Les menaces d’attentat se multiplient depuis plusieurs jours en France, en particulier depuis l’attaque qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard, à Arras.
Quatorze aéroports français ont fait l’objet jeudi 19 octobre au matin de nouvelles menaces d’attentat. Au minimum, « 8 aéroports » ont procédé à des évacuations en raison de ces alertes à la bombe, selon les informations d’une source proche du dossier, citée par l’Agence France-Presse (AFP). Mercredi déjà, la plupart des grands aéroports français, à l’exception des deux parisiens, ont été temporairement évacués à la suite de menaces, conduisant à l’annulation de 130 vols et à d’innombrables retards. Ces alertes se multiplient depuis plusieurs jours en France, et plus particulièrement depuis l’attaque qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard à Arras.
Jeudi, selon la même source, les aéroports de Brest (Finistère), de Carcassonne, de Rennes, de Tarbes, de Bordeaux, de Béziers (Hérault), de Montpellier et de Nantes ont été évacués. Contactée par l’AFP, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) confirme que « plusieurs aéroports nationaux, dont celui de Nantes, ont reçu ce matin des menaces d’attentat », sans pour autant donner de chiffre ni de nom, la situation étant fluctuante.
A Bordeaux-Mérignac, l’alerte a été levée en début d’après-midi. « C’est un fort pouvoir de nuisance, mais bon, on prend zéro risque. Peu importe le niveau vigipirate : on a des “process” en tant qu’établissement recevant du public. A partir du moment où il y a une alerte à la bombe, c’est évacuation totale, zéro risque », a expliqué Sophie Vergnères, porte-parole de l’aéroport girondin. Mercredi, « on a évacué pendant trois heures, avec une douzaine de vols annulés et une douzaine retardés », a-t-elle ajouté, sans être en mesure de chiffrer l’impact économique dans l’immédiat.
Jeudi, certains aéroports ont eux-mêmes communiqué sur le sujet. L’aéroport de Lille a affirmé en fin de matinée sur X (anciennement Twitter) procéder à une « évacuation suite à une alerte à la bombe », puis signalé une demi-heure plus tard la « fin de l’alerte », actant « la réouverture progressive de l’aéroport ».
Menaces par courriel
L’aéroport de Beauvais (Oise), déjà évacué mercredi, l’a de nouveau été jeudi à la suite d’« une menace anonyme reçue par plusieurs aéroports », dont cette installation spécialisée dans les vols low cost, a expliqué le gestionnaire sur son site Internet. L’aéroport de Béziers-Cap d’Agde est lui aussi concerné par une alerte à la bombe, a, en outre, rapporté à l’AFP la préfecture de l’Hérault, sans donner plus de détails.
« L’aéroport de Nantes a de nouveau fait l’objet d’une menace d’alerte à la bombe ce jeudi matin, tout comme d’autres aéroports français », selon une déclaration du site à l’AFP. « En accord avec les services de l’Etat, l’aérogare est évacuée le temps de procéder aux contrôles nécessaires. » Les aéroports de Tarbes et de Carcassonne ont aussi confirmé à l’AFP avoir été évacués, à la suite de nouvelles alertes à la bombe.
A Montpellier, une « alerte à la bombe » a touché l’aéroport en fin de matinée a annoncé sur X le préfet de l’Hérault, Francois-Xavier Lauch. L’alerte a été levée peu après 13 heures. « Cela n’a eu que peu d’impact sur les voyageurs, puisqu’un seul vol était prévu, pour Londres, en fin de matinée. Il est sur le point de décoller », a précisé à l’AFP le porte-parole de l’aéroport, Sylvain Jambon.
Une source policière a par ailleurs fait savoir à l’AFP que les aéroports de Nantes, de Bordeaux, de Lille et de Nice ont reçu des menaces d’attentat par courriel. Contacté par l’AFP, ce dernier aéroport a assuré qu’aucune évacuation n’était en cours, contrairement à ce qui avait été déclaré par certains médias.
Jeudi, le château de Versailles par ailleurs été de nouveau été évacué en raison d’une alerte à la bombe.
