaction générale de nos compatriotes maures aurait pu être « comprise » au tout début de la crise, et encore ! quand un conflit potentiel et imminent avec le Sénégal etait presque inscrit dans la logique des événements. Mais les faits ont demontré par la suite dans le temps (pendant presque 20 ans) que cette position était « consciente » et librement assumée par la majorité de nos compatriotes « blancs ».


Evidemment certains retorquent encore qu’il y a aussi des noirs qui avaient soutenus Ould Taya ! Et c’est vrai ! Mais ces noirs n’ont pas soutenu Ould Taya pour être des « racistes » (comme d’ailleurs ne sont pas des racistes tous les maures qui ont soutenus Ould Taya) mais ils l’ont soutenu (probablement) , ces noirs là, pour être des « traitres à la cause noire » chose très différente du racisme ! Et comme il s’agit ici du racisme, on peut aisément les passer sous silence ! A l’exception très notable des membres du MDI, et encore ! parce que la totalité de ceux-ci, si je ne m’abuse, finirent dans les rangs du PRDS, à l’exception de Ould Yessa, dont je salue au passage la suite dans les idées… en tout cas sur cette question en concret, la majorité donc de nos compatriotes maures ont fait motus et bouche cousue !


Une « majorité antiraciste » n’existe donc pas en Mauritanie, parce que simplement nos compatriotes maures ont démissionné depuis longtemps sur ce chapitre (comme par miracle du à une recomposition générationnelle- n’oublions jamais que Maaouya a gouverné pendant 20 ans notre pays, après Ould Daddah, Ould Saleck, Ould Louly, Ould Bouceif, Ould Haidalla, rien que des Oulds- je suis desolé, mais c’est sans aucune pointe d’ironie pejorative !) Or toute majorité politique, économique, sociale, toute majorité tout court, qui ne compte pas avec la majorité de nos compatriotes maures, ne peut se proclamer comme telle en tout cas dans le sens de pouvoir influer ou donner du point sur la table pour se faire entendre sur le chapitre du racisme.


Il est vrai que beaucoup de nos compatriotes noirs sont restés et restent encore passifs devant un tel état de faits, que les extrémistes arabes « expliquent » comme résultant de l’inexistence même de la discrimination. Comme si on pouvait en plus reprocher aux victimes, leur condition de victimes, et que le courage qu’implique le combat soit une obligation inhérente à l’être humain ! Non ! Le courage qu’implique l’engagement et le sens du sacrifice subséquent pour combattre l’injustice sont des facultés comme l’est la couardise, et que dans tous les cas, l’absence de réaction dans un sens ou dans l’autre ne saurait expliquer ou justifier l’absence de cette injustice.


Mais plus que l’inexistence de cette majorité sociale contre l’injustice, contre le racisme, ce qui importe par ailleurs c’est de savoir le pourquoi de son inexistence, chose que nos sociologues doivent étudier et expliquer, et qui nous permettra d’avancer dans le sens d’une société plus tolérante. D’ores et déjà on peut citer l’arabisation forcenée qui favorisé l’éclosion « d’idéologie nouvelles et étrangères » à notre chère Mauritanie.


En Mauritanie donc il n’y a pas de « majorité antiraciste », si elle existe elle n’est ni plus ni moins qu’une une masse opaque, acritique et docile qui se range derrière le chef comme un troupeau ! Je le dis avec beaucoup de clémence, car on ne peut prétendre entrer dans le c½ur des gens pour mesurer ce qu’ils sentent, ni dans leur esprit pour savoir ce qu’ils pensent, mais on peut constater les faits. On ne peut pas non plus obliger aux hommes à s’aimer entre eux, mais on a le devoir de les contraindre à se respecter les uns aux autres. Et c’est à l’Etat qu’incombe la tache de faire de cette obligation de respect une règle de convivialité entre les citoyens. S’il ne le fait c’est qu’il est au meilleur de cas un complice et au pire l’instigateur !


