Les travaux de la conférence sur l'unité nationale organisée par la commission nationale des droits de l'homme en collaboration avec le National Démocratic Institute (NDI, américain) ont démarré mardi matin au palais des congrès à Nouakchott.
Au menu de cette conférence de deux jours, des exposés et des conférences portant sur les mécanismes et les voies susceptibles de renforcer l'unité nationale au sein de la société mauritanienne, la tolérance et la concorde entre ses différentes composantes.
A cette occasion, M. Mohamed Vall Ould Saleh, ministre des affaires islamiques et de l'enseignement originel a souligné dans le mot qu'il a prononcé que "l'essence du message du prophète Mohamed (PSL) fait qu'il ait hissé l'Homme à un haut degré à travers le respect de son honneur, de son intégrité physique et morale; ce qui nécessite la protection, de sa vie, de ses biens, de son origine et de son esprit et de sa foi". Il a souligné un Hadith du prophète instaurant l'égalité entre tous les hommes dont seule la foi et la valeur intrinsèque de l'individu font la différence.
Ould Saleh a précisé que "le gouvernement est engagé à poursuivre ses efforts politiques, économiques et sociaux visant à préserver et renforcer l'unité nationale, à consacrer la liberté, l'équité et l'égalité entre tous les membres de la société".
Pour sa part, M. Mohamed Saïd Ould Homody président de la commission nationale des droits de l'homme (CNDH) a indiqué qu'à travers cette conférence, "la CNDH initie, en Mauritanie, une courageuse entreprise visant un véritable renforcement du socle de l'unité nationale par la réparation des blessures du passé récent ou ancien de notre nation et, notamment, les conséquences des évènements douloureux mauritano sénégalais de 1989, de l'inexplicable et tragique passif humanitaire de 1990 et 1991".
Ould Homody a ajouté que cette initiative "se double d'une volonté politique réelle aspirant à éradiquer l'esclavage en commençant par l'introduction, dans notre arsenal législatif et réglementaire, d'instruments réprimant cette monstruosité et d'autres pratiques anachroniques similaires".
Le président de la CDHM a également indiqué que la "promotion, la protection et le respect des droits de l'Homme sont dans leur sens global est une condition sine qua non pour raffermir l'unité nationale, mais aussi pour sauvegarder la paix civile".
"Les droits de l'homme, dans leur acceptation véritable sont certes la jouissance des libertés fondamentales, mais aussi le droit à l'éducation, le droit à la santé, le droit à un travail rémunéré, le droit à la différence culturelle, le droit au libre déplacement, etc.
De son côté, la représentante du NDI a souligné l'importance de cette conférence, en raison de ce qu'elle a qualifié de "résultats probants dans le domaine du renforcement de l'unité nationale".
La cérémonie d'ouverture de la conférence s'est déroulée en présence de MM. Mohamed Vall Ould Cheikh, ministre de la culture et de la communication, Ahmed Herzenni, président du conseil consultatif marocain des droits de l'homme, et Mark Freeman, du centre international pour la justice transitionnelle de Bruxelles.
Source: AMI
(M)
Au menu de cette conférence de deux jours, des exposés et des conférences portant sur les mécanismes et les voies susceptibles de renforcer l'unité nationale au sein de la société mauritanienne, la tolérance et la concorde entre ses différentes composantes.
A cette occasion, M. Mohamed Vall Ould Saleh, ministre des affaires islamiques et de l'enseignement originel a souligné dans le mot qu'il a prononcé que "l'essence du message du prophète Mohamed (PSL) fait qu'il ait hissé l'Homme à un haut degré à travers le respect de son honneur, de son intégrité physique et morale; ce qui nécessite la protection, de sa vie, de ses biens, de son origine et de son esprit et de sa foi". Il a souligné un Hadith du prophète instaurant l'égalité entre tous les hommes dont seule la foi et la valeur intrinsèque de l'individu font la différence.
Ould Saleh a précisé que "le gouvernement est engagé à poursuivre ses efforts politiques, économiques et sociaux visant à préserver et renforcer l'unité nationale, à consacrer la liberté, l'équité et l'égalité entre tous les membres de la société".
Pour sa part, M. Mohamed Saïd Ould Homody président de la commission nationale des droits de l'homme (CNDH) a indiqué qu'à travers cette conférence, "la CNDH initie, en Mauritanie, une courageuse entreprise visant un véritable renforcement du socle de l'unité nationale par la réparation des blessures du passé récent ou ancien de notre nation et, notamment, les conséquences des évènements douloureux mauritano sénégalais de 1989, de l'inexplicable et tragique passif humanitaire de 1990 et 1991".
Ould Homody a ajouté que cette initiative "se double d'une volonté politique réelle aspirant à éradiquer l'esclavage en commençant par l'introduction, dans notre arsenal législatif et réglementaire, d'instruments réprimant cette monstruosité et d'autres pratiques anachroniques similaires".
Le président de la CDHM a également indiqué que la "promotion, la protection et le respect des droits de l'Homme sont dans leur sens global est une condition sine qua non pour raffermir l'unité nationale, mais aussi pour sauvegarder la paix civile".
"Les droits de l'homme, dans leur acceptation véritable sont certes la jouissance des libertés fondamentales, mais aussi le droit à l'éducation, le droit à la santé, le droit à un travail rémunéré, le droit à la différence culturelle, le droit au libre déplacement, etc.
De son côté, la représentante du NDI a souligné l'importance de cette conférence, en raison de ce qu'elle a qualifié de "résultats probants dans le domaine du renforcement de l'unité nationale".
La cérémonie d'ouverture de la conférence s'est déroulée en présence de MM. Mohamed Vall Ould Cheikh, ministre de la culture et de la communication, Ahmed Herzenni, président du conseil consultatif marocain des droits de l'homme, et Mark Freeman, du centre international pour la justice transitionnelle de Bruxelles.
Source: AMI
(M)