L'Émotion humanitaire, universelle, vive de Gil Courtemanche l'a amené Ici et Ailleurs. Merci Gil Courtemanche . Paix sur toi.
Les Éditions du Boréal ont annoncé ce samedi le décès du romancier et journaliste canadien Gil Courtemanche, spécialiste du génocide rwandais. L’écrivain est mort dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 août, des suites d’un cancer.
Succès dès son premier roman « Un dimanche à la piscine à Kigali »
Gil Courtemanche est né en 1943 à Montréal. Il s’est d’abord fait connaître comme journaliste et analyste politique avant de devenir romancier. Un dimanche à la piscine à Kigali (2002), son premier roman, traduit en 23 langues, lui a valu une reconnaissance sur la scène internationale.
Aux Etats-Unis, il avait été édité par Random House. En France, il est paru chez Denoël en 2002 puis en poche chez Folio. Le livre avait été adapté pour le cinéma par Robert Favreau en 2006. Courtemanche et le réalisateur avaient reçu le prix Génie du meilleur scénario (l’équivalent des Césars). Une belle mort (Denoël, 2006) a également été porté à l’écran, en 2010, par Léa Pool sous le titre La dernière fugue. L’écrivain est aussi coscénariste du film.
De nombreux prix et récompenses littéraires
Denoël a publié son avant-dernier roman Un lézard au Congo en juillet 2010. Son plus récent ouvrage, où il abordait la question de sa mort, Je ne veux pas mourir seul : autofiction, était paru au Québec en mai 2010 aux Editions du Boréal.
Il avait reçu des prix prestigieux dans la Belle Province comme celui des Librairies du Québec (Un dimanche à la piscine à Kigali en 2001) ou encore le prix hommage du public du Prix des libraires du Québec en 2008.
La « conscience » des laissés-pour-compte
Grand reporter, défenseur du tiers-monde, indigné depuis des années, engagé tout au long de sa vie, il avait travaillé à la Société Radio-Canada, pour laquelle il a été animateur et correspondant à l’étranger, notamment en Afrique. Il a également signé des textes pour les quotidiens québécois Le Soleil et Le Devoir. Il y écrivait sa dernière chronique le 25 juin dernier.
Spécialiste de la politique internationale, Courtemanche a aussi réalisé de nombreux documentaires, notamment sur le Rwanda (génocide, sida), et a participé à de nombreuses actions caritatives et humanitaires.
À l’annonce de sa mort, son compatriote le romancier Dany Laferrière retient de lui « une personne qui semblait toujours seule […] mais qui était capable de grandes affections, de fortes émotions. […] Ce qui va rester pour moi c’est son style limpide et transparent, cette élégance dans la forme qui faisait de lui un dandy. »
Dans son communiqué, Boréal souligne que son « talent de communicateur, son regard lucide et acéré sur les dérives du monde et du tiers-monde ont vite imposé sa voix comme une « conscience » des laissés-pour-compte ». Gil Courtemanche laisse dans le deuil sa mère, sa fille, sa petite-fille, quatre sœurs et un frère.
Source: ouest-france
Succès dès son premier roman « Un dimanche à la piscine à Kigali »
Gil Courtemanche est né en 1943 à Montréal. Il s’est d’abord fait connaître comme journaliste et analyste politique avant de devenir romancier. Un dimanche à la piscine à Kigali (2002), son premier roman, traduit en 23 langues, lui a valu une reconnaissance sur la scène internationale.
Aux Etats-Unis, il avait été édité par Random House. En France, il est paru chez Denoël en 2002 puis en poche chez Folio. Le livre avait été adapté pour le cinéma par Robert Favreau en 2006. Courtemanche et le réalisateur avaient reçu le prix Génie du meilleur scénario (l’équivalent des Césars). Une belle mort (Denoël, 2006) a également été porté à l’écran, en 2010, par Léa Pool sous le titre La dernière fugue. L’écrivain est aussi coscénariste du film.
De nombreux prix et récompenses littéraires
Denoël a publié son avant-dernier roman Un lézard au Congo en juillet 2010. Son plus récent ouvrage, où il abordait la question de sa mort, Je ne veux pas mourir seul : autofiction, était paru au Québec en mai 2010 aux Editions du Boréal.
Il avait reçu des prix prestigieux dans la Belle Province comme celui des Librairies du Québec (Un dimanche à la piscine à Kigali en 2001) ou encore le prix hommage du public du Prix des libraires du Québec en 2008.
La « conscience » des laissés-pour-compte
Grand reporter, défenseur du tiers-monde, indigné depuis des années, engagé tout au long de sa vie, il avait travaillé à la Société Radio-Canada, pour laquelle il a été animateur et correspondant à l’étranger, notamment en Afrique. Il a également signé des textes pour les quotidiens québécois Le Soleil et Le Devoir. Il y écrivait sa dernière chronique le 25 juin dernier.
Spécialiste de la politique internationale, Courtemanche a aussi réalisé de nombreux documentaires, notamment sur le Rwanda (génocide, sida), et a participé à de nombreuses actions caritatives et humanitaires.
À l’annonce de sa mort, son compatriote le romancier Dany Laferrière retient de lui « une personne qui semblait toujours seule […] mais qui était capable de grandes affections, de fortes émotions. […] Ce qui va rester pour moi c’est son style limpide et transparent, cette élégance dans la forme qui faisait de lui un dandy. »
Dans son communiqué, Boréal souligne que son « talent de communicateur, son regard lucide et acéré sur les dérives du monde et du tiers-monde ont vite imposé sa voix comme une « conscience » des laissés-pour-compte ». Gil Courtemanche laisse dans le deuil sa mère, sa fille, sa petite-fille, quatre sœurs et un frère.
Source: ouest-france