DECLARATION
Lors d’une marche pacifique organisée le samedi 17 septembre 2011 par le mouvement « touche pas à ma nationalité », les manifestants venus nombreux protester contre la manière discriminatoire dont se déroule l’opération d’enrôlement, se sont heurtés, une fois de plus encore à la furie des forces de l‘ordre. La police a comme d’habitude réprimé sauvagement les militants assis à même le sol par l’usage excessif des grenades lacrymogènes.
Ils ont été poursuivis et sévèrement réprimés par la police qui n’a pas hésité à lancer plusieurs cocktails Molotov sur la foule causant de nombreux blessés. Ils n’ont même pas épargné les femmes et les personnes âgées qui accompagnaient cette marche pacifique.
A la suite de cette attaque barbare, treize (13) personnes ont été arrêtées et conduites au Commissariat Central de Nouakchott, pour être libérées deux heures plus tard.
Ces militants ont subi des traitements inhumains et dégradants, coups de pieds et matraques au cours de leur acheminement vers le commissariat.
Par ailleurs, plusieurs manifestants ont été blessés par grenades, dont huit (8) évacués à l’hôpital National avec des cas graves, il s’agit de :
- El Hadj BA et Mamoudou M’BAYE blessés à la tête
- Ousmane SOW a reçu une grenade à la nuque avec une fracture de a mâchoire
- Salif DIAKITE blessé au ventre suite à des coups de pieds
Des manifestants restent encore introuvables depuis samedi, parmi eux nous notons Abdoulaye Djibril DIAGANA dit Abbas qui a été sauvagement battu.
Plusieurs militants ont été dépouillés de leurs téléphones portables, appareils numériques et caméras.
Deux sénégalais qui ne participaient nullement à la marche, ont été interpellés au marché et conduits manu militari au Commissariat Central pour semer davantage la confusion quant à la nature de la marche.
Face à cette répression sauvage contre la marche pacifique des citoyens mauritaniens victimes de discrimination et d’exclusion dans leur pays, le FONADH :
- condamne énergiquement cette répression sauvage et démesurée des forces de l’ordre contre une manifestation pacifique des populations;
- exige toute la lumière sur la situation de Abdoulaye Djibril DIAGANA dit Abbas et d’autres manifestants anonymes ;
- rend les autorités responsables de toute atteinte à leur sécurité durant leur détention arbitraire,
- engage les autorités à un dialogue pour trouver une solution consensuelle à l’enrôlement en cours.
Nouakchott, le 19 septembre 2011
Les signataires :
- Forum des Organisations Nationales des Droits Humains (FONADH)
- 1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
- 2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
- 3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
- 4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
- 5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
- 6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
- 7. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
- 8. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie),
- 9. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
- 10. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
- 11. Collectif des Veuves,
- 12. Collectif des Rescapés Militaires
- 13. SOS – Esclaves.
Source: Mamadou Moctar SARR
Lors d’une marche pacifique organisée le samedi 17 septembre 2011 par le mouvement « touche pas à ma nationalité », les manifestants venus nombreux protester contre la manière discriminatoire dont se déroule l’opération d’enrôlement, se sont heurtés, une fois de plus encore à la furie des forces de l‘ordre. La police a comme d’habitude réprimé sauvagement les militants assis à même le sol par l’usage excessif des grenades lacrymogènes.
Ils ont été poursuivis et sévèrement réprimés par la police qui n’a pas hésité à lancer plusieurs cocktails Molotov sur la foule causant de nombreux blessés. Ils n’ont même pas épargné les femmes et les personnes âgées qui accompagnaient cette marche pacifique.
A la suite de cette attaque barbare, treize (13) personnes ont été arrêtées et conduites au Commissariat Central de Nouakchott, pour être libérées deux heures plus tard.
Ces militants ont subi des traitements inhumains et dégradants, coups de pieds et matraques au cours de leur acheminement vers le commissariat.
Par ailleurs, plusieurs manifestants ont été blessés par grenades, dont huit (8) évacués à l’hôpital National avec des cas graves, il s’agit de :
- El Hadj BA et Mamoudou M’BAYE blessés à la tête
- Ousmane SOW a reçu une grenade à la nuque avec une fracture de a mâchoire
- Salif DIAKITE blessé au ventre suite à des coups de pieds
Des manifestants restent encore introuvables depuis samedi, parmi eux nous notons Abdoulaye Djibril DIAGANA dit Abbas qui a été sauvagement battu.
Plusieurs militants ont été dépouillés de leurs téléphones portables, appareils numériques et caméras.
Deux sénégalais qui ne participaient nullement à la marche, ont été interpellés au marché et conduits manu militari au Commissariat Central pour semer davantage la confusion quant à la nature de la marche.
Face à cette répression sauvage contre la marche pacifique des citoyens mauritaniens victimes de discrimination et d’exclusion dans leur pays, le FONADH :
- condamne énergiquement cette répression sauvage et démesurée des forces de l’ordre contre une manifestation pacifique des populations;
- exige toute la lumière sur la situation de Abdoulaye Djibril DIAGANA dit Abbas et d’autres manifestants anonymes ;
- rend les autorités responsables de toute atteinte à leur sécurité durant leur détention arbitraire,
- engage les autorités à un dialogue pour trouver une solution consensuelle à l’enrôlement en cours.
Nouakchott, le 19 septembre 2011
Les signataires :
- Forum des Organisations Nationales des Droits Humains (FONADH)
- 1. Association des Femmes Chefs de familles (AFCF),
- 2. Association Mauritanienne des Droits cde l’Homme (AMDH),
- 3. Association Mauritanienne pour la Promotion de la Langue et de la Culture SOONINKE (AMPLCS),
- 4. Association pour la Renaissance du Pulaar en RIM (ARPRIM),
- 5. Association pour le Renforcement de la Démocratie et de l’Education Citoyenne (ARDEC),
- 6. Comité de Solidarité avec les Victimes des Violations des Droits Humains en Mauritanie(CSVVDHM),
- 7. Groupes d’Etudes et de Recherches sur le Démocratie et le Développement Economique et Social (GERRDES),
- 8. Ligue Africaine des Droits de l’Homme (Section Mauritanie),
- 9. Ligue Mauritanienne des Droits de l’homme (LMDH),
- 10. Regroupement des Victimes des Evénements de 1989- 1991 (REVE),
- 11. Collectif des Veuves,
- 12. Collectif des Rescapés Militaires
- 13. SOS – Esclaves.
Source: Mamadou Moctar SARR