Certains militants de l'Initiative de la résurgence du Mouvement abolitionniste (Ira) qui lutte contre le racisme et l'esclavage en Mauritanie sont arrêtés depuis quelques semaines.Des organisations mauritaniennes basées en France exigent leur libération.Parmi elles, l'Association des victimes et orphelins militaires de Mauritanie (Avomm).Pour elle, cette arrestation ne peut que peser encore sur le climat social déjà tendu.
(Correspondant permanent à Paris) – L'Association des victimes et orphelins militaires de Mauritanie (Avomm) vole au secours des militants du mouvement abolitionniste contre l'esclavage et le racisme réprimés et emprisonnés par les autorités mauritaniennes lors des dernières manifestations à Nouakchott. ‘Les humiliations et les blessures dont sont victimes Biram Dah Abeid et ses camarades, l’arrestation et la détention des militants de l’Ira constituent des violations inacceptables des droits humains et des libertés fondamentales’, lit-on dans une déclaration de l'Avomm. Qui poursuit en soutenant que ces opérations ‘contraires aux aspirations des populations victimes à recouvrer leur dignité et à se libérer définitivement des fléaux du racisme, de l’esclavage et de l’impunité, Ould Abdoul Aziz ne fait qu’aggraver la situation déjà profondément tendue et au bord de l’explosion’.
L'association souligne ‘l’entêtement’ et ‘l’enlisement de la situation’. C'est pourquoi, face à ‘la menace qui pèse sur la paix civile et la cohésion sociale’, l'Avomm dénonce et condamne avec ‘fermeté ces pratiques d’humiliation et de manquement grave’ à la dignité humaine et exige ‘la libération immédiate’ des militants de l’Ira ‘arbitrairement détenus’ et en appelle au sens de la ‘retenue’.
Les membres de l'Avomm estiment que devant la persistance du régime en place à ne pas ‘respecter le combat contre le racisme, l’esclavage et l’impunité’, les militants de l’Ira continuent de subir au quotidien ‘les violations des droits humains’. Avant d'insister que rien ne semble fléchir la logique de ‘la répression et de l’étouffement des libertés par le régime de Nouakchott’.
Le bureau de l'Avomm considère que l’ère de ‘l’indifférence et du mépris conjugués avec les violences policières, les emprisonnements arbitraires et les détentions illégales est révolue’. Pour eux, le moment est venu de ‘reconnaître officiellement’ l’Ira comme partenaire ‘incontournable’ de la nouvelle société mauritanienne qu'ils veulent bâtir, ‘tous ensemble’. ‘Cette Mauritanie qui ne peut plus s’accommoder du racisme, de l’esclavage et de l’impunité’, lit-on dans le texte. Qui souligne que depuis quelques semaines, ‘les autorités policières’ poursuivent ‘une logique de répression’ sur les militants de l’Ira, dans le but ‘d’étouffer leur combat juste et démocratique’.
‘Il faut dire que les agissements des esclavagistes ne gênent pas le pouvoir. En revanche, la résistance des militants abolitionnistes met en colère le président mauritanien qui est en train de perdre son sang-froid’, dénonce l'Avomm. Qui accuse le président Mohamed Abdel Aziz d'avoir affirmé le 5 août 2011 que ‘l’esclavage n’existe plus en Mauritanie’. ‘On peut s’interroger sur la sincérité de notre président. Il y a manifestement une volonté politique radicale du déni de la réalité, à travers ses décisions malheureuses et propos irresponsables’, pense l'association des victimes et orphelins militaires mauritaniens.
Moustapha BARRY
Source: Walf Fadjiri
(Correspondant permanent à Paris) – L'Association des victimes et orphelins militaires de Mauritanie (Avomm) vole au secours des militants du mouvement abolitionniste contre l'esclavage et le racisme réprimés et emprisonnés par les autorités mauritaniennes lors des dernières manifestations à Nouakchott. ‘Les humiliations et les blessures dont sont victimes Biram Dah Abeid et ses camarades, l’arrestation et la détention des militants de l’Ira constituent des violations inacceptables des droits humains et des libertés fondamentales’, lit-on dans une déclaration de l'Avomm. Qui poursuit en soutenant que ces opérations ‘contraires aux aspirations des populations victimes à recouvrer leur dignité et à se libérer définitivement des fléaux du racisme, de l’esclavage et de l’impunité, Ould Abdoul Aziz ne fait qu’aggraver la situation déjà profondément tendue et au bord de l’explosion’.
L'association souligne ‘l’entêtement’ et ‘l’enlisement de la situation’. C'est pourquoi, face à ‘la menace qui pèse sur la paix civile et la cohésion sociale’, l'Avomm dénonce et condamne avec ‘fermeté ces pratiques d’humiliation et de manquement grave’ à la dignité humaine et exige ‘la libération immédiate’ des militants de l’Ira ‘arbitrairement détenus’ et en appelle au sens de la ‘retenue’.
Les membres de l'Avomm estiment que devant la persistance du régime en place à ne pas ‘respecter le combat contre le racisme, l’esclavage et l’impunité’, les militants de l’Ira continuent de subir au quotidien ‘les violations des droits humains’. Avant d'insister que rien ne semble fléchir la logique de ‘la répression et de l’étouffement des libertés par le régime de Nouakchott’.
Le bureau de l'Avomm considère que l’ère de ‘l’indifférence et du mépris conjugués avec les violences policières, les emprisonnements arbitraires et les détentions illégales est révolue’. Pour eux, le moment est venu de ‘reconnaître officiellement’ l’Ira comme partenaire ‘incontournable’ de la nouvelle société mauritanienne qu'ils veulent bâtir, ‘tous ensemble’. ‘Cette Mauritanie qui ne peut plus s’accommoder du racisme, de l’esclavage et de l’impunité’, lit-on dans le texte. Qui souligne que depuis quelques semaines, ‘les autorités policières’ poursuivent ‘une logique de répression’ sur les militants de l’Ira, dans le but ‘d’étouffer leur combat juste et démocratique’.
‘Il faut dire que les agissements des esclavagistes ne gênent pas le pouvoir. En revanche, la résistance des militants abolitionnistes met en colère le président mauritanien qui est en train de perdre son sang-froid’, dénonce l'Avomm. Qui accuse le président Mohamed Abdel Aziz d'avoir affirmé le 5 août 2011 que ‘l’esclavage n’existe plus en Mauritanie’. ‘On peut s’interroger sur la sincérité de notre président. Il y a manifestement une volonté politique radicale du déni de la réalité, à travers ses décisions malheureuses et propos irresponsables’, pense l'association des victimes et orphelins militaires mauritaniens.
Moustapha BARRY
Source: Walf Fadjiri