Dans un communiqué rendu public hier en fin d’après-midi, l’abbé Augustin Diamacoune Senghor déclare que «cette déclaration de Salif Sadio n’engage pas le mouvement que je dirige». Par conséquent, le chef historique de la rébellion casamançaise se démarque sans ambages des propos incendiaires du commandant de la faction militaire radicale du Mfdc. Selon l’abbé Diamacoune, dans ce même communiqué, «Salif Sadio qui a agi seul n’a ni le soutien de l’aile politique, ni celui de l’aile combattante».
L’occasion a par ailleurs été saisie par le vieux prêtre pour réaffirmer l’engagement de son mouvement «au dialogue avec le gouvernement, conformément aux accords de paix signés le 30 décembre 2004 à Ziguinchor». Des accords par lesquels les deux parties ont décidé de l’abandon définitif de la lutte armée, a rappelé Diamacoune, que ses ouailles surnomment affectueusement Papa Koulimpi. C’est d’ailleurs pour confirmer son engagement aux côtés des autorités pour un dialogue fécond devant aboutir à une paix définitive en Casamance que le leader du Mfdc a fait savoir que «personne ne pourra remettre en cause les rapports entre le chef de l’Etat et moi-même».
Cette mise en garde de l’abbé Augustin Diamacoune Senghor suffira-t-elle à ramener dans les rangs des «frères égarés» qui ne ratent pourtant jamais l’occasion de clamer leur soumission au vieux chef séparatiste ? Difficile de trouver une réponse à cette question. En tous les cas, la paix risque de se faire sans certaines personnes qui ne semblent pas inscrire leurs actions dans le dialogue avec les autorités pour enfin ramener la paix en Casamance.
L’occasion a par ailleurs été saisie par le vieux prêtre pour réaffirmer l’engagement de son mouvement «au dialogue avec le gouvernement, conformément aux accords de paix signés le 30 décembre 2004 à Ziguinchor». Des accords par lesquels les deux parties ont décidé de l’abandon définitif de la lutte armée, a rappelé Diamacoune, que ses ouailles surnomment affectueusement Papa Koulimpi. C’est d’ailleurs pour confirmer son engagement aux côtés des autorités pour un dialogue fécond devant aboutir à une paix définitive en Casamance que le leader du Mfdc a fait savoir que «personne ne pourra remettre en cause les rapports entre le chef de l’Etat et moi-même».
Cette mise en garde de l’abbé Augustin Diamacoune Senghor suffira-t-elle à ramener dans les rangs des «frères égarés» qui ne ratent pourtant jamais l’occasion de clamer leur soumission au vieux chef séparatiste ? Difficile de trouver une réponse à cette question. En tous les cas, la paix risque de se faire sans certaines personnes qui ne semblent pas inscrire leurs actions dans le dialogue avec les autorités pour enfin ramener la paix en Casamance.