Déclaration
La situation socio-politique difficile, caractérisée par la détérioration continue des conditions de vie des populations, le chômage accentué en particulier chez les jeunes, l’extension et l’aggravation de la pauvreté et de la précarité mais également l’impasse politique consécutive au coup d’état du 06 août 2008 et à l’élection présidentielle qui s’en est suivie, à, très tôt, conduit l’opposition démocratique, organisée au sein de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), à appeler à un dialogue national afin de faire face, de façon concertée, aux risques élevés que fait peser cette situation sur notre pays.
Le 28 novembre 2010, le pouvoir, issu de l’élection précitée, devenu plus réaliste, répondait favorablement à cette demande de dialogue initiée par la COD. Il n’est pas utile de revenir sur les différentes péripéties qui ont émaillé ces derniers mois les discussions à propos de ce dialogue, sauf à dire que les mauritaniens, dont les conditions de vie continuaient à se dégrader, s’interrogeaient de plus en plus sur la capacité de la classe politique, pouvoir et opposition, à proposer une alternative aux débats stériles sans prise sur l’âpre réalité de leur quotidien.
Il était devenu évident, que dans un tel contexte, aggravé par les désordres économiques internationaux et, localement, par l’insécurité liée au terrorisme et aux activités illicites, l’organisation d’un tel dialogue, dont la seule et unique finalité est l’intérêt de la Mauritanie, n’était plus simplement nécessaire mais représentait désormais un impératif national.
Rassembler les mauritaniens, les réconcilier, dans le cadre d’un état de droit et d’une démocratie réelle et apaisée, sans exclusion, qui préserve la paix sociale et crée les conditions de valorisation optimale de nos ressources, exige, en effet, aujourd’hui que l’on s’emploie à dépasser les positions conflictuelles, et que, tourné vers l’avenir, l’on s’attache à instaurer le climat de sérénité et de confiance nécessaire à la rénovation de notre pays.
Conscients de la fragilité de la Mauritanie, de la faiblesse de l’Etat qui peine encore, depuis cinq décennies, à en cimenter la cohésion, de la présence de forces centrifuges toujours prêtes à en exploiter les fractures, que les partis signataires, prenant ainsi toute la mesure de l’intérêt d’un tel dialogue, ont, depuis lors, constamment œuvré à convaincre les autres membres de la COD, de s’y engager à leurs cotés.
Constatant aujourd’hui, avec regret, la persistance de divergences au sein de la COD, qui empêchent l’adoption d’une position commune, les partis signataires de la présente déclaration, tout en réaffirmant leur appartenance à l’opposition, décident, ensemble, d’engager le dialogue avec, d’une part, le Président de la République, dont il faut saluer, à ce propos, la disponibilité et d’autre part, sa majorité qui, sans frilosité, à contribuer à sa concrétisation.
Les partis signataires espèrent que cette attitude positive, adoptée par le Président de la République et sa majorité, dans la phase préliminaire du dialogue, se poursuivra et se renforcera dans l’étape, plus délicate, des négociations sur les thèmes objet de la feuille de route consensuelle. Nous demeurons, quand à nous, animés par une réelle volonté et une réelle détermination de voir le dialogue aboutir à des résultats utiles pour notre pays, pour son avenir, son unité et sa stabilité.
L’amorce de ce dialogue a été rendue possible par les engagements pris par le Président de la République ouvrant la voie à une participation de l’opposition aux prochaines échéances électorales, participation qui passe par le report des élections sénatoriales, législatives et municipales, initialement prévues en septembre et octobre 2011, à une date ultérieure qui devra être fixée d’un commun accord et qui tiendra compte des délais nécessaires au bon déroulement consensuel de l’ensemble du processus.
Les partis signataires se félicitent également des assurances reçues quant à l’ouverture à l’opposition des medias publics conformément aux propositions de la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisisuelle (HAPA) sur lesquelles, un consensus, entre les différents acteurs politiques, avait été précédemment obtenu.