Si un citoyen qui se sent lésé pour quelque motif qu’il soit, ne trouve auprès des préposés de l’Etat que « mépris » comme toute réponse à ses récriminations, si l’Etat, par intermédiaire de ses préposés ne prend aucune mesure pour sanctionner des cas fragrants d’injustice, de racisme, d’exclusion et de favoritisme ou de spoliation de biens ou de personnes sur la base de la couleur des citoyens, le moins que l’on puisse dire de cet Etat, c’est qu’il en porte la responsabilité, soit par sa passivité, soit par son « ignorance » des faits (ce qui est encore pire car l’Etat doit tout savoir !). Le moins qu’on puisse dire donc est que cet Etat est responsable et/ou instigateur. Il n’est pas besoin de recourir aux déportations ou aux exécutions des militaires ou aux cas d’esclavages avérés pour asseoir la « culpabilité » de l’État.


Pour résumer d’ailleurs cette dichotomie, cette « dialectique » entre Etat et individus dans le domaine de la discrimination, il suffit de recourir à l’argumentaire de « racisme d’Etat » devant un compatriote maure. A chaque fois qu’on dénonce cette pratique devant un compatriote « blanc », un tant soit peu informé et ouvert à la discussion, la première réaction est la banalisation, ensuite l’indignation ! Si l’Etat était réellement de tous, telle « accusation » ne devrait pas provoquer d’indignation plus qu’elle n’en provoquerait pour celui qui la formule, car l’Etat serait de « nous tous »…Non ! c’est que dans notre inconscient collectif, l’état est maure… « leydi safalbés » !!. Cette fameuse lapidaire prend ici tous ses effets au sens propre comme au sens figuré ! Le racisme est ainsi sujet tabou, comme l’esclavage, et tout le reste, aussi longtemps que ceux qui le pratiquent n’auraient pas décidé qu’il ne l’est plus du tout!


Il faut tout de même admette que « notre racisme » n’est pas comme les autres. Cela ne lui donne aucune circonstance atténuante, loin s’en faut, mais il faut l’admettre. La Mauritanie n’est ni l’Afrique du Sud des Bohers, ni les USA des années des « droits civiques ». C’est pire que cela, parce que difficile d’expliquer et de comprendre pour quelqu’un peu au fait de nos réalités. Notre histoire commune a forgé des liens entre nos communautés que toute explication de notre passé récent déprime. Une honte énorme s’empare de nous, et nous cherchons à nous voiler du drap de la « pudeur » historique pour ne pas voir ou sentir la réalité présente.


Je dis que notre racisme est pire parce qu’il est « invisible » contrairement en Afrique du Sud et aux USA d’alors. Il n’est pas inscrit dans nos textes et pour cause, parce qu’il est gravé désormais dans notre « mémoire collective ». Il est caché sous les épaisses moquettes de nos salons, au fond du verre de the que nous offre une « servante ». Il est pire parce qu’on ne « peut le toucher du doigt » ce qui lui permet de sévir impunément à l´oeil d’un observateur étranger, et facilite sa réfutation à son auteur intrépide.


Dans ce contexte, établir le « racisme d’Etat », je ne parle même pas de celui des individus qui est à l’origine du premier, est une tache gigantesque. Car le racisme existe d’abord chez l’individu, et ce n’est que pour le conforter et le maintenir que ces individus par conspiration consciente ou implicite le projettent sur des structures à même de leur garantir la pérennité de leur barbarie. L’Etat se cesse alors d’être une entité de « consensus » parce que conçu et mu par les pulsions de ses serviteurs, au regard desquels la « chose publique » en général est au service exclusif de cet idéal de de « superiorite » et donc de domination. C’est un « Etat inconscient » aussi longtemps que ses « serviteurs » dans l’administration et dans la justice (deux piliers fondamentaux pour la garantie à l’égalité en droit et devoirs de tous les citoyens) n’auraient pas fait pénitence.


Tant que nous n’aurons pas recélé en nous mêmes des anticorps sociaux suffisants pour invertir cette donne, tant que l’Etat n’aura pas recouvré sa virginité universelle et première et aura défini le racisme de forme claire, mis en place des mécanismes propres à le réprimer conséquemment, notre Etat sera raciste, car il est avéré qu’en son sein, et aux niveaux les plus élevés, sévissent des proposés dont l’idéologie avouée est profondément raciste et que les faits de tous les jours ont démontré que « l’Etat n’a rien fait pour y remédier ». Pire que cela, ces « serviteurs » ont presque établi une sorte de « protocole de sion » pour s’emparer de l’âme de notre patrie commune.

(A SUIVRE)

Source: Flamnet
Samedi 11 Août 2007 - 12:48
Samedi 11 Août 2007 - 12:51
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