Dimanche 25 septembre 2011 Samedi 24 septembre 2011, Kaëdi a été le théâtre de manifestations pacifiques de centaines de jeunes négro-africains contre l’enrôlement national en cours qu’ils qualifient, à juste, titre, de discriminatoire et de raciste à l’égard de leurs communautés.
Les forces publiques, obéissant aux ordres des autorités, ont décidé de mettre fin à ce mouvement par l’usage de la force, en violation flagrante du droit des citoyens d’user de cette forme de lutte pour exprimer leur position sur une question nationale d’une aussi grande importance.
L’usage de la force par les autorités locales a conduit à une tournure violente des manifestations dont les acteurs ont incendié le Palais de justice, détruisant ainsi une institution publique et des documents essentiels pour l’état-civil.
Dimanche 25 septembre 2011, les manifestations de la veille ont repris de plus belle, de manière encore plus massive au niveau de l’ensemble des quartiers de la ville. Malgré le renfort par de nouvelles unités de la police auquel a eu recours l’administration, les forces publiques n’ont pu venir à bout des manifestants. Les tentatives des autorités municipales locales et des organisations de la société civile pour répondre aux revendications des manifestants par les négociations ont échoué, du fait de la provocation du Directeur Régional de la Sûreté qui a arrêté un jeune impliqué dans les négociations, dans les bureaux de la Mairie.
Tout en réprouvant le recours à la violence par les manifestants et la destruction d’un édifice public, l’Union des Forces de Progrès (UFP) s’associe aux jeunes pour dénoncer la politique d’enrôlement mise en œuvre par le pouvoir et exige son arrêt immédiat.
Il est de l’intérêt de notre pays, pour la préservation de l’unité nationale et de la paix civile, d’entamer une concertation large, en vue de parvenir à un consensus national sur la question de l’enrôlement, engageant l’essentiel des partis politiques et des organisations de la société civile.
En tout état de cause, l’UFP dénonce le recours à la répression aveugle, fustige la provocation du Directeur Régional de la Sûreté et exige la poursuite des négociations initiées par les autorités locales et les organisations de la société civile.
L’UFP met en garde les autorités publiques contre la poursuite de cette politique répressive, susceptible de conduire au développement de mouvements particularistes et extrémistes, voire à la destruction de notre pays.
L’UFP lance un appel urgent à l’ensemble des Mauritaniens soucieux de la paix civile et de l’existence du pays, pour un traitement équilibré et transparent de la question nationale à laquelle se rattache, indubitablement, celle de l’enrôlement en cours.
Nouakchott, le 25 septembre 2011
La Commission de Communication
source: UFP
Les forces publiques, obéissant aux ordres des autorités, ont décidé de mettre fin à ce mouvement par l’usage de la force, en violation flagrante du droit des citoyens d’user de cette forme de lutte pour exprimer leur position sur une question nationale d’une aussi grande importance.
L’usage de la force par les autorités locales a conduit à une tournure violente des manifestations dont les acteurs ont incendié le Palais de justice, détruisant ainsi une institution publique et des documents essentiels pour l’état-civil.
Dimanche 25 septembre 2011, les manifestations de la veille ont repris de plus belle, de manière encore plus massive au niveau de l’ensemble des quartiers de la ville. Malgré le renfort par de nouvelles unités de la police auquel a eu recours l’administration, les forces publiques n’ont pu venir à bout des manifestants. Les tentatives des autorités municipales locales et des organisations de la société civile pour répondre aux revendications des manifestants par les négociations ont échoué, du fait de la provocation du Directeur Régional de la Sûreté qui a arrêté un jeune impliqué dans les négociations, dans les bureaux de la Mairie.
Tout en réprouvant le recours à la violence par les manifestants et la destruction d’un édifice public, l’Union des Forces de Progrès (UFP) s’associe aux jeunes pour dénoncer la politique d’enrôlement mise en œuvre par le pouvoir et exige son arrêt immédiat.
Il est de l’intérêt de notre pays, pour la préservation de l’unité nationale et de la paix civile, d’entamer une concertation large, en vue de parvenir à un consensus national sur la question de l’enrôlement, engageant l’essentiel des partis politiques et des organisations de la société civile.
En tout état de cause, l’UFP dénonce le recours à la répression aveugle, fustige la provocation du Directeur Régional de la Sûreté et exige la poursuite des négociations initiées par les autorités locales et les organisations de la société civile.
L’UFP met en garde les autorités publiques contre la poursuite de cette politique répressive, susceptible de conduire au développement de mouvements particularistes et extrémistes, voire à la destruction de notre pays.
L’UFP lance un appel urgent à l’ensemble des Mauritaniens soucieux de la paix civile et de l’existence du pays, pour un traitement équilibré et transparent de la question nationale à laquelle se rattache, indubitablement, celle de l’enrôlement en cours.
Nouakchott, le 25 septembre 2011
La Commission de Communication
source: UFP