Préservatifs
La Can se joue à tous les niveaux. Pas seulement dans l’aire de jeu où les 22 acteurs mouillent le maillot pour avoir le dernier mot au coup de sifflet final de l’arbitre. Le ballon roule également en dehors. Dans les magasins et autres “shops” par exemple, c’est la ruée. «Le constat est le même partout : les visiteurs achètent beaucoup, mais c’est à Accra la capitale que les choses marchent plus», confie un vendeur sous le couvert de l’anonymat. Et les produits les plus prisés selon ce dernier : «les boissons et surtout…les préservatifs». Si le taux de vente, en flèche depuis le début de la Can, continue à ce rythme, on risque même une pénurie de…capotes, disent les vendeurs.
Préservatifs (bis)
«Ils sont très recherchés par la clientèle composée en grande partie de supporteurs des équipes et qui se distinguent le plus souvent par leur accoutrement et leur accent», souligne d’un ton moqueur notre interlocuteur. Qui avoue avoir gagné beaucoup d’argent depuis l’arrivée des délégations à Tamalé. Les médias ont fini d’annoncer l’envahissement de certaines villes par les commerçants du sexe. Et Tamalé est loin d’être une exception. Des prostituées venues du Togo, du Burkina et des pays frontaliers ont pris d’assaut la ville. Elles sont souvent des lieux comme Central Guest House. Un des lieux de débauche par excellence. On y exerce le plus vieux métier du monde et certains même y consomment de la drogue au vu et au su de tout le monde.
“Tànn béer” à Tamalé
Les Sénégalais ne sont pas dépaysés à Tamalé. Loin du pays, ils vivent bien leur Can. «C’est comme si, avoue l’ancien international Séga Sakho, l’on était au Sénégal». Du riz au poisson au tann béer : tout y est. Aux heures perdues, l’on ne se sent pas seul. Avant-hier par exemple, les supporteurs sénégalais se sont offert une soirée “tann béer” époustouflante. Avec des “lëmbël” très salaces ! Mais nak, ce n’était pas du genre “Guddi town” même si…
Angolais
Les confrères qui se sont aventurés hier à aller couvrir l’entraînement des «Palancas Negras» ont été chassés des lieux comme des malpropres par les dirigeants angolais, avant que la sécurité en poste au stade ne vienne en renfort. Les Angolais ont pensé que les journalistes étaient des techniciens sénégalais venus espionner leur équipe. L’un des très bouillants confrères et chasseur de sons d’un grand groupe de presse l’a appris à ses dépens. Il a même failli en venir aux mains avec les Angolais. Finalement, ils videront tous les lieux.
Artistes
On a l’impression que c’est tout le Sénégal qui s’est déplacé au Ghana. Beaucoup d’artistes ont fait le déplacement à Tamale pour soutenir les Lions. Seulement, ils passent presque inaperçus. Ils sont obligés de venir vers la presse sénégalaise histoire de faire des salamalecs, mais aussi de signaler leur présence d’une certaine manière. Hier, on a pu apercevoir au galop d’entraînement les célèbres Bass Diakhaté, Lamarana ou Sidi Niang entre autres.
Tentative de corruption
Reinhard Fabisch, le sélectionneur du Bénin, a affirmé vendredi à la BBC avoir été approché par un Africain assurant représenter une compagnie de Paris basée à Singapour pour arranger le résultat du match perdu par son équipe contre le Mali lundi. Fabisch a rapporté la teneur de la conversation : «Il voulait savoir s'il y avait une quelconque possibilité de truquer le match. Je lui ai dit: "Regarde, tu as deux minutes pour quitter l'hôtel sinon j'appelle la police" ». Les footballeurs africains sont vulnérables à ce genre d'approche parce que beaucoup d'entre eux n'ont pas d'argent. C'est pour cela que des pays pauvres comme le Bénin sont ciblés», a-t-il expliqué, en se disant prêt à révéler à la CAF le nom et le numéro de téléphone du corrupteur.