Source : Le Monde avec AFP
Quatorze aéroports français ont fait l’objet jeudi 19 octobre au matin de nouvelles menaces d’attentat. Au minimum, « 8 aéroports » ont procédé à des évacuations en raison de ces alertes à la bombe, selon les informations d’une source proche du dossier, citée par l’Agence France-Presse (AFP). Mercredi déjà, la plupart des grands aéroports français, à l’exception des deux parisiens, ont été temporairement évacués à la suite de menaces, conduisant à l’annulation de 130 vols et à d’innombrables retards. Ces alertes se multiplient depuis plusieurs jours en France, et plus particulièrement depuis l’attaque qui a coûté la vie à l’enseignant Dominique Bernard à Arras.
Jeudi, selon la même source, les aéroports de Brest (Finistère), de Carcassonne, de Rennes, de Tarbes, de Bordeaux, de Béziers (Hérault), de Montpellier et de Nantes ont été évacués. Contactée par l’AFP, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) confirme que « plusieurs aéroports nationaux, dont celui de Nantes, ont reçu ce matin des menaces d’attentat », sans pour autant donner de chiffre ni de nom, la situation étant fluctuante.
A Bordeaux-Mérignac, l’alerte a été levée en début d’après-midi. « C’est un fort pouvoir de nuisance, mais bon, on prend zéro risque. Peu importe le niveau vigipirate : on a des “process” en tant qu’établissement recevant du public. A partir du moment où il y a une alerte à la bombe, c’est évacuation totale, zéro risque », a expliqué Sophie Vergnères, porte-parole de l’aéroport girondin. Mercredi, « on a évacué pendant trois heures, avec une douzaine de vols annulés et une douzaine retardés », a-t-elle ajouté, sans être en mesure de chiffrer l’impact économique dans l’immédiat.
Jeudi, certains aéroports ont eux-mêmes communiqué sur le sujet. L’aéroport de Lille a affirmé en fin de matinée sur X (anciennement Twitter) procéder à une « évacuation suite à une alerte à la bombe », puis signalé une demi-heure plus tard la « fin de l’alerte », actant « la réouverture progressive de l’aéroport ».
Menaces par courriel
L’aéroport de Beauvais (Oise), déjà évacué mercredi, l’a de nouveau été jeudi à la suite d’« une menace anonyme reçue par plusieurs aéroports », dont cette installation spécialisée dans les vols low cost, a expliqué le gestionnaire sur son site Internet. L’aéroport de Béziers-Cap d’Agde est lui aussi concerné par une alerte à la bombe, a, en outre, rapporté à l’AFP la préfecture de l’Hérault, sans donner plus de détails.
« L’aéroport de Nantes a de nouveau fait l’objet d’une menace d’alerte à la bombe ce jeudi matin, tout comme d’autres aéroports français », selon une déclaration du site à l’AFP. « En accord avec les services de l’Etat, l’aérogare est évacuée le temps de procéder aux contrôles nécessaires. » Les aéroports de Tarbes et de Carcassonne ont aussi confirmé à l’AFP avoir été évacués, à la suite de nouvelles alertes à la bombe.
A Montpellier, une « alerte à la bombe » a touché l’aéroport en fin de matinée a annoncé sur X le préfet de l’Hérault, Francois-Xavier Lauch. L’alerte a été levée peu après 13 heures. « Cela n’a eu que peu d’impact sur les voyageurs, puisqu’un seul vol était prévu, pour Londres, en fin de matinée. Il est sur le point de décoller », a précisé à l’AFP le porte-parole de l’aéroport, Sylvain Jambon.
Une source policière a par ailleurs fait savoir à l’AFP que les aéroports de Nantes, de Bordeaux, de Lille et de Nice ont reçu des menaces d’attentat par courriel. Contacté par l’AFP, ce dernier aéroport a assuré qu’aucune évacuation n’était en cours, contrairement à ce qui avait été déclaré par certains médias.
Jeudi, le château de Versailles par ailleurs été de nouveau été évacué en raison d’une alerte à la bombe.
Source : Le Monde avec AFP