Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur l’alerte lancée sur l’état de santé « alarmant » de l’opposant Ousmane Sonko après la reprise de sa grève de la faim au moment où le Fonds monétaire international (FMI) a conclu de nouveaux accords avec le Sénégal comportant entre autres la baisse de la subvention de l’Etat sur les prix de l’énergie dans un contexte de hausse des factures d’électricité pour les ménages.
L’Observateur évoque « l’état de santé dégradant du leader » du parti d’opposition dissous Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), Ousmane Sonko, plongé dans « un coma inquiétant » après la reprise de sa grève de la faim à l’hôpital Principal de Dakar où il est interné quelques semaines après son placement sous mandat de dépôt à la prison de Sébikotane, à une trentaine de kilomètres de Dakar.
Arrêté depuis fin juillet pour « vol de téléphone portable » près de son domicile avant que cette accusation ne soit versée par le parquet dans un nouveau dossier comportant plusieurs chefs d’inculpation criminels alors qu’un jugement de la chambre criminelle du tribunal de Dakar venait de le condamner à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » face à la plaignante Adji Sarr qui l’accusait pourtant de viols et menaces de mort, le maire de Ziguinchor (sud) utilise la grève de la faim pour protester, selon ses dires, contre sa « détention arbitraire » et celle de plusieurs de ses militants.
« Comme une épée de Damoclès, l’état de santé d’Ousmane Sonko est brandi au-dessus de la tête des autorités. Les avocats du leader du parti Pastef dissous usent et abusent de la situation sanitaire de leur client pour mettre la pression sur l’Etat », indique le journal auquel des spécialistes expliquent que cette « stratégie de communication catastrophiste » est « une communication situationnelle dont la cible va au-delà de l’opinion nationale ». Toutefois, « cela peut être productif ou contre-productif », préviennent-ils.
Bés Bi s’intéresse au sujet et note que « ça reComace » pour reprendre les propos de Ciré Clédor Ly, l’avocat du maire de Ziguinchor qui indique que son client est « dans un profond coma ». Selon le journal, le conseil de Sonko a profité de cette alerte pour lancer « un appel +pressant+ au président Macky Sall, aux religieux et à la communauté internationale ».
Walf Quotidien souligne « ce qui nous pend au nez » avec le « prix de l’énergie » dans un contexte de hausse des factures d’électricité poussant les ménages à rouspéter contre la Senelec, la société nationale d’électricité qui n’a pas réussi à convaincre les consommateurs après leur « rencontre électrique » d’hier mardi. Pour ne rien arranger, « le gouvernement prévoit une baisse de 550 à 215 milliards l’an prochain » sur les subventions apportées aux prix de l’énergie à la suite d’une rencontre avec une délégation du Fonds monétaire international (FMI), note le journal.
En revanche, Sud Quotidien indique que la « Senelec arrondit les angles » sur les « récriminations autour de la +hausse+ des prix de l’électricité ». Alors que les associations de consommateurs proposent « une révision du système de catégorisation des tranches » de facturation, la société d’électricité « accepte de revoir avec la Commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE) les conditions permettant de réduire les factures », précise le journal.
Le Témoin note que « le Sénégal est sur le toit de l’Afrique » malgré la « baisse » de sa croissance économique. En effet, « le FMI salue la dynamique de croissance continue de notre pays » alors que « la croissance de l’économie nationale s’établira à 4,1% à la fin de l’année contre 5,3% initialement prévue ». Le journal souligne que le Sénégal et l’institution de Bretton Woods ont signé, au cours de leur rencontre hier à Dakar, « un nouvel accord de principe qui ouvrira la voie au décaissement de 166 milliards de francs CFA ».
Le Soleil explique que ces « 166 milliards de FCFA du FMI au Sénégal » sont des « facilités élargies de crédits ». « A l’issue de l’examen, le Sénégal aura accès à 126 milliards de FCFA pour la Facilité élargie de crédit et le Mécanisme élargi de crédit, et un autre montant de 40 milliards de FCFA pour la Facilité de résilience et de la durabilité liée au changement climatique », précise Edward Gemayel, chef de la mission du FMI à Dakar.
