Le palais des congrès de Nouakchott vient d’abriter, la cérémonie de clôture du dialogue politique lancé, il y a un mois déjà, entre APP de Messaoud Ould Boulkheir, El Wiam de Boydiel Ould Houmeid, de Sawab et enfin du Hamam du Colonel Ould Lekhal, et la majorité présidentielle, une galaxie qui grouille autour du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Après moult couacs et reports de signature officielle, les deux partis ont réussi à concocter un accord politique « historique consensuel». Et comme l’a dit quelqu’un la montagne n’a pas accouché d’une souris, mais plutôt d’un « bon accord ».
Comme lors de l’ouverture de ces pourparlers, Mohamed Ould Abdel Aziz, son gouvernement, les partis qui le soutiennent mais aussi les staffs des partis de l’opposition ayant pris part au dialogue ont tenu à marque de leur présence à cette cérémonie.
Une cérémonie qui a permis de remarquer la présence de nombreuses figures du régime qualifié de « gabegique » de Ould Taya. Avec du vieux, le président autoproclamé des pauvres est en train de recycler presque l’ensemble des zombies du PRDS, militaires y compris.
Avant de revenir sur l’ensemble des points objets du présent accord, il importe de souligner que les deux partis se sont entendus sur les meilleurs moyens d’organiser et de gérer les élections afin d’éviter des contentieux électoraux qui font des vagues en Afrique. Dans ce souci, une CENI paritaire et indépendante sera créée.
Elle aura la lourde charge de préparer et de proclamer les résultats, ce qui met out les services du ministère de l’intérieur qui n’auront qu’a s’occuper de l’aspect matériel du scrutin au niveau des circonscriptions administratives.
Il est à noter l’âge des membres de la CENI ne doit pas être en deçà de 60 ans, ce qui n’ pas manqué de susciter une grogne dans la salle et un sourire presque gêné du président des pauvres ayant proclamé son souci de renouveler la classe politique et soutenant même la création d’un parti pour les jeunes.
Relativement à l’institution de l’opposition, les deux partis ont décidé de ne la confier qu’à un maire ou un député. Les résultats des élections présidentielles ne confèrent cette charge à un candidat. Ahmed Ould Daddah doit se préparer donc à libérer la place pour probablement, Messaoud Ould Boulkheir.
L’unité nationale a fait l’objet d’une attention particulière des deux parties qui ont réitéré la primauté de la langue arabe à côté de laquelle le Pular, le wolof et le Soninké trouveront leur place. Rien de nouveau ici, en tout cas. Contrairement quand même à l’ouverture du dialogue, les journalistes de ces langues ont été dépêchés au palais.
Par rapport au parlement, les deux parties ont décidé, comme cela circulait depuis peu dans la presse, d’augmenter le nombre des la décision d’augmenter le nombre de députés par rapport à certaines circonscriptions, particulièrement Nouakchott. Les femmes vont trouver plus de places. Cette décision aurait été plus judicieuse si elle avait été accompagnée par la suppression du sénat. L’armée, « véritable problème de la Mauritanie » devrait désormais s’abstenir de s’immiscer dans la politique et donc ne plus fomenter des « rectifications». Comme le dit l’accord, les coups d’Etat militaires sont, à partir de cet accord désormais, « criminalisés.»
Certaines dispositions de cet vont conduire à la modification de certains préambules de la constitution. Signalons que la lecture des versets du Coran a été confiée à un Hartani, ce qui n’ pas manqué d’attirer l’attention d’un confrère. « Ca c’est vraiment de la politique» s’est-il exclamé.
Enfin, les deux parties ont décidé et c’est là la quadrature du cercle, la mise en place d’un comité de mise en œuvre des cet accord. Espérons tout simplement que ce comité ne ressemblera pas à celui des accords de Dakar qui semble avoir failli à sa mission.
Source: Le Calame
Après moult couacs et reports de signature officielle, les deux partis ont réussi à concocter un accord politique « historique consensuel». Et comme l’a dit quelqu’un la montagne n’a pas accouché d’une souris, mais plutôt d’un « bon accord ».
Comme lors de l’ouverture de ces pourparlers, Mohamed Ould Abdel Aziz, son gouvernement, les partis qui le soutiennent mais aussi les staffs des partis de l’opposition ayant pris part au dialogue ont tenu à marque de leur présence à cette cérémonie.
Une cérémonie qui a permis de remarquer la présence de nombreuses figures du régime qualifié de « gabegique » de Ould Taya. Avec du vieux, le président autoproclamé des pauvres est en train de recycler presque l’ensemble des zombies du PRDS, militaires y compris.
Avant de revenir sur l’ensemble des points objets du présent accord, il importe de souligner que les deux partis se sont entendus sur les meilleurs moyens d’organiser et de gérer les élections afin d’éviter des contentieux électoraux qui font des vagues en Afrique. Dans ce souci, une CENI paritaire et indépendante sera créée.
Elle aura la lourde charge de préparer et de proclamer les résultats, ce qui met out les services du ministère de l’intérieur qui n’auront qu’a s’occuper de l’aspect matériel du scrutin au niveau des circonscriptions administratives.
Il est à noter l’âge des membres de la CENI ne doit pas être en deçà de 60 ans, ce qui n’ pas manqué de susciter une grogne dans la salle et un sourire presque gêné du président des pauvres ayant proclamé son souci de renouveler la classe politique et soutenant même la création d’un parti pour les jeunes.
Relativement à l’institution de l’opposition, les deux partis ont décidé de ne la confier qu’à un maire ou un député. Les résultats des élections présidentielles ne confèrent cette charge à un candidat. Ahmed Ould Daddah doit se préparer donc à libérer la place pour probablement, Messaoud Ould Boulkheir.
L’unité nationale a fait l’objet d’une attention particulière des deux parties qui ont réitéré la primauté de la langue arabe à côté de laquelle le Pular, le wolof et le Soninké trouveront leur place. Rien de nouveau ici, en tout cas. Contrairement quand même à l’ouverture du dialogue, les journalistes de ces langues ont été dépêchés au palais.
Par rapport au parlement, les deux parties ont décidé, comme cela circulait depuis peu dans la presse, d’augmenter le nombre des la décision d’augmenter le nombre de députés par rapport à certaines circonscriptions, particulièrement Nouakchott. Les femmes vont trouver plus de places. Cette décision aurait été plus judicieuse si elle avait été accompagnée par la suppression du sénat. L’armée, « véritable problème de la Mauritanie » devrait désormais s’abstenir de s’immiscer dans la politique et donc ne plus fomenter des « rectifications». Comme le dit l’accord, les coups d’Etat militaires sont, à partir de cet accord désormais, « criminalisés.»
Certaines dispositions de cet vont conduire à la modification de certains préambules de la constitution. Signalons que la lecture des versets du Coran a été confiée à un Hartani, ce qui n’ pas manqué d’attirer l’attention d’un confrère. « Ca c’est vraiment de la politique» s’est-il exclamé.
Enfin, les deux parties ont décidé et c’est là la quadrature du cercle, la mise en place d’un comité de mise en œuvre des cet accord. Espérons tout simplement que ce comité ne ressemblera pas à celui des accords de Dakar qui semble avoir failli à sa mission.
Source: Le Calame