Auteur: A. B. FALL, S. GACKOU ET A. DOU
l'obs
La Can se joue à tous les niveaux. Pas seulement dans l’aire de jeu où les 22 acteurs mouillent le maillot pour avoir le dernier mot au coup de sifflet final de l’arbitre. Le ballon roule également en dehors. Dans les magasins et autres “shops” par exemple, c’est la ruée. «Le constat est le même partout : les visiteurs achètent beaucoup, mais c’est à Accra la capitale que les choses marchent plus», confie un vendeur sous le couvert de l’anonymat. Et les produits les plus prisés selon ce dernier : «les boissons et surtout…les préservatifs». Si le taux de vente, en flèche depuis le début de la Can, continue à ce rythme, on risque même une pénurie de…capotes, disent les vendeurs.
Préservatifs (bis)
«Ils sont très recherchés par la clientèle composée en grande partie de supporteurs des équipes et qui se distinguent le plus souvent par leur accoutrement et leur accent», souligne d’un ton moqueur notre interlocuteur. Qui avoue avoir gagné beaucoup d’argent depuis l’arrivée des délégations à Tamalé. Les médias ont fini d’annoncer l’envahissement de certaines villes par les commerçants du sexe. Et Tamalé est loin d’être une exception. Des prostituées venues du Togo, du Burkina et des pays frontaliers ont pris d’assaut la ville. Elles sont souvent des lieux comme Central Guest House. Un des lieux de débauche par excellence. On y exerce le plus vieux métier du monde et certains même y consomment de la drogue au vu et au su de tout le monde.
“Tànn béer” à Tamalé
Les Sénégalais ne sont pas dépaysés à Tamalé. Loin du pays, ils vivent bien leur Can. «C’est comme si, avoue l’ancien international Séga Sakho, l’on était au Sénégal». Du riz au poisson au tann béer : tout y est. Aux heures perdues, l’on ne se sent pas seul. Avant-hier par exemple, les supporteurs sénégalais se sont offert une soirée “tann béer” époustouflante. Avec des “lëmbël” très salaces ! Mais nak, ce n’était pas du genre “Guddi town” même si…
Angolais
Les confrères qui se sont aventurés hier à aller couvrir l’entraînement des «Palancas Negras» ont été chassés des lieux comme des malpropres par les dirigeants angolais, avant que la sécurité en poste au stade ne vienne en renfort. Les Angolais ont pensé que les journalistes étaient des techniciens sénégalais venus espionner leur équipe. L’un des très bouillants confrères et chasseur de sons d’un grand groupe de presse l’a appris à ses dépens. Il a même failli en venir aux mains avec les Angolais. Finalement, ils videront tous les lieux.
Artistes
On a l’impression que c’est tout le Sénégal qui s’est déplacé au Ghana. Beaucoup d’artistes ont fait le déplacement à Tamale pour soutenir les Lions. Seulement, ils passent presque inaperçus. Ils sont obligés de venir vers la presse sénégalaise histoire de faire des salamalecs, mais aussi de signaler leur présence d’une certaine manière. Hier, on a pu apercevoir au galop d’entraînement les célèbres Bass Diakhaté, Lamarana ou Sidi Niang entre autres.
Tentative de corruption
Reinhard Fabisch, le sélectionneur du Bénin, a affirmé vendredi à la BBC avoir été approché par un Africain assurant représenter une compagnie de Paris basée à Singapour pour arranger le résultat du match perdu par son équipe contre le Mali lundi. Fabisch a rapporté la teneur de la conversation : «Il voulait savoir s'il y avait une quelconque possibilité de truquer le match. Je lui ai dit: "Regarde, tu as deux minutes pour quitter l'hôtel sinon j'appelle la police" ». Les footballeurs africains sont vulnérables à ce genre d'approche parce que beaucoup d'entre eux n'ont pas d'argent. C'est pour cela que des pays pauvres comme le Bénin sont ciblés», a-t-il expliqué, en se disant prêt à révéler à la CAF le nom et le numéro de téléphone du corrupteur.
Auteur: A. B. FALL, S. GACKOU ET A. DOU
l'obs