Source : Agence de Presse Africaine (APA)
L’Observateur évoque « l’état de santé dégradant du leader » du parti d’opposition dissous Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), Ousmane Sonko, plongé dans « un coma inquiétant » après la reprise de sa grève de la faim à l’hôpital Principal de Dakar où il est interné quelques semaines après son placement sous mandat de dépôt à la prison de Sébikotane, à une trentaine de kilomètres de Dakar.
Arrêté depuis fin juillet pour « vol de téléphone portable » près de son domicile avant que cette accusation ne soit versée par le parquet dans un nouveau dossier comportant plusieurs chefs d’inculpation criminels alors qu’un jugement de la chambre criminelle du tribunal de Dakar venait de le condamner à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » face à la plaignante Adji Sarr qui l’accusait pourtant de viols et menaces de mort, le maire de Ziguinchor (sud) utilise la grève de la faim pour protester, selon ses dires, contre sa « détention arbitraire » et celle de plusieurs de ses militants.
« Comme une épée de Damoclès, l’état de santé d’Ousmane Sonko est brandi au-dessus de la tête des autorités. Les avocats du leader du parti Pastef dissous usent et abusent de la situation sanitaire de leur client pour mettre la pression sur l’Etat », indique le journal auquel des spécialistes expliquent que cette « stratégie de communication catastrophiste » est « une communication situationnelle dont la cible va au-delà de l’opinion nationale ». Toutefois, « cela peut être productif ou contre-productif », préviennent-ils.
Bés Bi s’intéresse au sujet et note que « ça reComace » pour reprendre les propos de Ciré Clédor Ly, l’avocat du maire de Ziguinchor qui indique que son client est « dans un profond coma ». Selon le journal, le conseil de Sonko a profité de cette alerte pour lancer « un appel +pressant+ au président Macky Sall, aux religieux et à la communauté internationale ».
Walf Quotidien souligne « ce qui nous pend au nez » avec le « prix de l’énergie » dans un contexte de hausse des factures d’électricité poussant les ménages à rouspéter contre la Senelec, la société nationale d’électricité qui n’a pas réussi à convaincre les consommateurs après leur « rencontre électrique » d’hier mardi. Pour ne rien arranger, « le gouvernement prévoit une baisse de 550 à 215 milliards l’an prochain » sur les subventions apportées aux prix de l’énergie à la suite d’une rencontre avec une délégation du Fonds monétaire international (FMI), note le journal.
En revanche, Sud Quotidien indique que la « Senelec arrondit les angles » sur les « récriminations autour de la +hausse+ des prix de l’électricité ». Alors que les associations de consommateurs proposent « une révision du système de catégorisation des tranches » de facturation, la société d’électricité « accepte de revoir avec la Commission de régulation du secteur de l’électricité (CRSE) les conditions permettant de réduire les factures », précise le journal.
Le Témoin note que « le Sénégal est sur le toit de l’Afrique » malgré la « baisse » de sa croissance économique. En effet, « le FMI salue la dynamique de croissance continue de notre pays » alors que « la croissance de l’économie nationale s’établira à 4,1% à la fin de l’année contre 5,3% initialement prévue ». Le journal souligne que le Sénégal et l’institution de Bretton Woods ont signé, au cours de leur rencontre hier à Dakar, « un nouvel accord de principe qui ouvrira la voie au décaissement de 166 milliards de francs CFA ».
Le Soleil explique que ces « 166 milliards de FCFA du FMI au Sénégal » sont des « facilités élargies de crédits ». « A l’issue de l’examen, le Sénégal aura accès à 126 milliards de FCFA pour la Facilité élargie de crédit et le Mécanisme élargi de crédit, et un autre montant de 40 milliards de FCFA pour la Facilité de résilience et de la durabilité liée au changement climatique », précise Edward Gemayel, chef de la mission du FMI à Dakar.
Source : Agence de Presse Africaine (APA)