Aussi, a-t-il laissé entendre que la Déclaration de Bamako est un bon texte. Il doit être réadapté, selon Diouf, à la réalité actuelle. En outre, il a souhaité que les dirigeants actuels de la Mauritanie respectent leur parole donnée. Comme ATT en 1992.
Le Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie, Abdou Diouf, a, en marge du symposium Bamako + 5, rencontré un nombre très restreint de journalistes, dans sa chambre de l'hôtel de l'Amitié.
C'était dans l'après-midi d'hier dimanche 6 novembre. D'entrée de jeu, il a parIé de la Déclaration de Bamako qui, selon lui, est une des meilleures déclarations dans le domaine de la démocratie et des libertés fondamentales.
"C'est une déclaration forte, une démarche rationnelle, cohérente, respectueuse de la liberté d'opinion, d'_expression tout court. Nous sommes à Bamako pour revisiter la Déclaration, non pas pour la changer ou la renégocier mais pour voir ses insuffisances, sa réussite, son échec. Comment rebondir, réadapter la Déclaration, se la réapproprier à la lumière des événements passés? Nos méthodes et procédures doivent évoluer, être rapides et pertinentes", a expliqué l'ancien président du Sénégal.
Répondant à une question relative aux sanctions contre le Togo et la Mauritanie, le Secrétaire général de l'OIF dira qu'en dépit des explications données par les nouvelles autorités mauritaniennes, des sanctions ont été prises à l'encontre de ce pays. Cependant, il dit avoir compris le contexte du coup d'Etat qui a l'assentiment de toutes les forces politiques du peuple mauritanien.
"En Mauritanie, les nouvelles autorités sont sur la ligne d'une vraie transition puisqu'elles ont promis d'abandonner le pouvoir et d'organiser des élections crédibles et transparentes. Nous leur avons demandé de prendre une ordonnance dans ce sens, de faire du A TT. La Mauritanie est donc sous examen. C'est pourquoi, nous avons levé les sanctions. Mais nous allons réexaminer la situation dans ce pays-là et l'accompagner si besoin en était".
En outre, le président Diouf a déclaré que son souci est de pouvoir prévenir les conflits à travers une alerte précoce, de promouvoir les droits de l'Homme qui sont, pour reprendre Senghor, au "commencement et à la fin du développement.
Auparavant, il avait présidé, en compagnie du président Amadou Toumani Touré, l'ouverture du symposium Bamako + 5.
De ses propos, on retient que l'OIF a aujourd'hui atteint en partie grâce à la déclaration de Bamako, un seuil de maturité politique qui lui permet de se présenter comme un acteur à part entière dans les relations internationales.
"Cinq ans après son adoption, nous avons le recul suffisant pour savoir que nous disposons d'un texte solide, crédible et pertinent, sur les termes duquel il n'est, bien sûr, pas question de revenir, comme je l'ai rappelé récemment devant nos chefs d'Etat et de gouvernement lors de notre réunion de New York, le 15 septembre dernier... Nous avons tiré les leçons de cette évolution encourageante", a-t-il dit.
CT
[ Independant, , 08 novembre 2005 ]
Le Secrétaire général de l'Organisation Internationale de la Francophonie, Abdou Diouf, a, en marge du symposium Bamako + 5, rencontré un nombre très restreint de journalistes, dans sa chambre de l'hôtel de l'Amitié.
C'était dans l'après-midi d'hier dimanche 6 novembre. D'entrée de jeu, il a parIé de la Déclaration de Bamako qui, selon lui, est une des meilleures déclarations dans le domaine de la démocratie et des libertés fondamentales.
"C'est une déclaration forte, une démarche rationnelle, cohérente, respectueuse de la liberté d'opinion, d'_expression tout court. Nous sommes à Bamako pour revisiter la Déclaration, non pas pour la changer ou la renégocier mais pour voir ses insuffisances, sa réussite, son échec. Comment rebondir, réadapter la Déclaration, se la réapproprier à la lumière des événements passés? Nos méthodes et procédures doivent évoluer, être rapides et pertinentes", a expliqué l'ancien président du Sénégal.
Répondant à une question relative aux sanctions contre le Togo et la Mauritanie, le Secrétaire général de l'OIF dira qu'en dépit des explications données par les nouvelles autorités mauritaniennes, des sanctions ont été prises à l'encontre de ce pays. Cependant, il dit avoir compris le contexte du coup d'Etat qui a l'assentiment de toutes les forces politiques du peuple mauritanien.
"En Mauritanie, les nouvelles autorités sont sur la ligne d'une vraie transition puisqu'elles ont promis d'abandonner le pouvoir et d'organiser des élections crédibles et transparentes. Nous leur avons demandé de prendre une ordonnance dans ce sens, de faire du A TT. La Mauritanie est donc sous examen. C'est pourquoi, nous avons levé les sanctions. Mais nous allons réexaminer la situation dans ce pays-là et l'accompagner si besoin en était".
En outre, le président Diouf a déclaré que son souci est de pouvoir prévenir les conflits à travers une alerte précoce, de promouvoir les droits de l'Homme qui sont, pour reprendre Senghor, au "commencement et à la fin du développement.
Auparavant, il avait présidé, en compagnie du président Amadou Toumani Touré, l'ouverture du symposium Bamako + 5.
De ses propos, on retient que l'OIF a aujourd'hui atteint en partie grâce à la déclaration de Bamako, un seuil de maturité politique qui lui permet de se présenter comme un acteur à part entière dans les relations internationales.
"Cinq ans après son adoption, nous avons le recul suffisant pour savoir que nous disposons d'un texte solide, crédible et pertinent, sur les termes duquel il n'est, bien sûr, pas question de revenir, comme je l'ai rappelé récemment devant nos chefs d'Etat et de gouvernement lors de notre réunion de New York, le 15 septembre dernier... Nous avons tiré les leçons de cette évolution encourageante", a-t-il dit.
CT
[ Independant, , 08 novembre 2005 ]