Les partis :
EL WIAM
APP
HAMAM
Source: Baba OULD JIDDOU
La situation socio-politique difficile, caractérisée par la détérioration continue des conditions de vie des populations, le chômage accentué en particulier chez les jeunes, l’extension et l’aggravation de la pauvreté et de la précarité mais également l’impasse politique consécutive au coup d’état du 06 août 2008 et à l’élection présidentielle qui s’en est suivie, à, très tôt, conduit l’opposition démocratique, organisée au sein de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), à appeler à un dialogue national afin de faire face, de façon concertée, aux risques élevés que fait peser cette situation sur notre pays.
Le 28 novembre 2010, le pouvoir, issu de l’élection précitée, devenu plus réaliste, répondait favorablement à cette demande de dialogue initiée par la COD. Il n’est pas utile de revenir sur les différentes péripéties qui ont émaillé ces derniers mois les discussions à propos de ce dialogue, sauf à dire que les mauritaniens, dont les conditions de vie continuaient à se dégrader, s’interrogeaient de plus en plus sur la capacité de la classe politique, pouvoir et opposition, à proposer une alternative aux débats stériles sans prise sur l’âpre réalité de leur quotidien.
Il était devenu évident, que dans un tel contexte, aggravé par les désordres économiques internationaux et, localement, par l’insécurité liée au terrorisme et aux activités illicites, l’organisation d’un tel dialogue, dont la seule et unique finalité est l’intérêt de la Mauritanie, n’était plus simplement nécessaire mais représentait désormais un impératif national.
Rassembler les mauritaniens, les réconcilier, dans le cadre d’un état de droit et d’une démocratie réelle et apaisée, sans exclusion, qui préserve la paix sociale et crée les conditions de valorisation optimale de nos ressources, exige, en effet, aujourd’hui que l’on s’emploie à dépasser les positions conflictuelles, et que, tourné vers l’avenir, l’on s’attache à instaurer le climat de sérénité et de confiance nécessaire à la rénovation de notre pays.
Conscients de la fragilité de la Mauritanie, de la faiblesse de l’Etat qui peine encore, depuis cinq décennies, à en cimenter la cohésion, de la présence de forces centrifuges toujours prêtes à en exploiter les fractures, que les partis signataires, prenant ainsi toute la mesure de l’intérêt d’un tel dialogue, ont, depuis lors, constamment œuvré à convaincre les autres membres de la COD, de s’y engager à leurs cotés.
Constatant aujourd’hui, avec regret, la persistance de divergences au sein de la COD, qui empêchent l’adoption d’une position commune, les partis signataires de la présente déclaration, tout en réaffirmant leur appartenance à l’opposition, décident, ensemble, d’engager le dialogue avec, d’une part, le Président de la République, dont il faut saluer, à ce propos, la disponibilité et d’autre part, sa majorité qui, sans frilosité, à contribuer à sa concrétisation.
Les partis signataires espèrent que cette attitude positive, adoptée par le Président de la République et sa majorité, dans la phase préliminaire du dialogue, se poursuivra et se renforcera dans l’étape, plus délicate, des négociations sur les thèmes objet de la feuille de route consensuelle. Nous demeurons, quand à nous, animés par une réelle volonté et une réelle détermination de voir le dialogue aboutir à des résultats utiles pour notre pays, pour son avenir, son unité et sa stabilité.
L’amorce de ce dialogue a été rendue possible par les engagements pris par le Président de la République ouvrant la voie à une participation de l’opposition aux prochaines échéances électorales, participation qui passe par le report des élections sénatoriales, législatives et municipales, initialement prévues en septembre et octobre 2011, à une date ultérieure qui devra être fixée d’un commun accord et qui tiendra compte des délais nécessaires au bon déroulement consensuel de l’ensemble du processus.
Les partis signataires se félicitent également des assurances reçues quant à l’ouverture à l’opposition des medias publics conformément aux propositions de la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisisuelle (HAPA) sur lesquelles, un consensus, entre les différents acteurs politiques, avait été précédemment obtenu.
Les partis :
EL WIAM
APP
HAMAM
Source: Baba OULD JIDDOU