Le tribunal a également prononcé un non-lieu pour cinq autres policiers et trois secouristes qui comparaissaient dans la même affaire.
La victime, Cheibani Wague, un étudiant en physique atomique de 33 ans marié à une Autrichienne, était morte d'asphyxie dans la nuit du 15 au 16 juillet 2003 pendant une interpellation par la police.
M. Wague, qui avait été arrêté sur son lieu de travail, un centre culturel du centre de Vienne où une dispute avait éclaté, avait été violemment contenu par les policiers, les secouristes et le médecin après qu'il eut sauté menotté d'une ambulance dans laquelle il avait été placé.
Des images vidéo tournées par un témoin montrent notamment un policier debout sur lui alors qu'il était face contre terre, menotté et apparemment inconscient.
Selon un rapport d'autopsie, la mort a été provoquée par un manque d'oxygénation du cerveau et une insuffisance circulatoire irréversible.
Le tribunal a jugé que le policier avait utilisé une position non réglementaire en pesant de tout son poids et de manière prolongée sur la poitrine de la victime.
Le médecin a quant à lui été reconnu coupable de n'avoir identifié le caractère "particulièrement dangereux" de la situation et d'avoir tardé à entreprendre une réanimation.
Les prévenus, qui risquaient jusqu'à trois ans d'emprisonnement, avaient tous plaidé non-coupables.
Les circonstances de la mort de Cheibani Wague avaient été condamnées par les associations de défense des droits de l'Homme en Autriche.
En 1999, un autre Africain, le réfugié nigérian Marcus Omofuma, était mort d'étouffement alors qu'il était expulsé par avion vers Sofia.
Début octobre, un réfugié gambien de 18 ans était décédé au cours d'une grève de la faim à Linz (nord) alors qu'il était en rétention administrative dans le cadre d'une procédure d'expulsion.
La victime, Cheibani Wague, un étudiant en physique atomique de 33 ans marié à une Autrichienne, était morte d'asphyxie dans la nuit du 15 au 16 juillet 2003 pendant une interpellation par la police.
M. Wague, qui avait été arrêté sur son lieu de travail, un centre culturel du centre de Vienne où une dispute avait éclaté, avait été violemment contenu par les policiers, les secouristes et le médecin après qu'il eut sauté menotté d'une ambulance dans laquelle il avait été placé.
Des images vidéo tournées par un témoin montrent notamment un policier debout sur lui alors qu'il était face contre terre, menotté et apparemment inconscient.
Selon un rapport d'autopsie, la mort a été provoquée par un manque d'oxygénation du cerveau et une insuffisance circulatoire irréversible.
Le tribunal a jugé que le policier avait utilisé une position non réglementaire en pesant de tout son poids et de manière prolongée sur la poitrine de la victime.
Le médecin a quant à lui été reconnu coupable de n'avoir identifié le caractère "particulièrement dangereux" de la situation et d'avoir tardé à entreprendre une réanimation.
Les prévenus, qui risquaient jusqu'à trois ans d'emprisonnement, avaient tous plaidé non-coupables.
Les circonstances de la mort de Cheibani Wague avaient été condamnées par les associations de défense des droits de l'Homme en Autriche.
En 1999, un autre Africain, le réfugié nigérian Marcus Omofuma, était mort d'étouffement alors qu'il était expulsé par avion vers Sofia.
Début octobre, un réfugié gambien de 18 ans était décédé au cours d'une grève de la faim à Linz (nord) alors qu'il était en rétention administrative dans le cadre d'une procédure d'expulsion.