Les cérémonies de commémoration du génocide de 1994 ont débuté, hier soir au Rwanda pour durer sept jours qui seront marqués par la mise en berne du drapeau national et l’interdiction de toute manifestation de loisir sur l’ensemble du pays.
Le génocide au Rwanda fut le génocide le plus rapide de l’histoire. Entre avril et juillet 2004, au moins 800 000 tutsis et hutus modérés ont été massacrés, en tout juste cent jours. Le gouvernement rwandais parle même d’un million de morts. Il n’existe toutefois pas de chiffres officiels à ce jour.
A partir du 7 avril 1994, le projet génocidaire est exécuté par des extrémistes hutus, constitués aussitôt en gouvernement intérimaire. Ce gouvernement est dirigé par l’ex-Premier ministre Jean Kambanda qui plaidera coupable devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda et sera condamné en 1998 à la prison à vie pour crime de génocide. Le cerveau présumé du génocide, selon le procureur du Tpir, serait le Colonel Théoneste Bagosora, en cours de jugement en 2005. Ce génocide fut l’un des quatre génocides du XXe siècle reconnus par les institutions internationales.
Il y a deux ans, à l’occasion des 10 ans du génocide, le président rwandais Paul Kagame avait accusé la Communauté internationale d’avoir failli à sa responsabilité en ne mettant pas fin aux massacres.
Par la suite, l’ancien président américain Bill Clinton et le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan ont tous deux demandé pardon pour ne pas être intervenus pour empêcher les massacres. Quelque 2 500 casques bleus étaient stationnés à Kigali lorsque le génocide a commencé. Mais ils ne se sont guère interposés entre les Tutsis et les Hutus. Le 21 avril, alors que les massacres faisaient rage, bien souvent à la machette, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté une résolution réduisant sa force sur place à seulement 270 hommes.
Le programme officiel prévoit, entre autres activités, des conférences sur le génocide et ses conséquences, animées par des historiens et chercheurs rwandais et étrangers, ainsi que des projections de films et de documentaires sur la tragédie.
Certaines associations de rescapés du génocide veulent saisir cette occasion pour relancer le débat sur leurs indemnisations et celles des familles des victimes. «Il faut que des survivants soient indemnisés et que les auteurs du génocide soient sévèrement punis pour leurs actes», a déclaré François Ngarambe, président d’Ibuka, l’une des principales organisations des rescapés.
Nouvelobs et Pana -
Le génocide au Rwanda fut le génocide le plus rapide de l’histoire. Entre avril et juillet 2004, au moins 800 000 tutsis et hutus modérés ont été massacrés, en tout juste cent jours. Le gouvernement rwandais parle même d’un million de morts. Il n’existe toutefois pas de chiffres officiels à ce jour.
A partir du 7 avril 1994, le projet génocidaire est exécuté par des extrémistes hutus, constitués aussitôt en gouvernement intérimaire. Ce gouvernement est dirigé par l’ex-Premier ministre Jean Kambanda qui plaidera coupable devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda et sera condamné en 1998 à la prison à vie pour crime de génocide. Le cerveau présumé du génocide, selon le procureur du Tpir, serait le Colonel Théoneste Bagosora, en cours de jugement en 2005. Ce génocide fut l’un des quatre génocides du XXe siècle reconnus par les institutions internationales.
Il y a deux ans, à l’occasion des 10 ans du génocide, le président rwandais Paul Kagame avait accusé la Communauté internationale d’avoir failli à sa responsabilité en ne mettant pas fin aux massacres.
Par la suite, l’ancien président américain Bill Clinton et le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan ont tous deux demandé pardon pour ne pas être intervenus pour empêcher les massacres. Quelque 2 500 casques bleus étaient stationnés à Kigali lorsque le génocide a commencé. Mais ils ne se sont guère interposés entre les Tutsis et les Hutus. Le 21 avril, alors que les massacres faisaient rage, bien souvent à la machette, le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté une résolution réduisant sa force sur place à seulement 270 hommes.
Le programme officiel prévoit, entre autres activités, des conférences sur le génocide et ses conséquences, animées par des historiens et chercheurs rwandais et étrangers, ainsi que des projections de films et de documentaires sur la tragédie.
Certaines associations de rescapés du génocide veulent saisir cette occasion pour relancer le débat sur leurs indemnisations et celles des familles des victimes. «Il faut que des survivants soient indemnisés et que les auteurs du génocide soient sévèrement punis pour leurs actes», a déclaré François Ngarambe, président d’Ibuka, l’une des principales organisations des rescapés.
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