Le président de l’APP, M. Messaoud Ould Boulkheïr, a effectué samedi et dimanche, une visite d’information et de prise de contact avec ses militants de base à Boghé puis Aleg.
Il était accompagné d’une importante délégation comprenant notamment MM. Mohamed El Hafedh Ould Ismaïl, président du Conseil national, Ladji Traoré, secrétaire général, Abderrahmane Ould Mahmoud, secrétaire général adjoint, Ahmed Ould Abdallah, seccétaire exécutif chargé de l’organisation, Corréra Issagha, secrétaire exécutif, l’ex-ministre Mohamed Ould Yarg, Mme Maalouma Mint Bilal, député à l’assemblée nationale, par ailleurs responsable des femmes du parti, Diariata Bâ et Achour Ould Samba.
La délégation a fait l’objet d’un accueil chaleureux et populaire de la part de centaines de militants et sympathisants venus réitérer leur soutien à leur leader mais aussi des dirigeants locaux du parti (le coordinateur Mohamed O. Thembel et les secrétaires généraux de sections) et les élus (Cheikh O. Abdallahi et Mohamed Abdel Jelil O. Ebiyaye, respectivement maires de Dar El Avia et de Ould Birom).
L’ambiance était aussi au rendez-vous : tam-tams, danses populaires, youyous et applaudissements ont ponctué l’accueil. Dans leurs allocutions de bienvenue, les responsables locaux du parti à Boghé et à Aleg ont mis l’accent sur « leur attachement aux idéaux et principes du parti » et « l’engagement indéfectible des militants qui sont très satisfaits de cette visite destinée à revigorer leur mobilisation ».
S’adressant aux nombreux militants et cadres venus l’acclamer, le président Messaoud Ould Boulkheïr, a d’abord précisé que l’objet de sa visite est de « renouveler le pacte qui lie le sommet et la base du parti dans les wilayas du Guidimakha, du Gorgol et du Brakna » indiquant que le choix de ces régions n’est pas gratuit car elles jouent un rôle de premier plan dans la stratégie de conquête du pouvoir du parti. Il a ensuite évoqué la situation nationale en mettant l’accent sur le climat de tension crée par le coup d’état perpétré par le général Mohamed O. Abdel Aziz contre le président Sidi.
il a ajouté que l’Alliance populaire progressiste « place l’intérêt de la Mauritanie au dessus de toute autre considération et est prête à faire les sacrifices que cela requiert ». Poursuivant sa dissertation, le président de l’Assemblée nationale a appelé « les militants sincères » à se mobiliser pour l’unité du parti et à s’éloigner des «pêcheurs en eau trouble » (allusion à peine voilée au groupe dissident qui conteste sa légitimité) qui diffusent les rumeurs les plus grotesques au sujet de son « éventuel ralliement au pouvoir ».
« Je me rappelle avoir déclaré au cours d’un meeting à Nouakchott que ce que nous voulons c’est la chute du régime », a-t-il martelé comme pour se laver de tous les soupçons qui pèsent sur lui.
Abordant la situation internationale marquée par le « printemps arabe » qui a secoué les régimes dictatoriaux en Tunisie, en Egypte, en Libye, au Yémen et en Syrie, M. Boulkheïr a indiqué que « ces révolutions qui ne sont provoquées par les partis politiques sont plutôt l’expression du ras-le-bol des peuples qui ont souffert de tant d’années d’injustices et d’oppression ». Pour ce qui concerne la Mauritanie qui est constituée de races, d’ethnies et de tribus aux équilibres fragiles, les conditions ne sont pas encore réunies pour le déclenchement de révolutions populaires à l’image de celles qui produisent dans les autres pays.
« Nous souhaitons cependant des changements rapides et profonds sur tous les plans (politique, économique, social et moral) », a-t-il lancé rappelant que l’APP demeure un parti d’opposition qui privilégie le dialogue et la concertation pour le règlement des problèmes du pays en lieu et place de la confrontation ».
« C’est cette ligne de conduite que nous menons au nom de l’intérêt supérieur de la Nation n’en déplaise à nos détracteurs qui s’acharnent à jeter le discrédit sur nous !», a-t-il encore martelé. Sur ce chapitre, le président de l’APP, par ailleurs président de l’Assemblée nationale, a révélé qu’une réunion de la COD sur le dialogue national tenue ces derniers jours a été marquée par des absences indiquant que son parti est disposé à ouvrir le dialogue avec le pouvoir avec ou sans les autres formations de la COD.
Enfin, M. Messaoud a évoqué l’imminence du renouvellement des structures de base du parti selon « des critères de transparence, d’équité et d’objectivité car l’APP est un parti de masse qui n’est pas l’apanage d’une communauté » recommandant au passage l’implication des femmes dans les instances de base à hauteur de 40% parce qu’elles représentent la moitié de la population. Il n’a manqué de souligner aussi le rôle de la jeunesse qui doit assumer pleinement ses responsabilités dans des domaines aussi variés que la culture, les sports, la politique, l’éveil des consciences.
Cette mission de haut niveau, la 1ère du genre depuis la présidentielle du 18 juillet 2009, est destinée à remobiliser les troupes à quelques mois des échéances municipales et législatives. Elle est censée également resserrer les rangs autour du leader Messaoud secoué depuis quelques mois par un courant interne de contestation qui menace la cohésion du parti.
Dia Abdoulaye
Source: CRIDEM
Il était accompagné d’une importante délégation comprenant notamment MM. Mohamed El Hafedh Ould Ismaïl, président du Conseil national, Ladji Traoré, secrétaire général, Abderrahmane Ould Mahmoud, secrétaire général adjoint, Ahmed Ould Abdallah, seccétaire exécutif chargé de l’organisation, Corréra Issagha, secrétaire exécutif, l’ex-ministre Mohamed Ould Yarg, Mme Maalouma Mint Bilal, député à l’assemblée nationale, par ailleurs responsable des femmes du parti, Diariata Bâ et Achour Ould Samba.
La délégation a fait l’objet d’un accueil chaleureux et populaire de la part de centaines de militants et sympathisants venus réitérer leur soutien à leur leader mais aussi des dirigeants locaux du parti (le coordinateur Mohamed O. Thembel et les secrétaires généraux de sections) et les élus (Cheikh O. Abdallahi et Mohamed Abdel Jelil O. Ebiyaye, respectivement maires de Dar El Avia et de Ould Birom).
L’ambiance était aussi au rendez-vous : tam-tams, danses populaires, youyous et applaudissements ont ponctué l’accueil. Dans leurs allocutions de bienvenue, les responsables locaux du parti à Boghé et à Aleg ont mis l’accent sur « leur attachement aux idéaux et principes du parti » et « l’engagement indéfectible des militants qui sont très satisfaits de cette visite destinée à revigorer leur mobilisation ».
S’adressant aux nombreux militants et cadres venus l’acclamer, le président Messaoud Ould Boulkheïr, a d’abord précisé que l’objet de sa visite est de « renouveler le pacte qui lie le sommet et la base du parti dans les wilayas du Guidimakha, du Gorgol et du Brakna » indiquant que le choix de ces régions n’est pas gratuit car elles jouent un rôle de premier plan dans la stratégie de conquête du pouvoir du parti. Il a ensuite évoqué la situation nationale en mettant l’accent sur le climat de tension crée par le coup d’état perpétré par le général Mohamed O. Abdel Aziz contre le président Sidi.
il a ajouté que l’Alliance populaire progressiste « place l’intérêt de la Mauritanie au dessus de toute autre considération et est prête à faire les sacrifices que cela requiert ». Poursuivant sa dissertation, le président de l’Assemblée nationale a appelé « les militants sincères » à se mobiliser pour l’unité du parti et à s’éloigner des «pêcheurs en eau trouble » (allusion à peine voilée au groupe dissident qui conteste sa légitimité) qui diffusent les rumeurs les plus grotesques au sujet de son « éventuel ralliement au pouvoir ».
« Je me rappelle avoir déclaré au cours d’un meeting à Nouakchott que ce que nous voulons c’est la chute du régime », a-t-il martelé comme pour se laver de tous les soupçons qui pèsent sur lui.
Abordant la situation internationale marquée par le « printemps arabe » qui a secoué les régimes dictatoriaux en Tunisie, en Egypte, en Libye, au Yémen et en Syrie, M. Boulkheïr a indiqué que « ces révolutions qui ne sont provoquées par les partis politiques sont plutôt l’expression du ras-le-bol des peuples qui ont souffert de tant d’années d’injustices et d’oppression ». Pour ce qui concerne la Mauritanie qui est constituée de races, d’ethnies et de tribus aux équilibres fragiles, les conditions ne sont pas encore réunies pour le déclenchement de révolutions populaires à l’image de celles qui produisent dans les autres pays.
« Nous souhaitons cependant des changements rapides et profonds sur tous les plans (politique, économique, social et moral) », a-t-il lancé rappelant que l’APP demeure un parti d’opposition qui privilégie le dialogue et la concertation pour le règlement des problèmes du pays en lieu et place de la confrontation ».
« C’est cette ligne de conduite que nous menons au nom de l’intérêt supérieur de la Nation n’en déplaise à nos détracteurs qui s’acharnent à jeter le discrédit sur nous !», a-t-il encore martelé. Sur ce chapitre, le président de l’APP, par ailleurs président de l’Assemblée nationale, a révélé qu’une réunion de la COD sur le dialogue national tenue ces derniers jours a été marquée par des absences indiquant que son parti est disposé à ouvrir le dialogue avec le pouvoir avec ou sans les autres formations de la COD.
Enfin, M. Messaoud a évoqué l’imminence du renouvellement des structures de base du parti selon « des critères de transparence, d’équité et d’objectivité car l’APP est un parti de masse qui n’est pas l’apanage d’une communauté » recommandant au passage l’implication des femmes dans les instances de base à hauteur de 40% parce qu’elles représentent la moitié de la population. Il n’a manqué de souligner aussi le rôle de la jeunesse qui doit assumer pleinement ses responsabilités dans des domaines aussi variés que la culture, les sports, la politique, l’éveil des consciences.
Cette mission de haut niveau, la 1ère du genre depuis la présidentielle du 18 juillet 2009, est destinée à remobiliser les troupes à quelques mois des échéances municipales et législatives. Elle est censée également resserrer les rangs autour du leader Messaoud secoué depuis quelques mois par un courant interne de contestation qui menace la cohésion du parti.
Dia Abdoulaye
Source: CRIDEM