Quelques dizaines de femmes parentes ( tantes, soeurs, cousines ) des détenus de WAD NAGA qui font l'objet du procès en cours depuis le 21/11/04 ont organisé le 10/01/05 vers 12h une marche pacifique à MAGTAR LAHJAR pour exprimer leur indignation suite au réquisitoire du procureur qui a été unanimement jugé excessif ont été invitées par la police à désigner leurs délégués pour poser leurs doléances au HAKEM ( préfet ) loin d'elles que la police leur tendait un piège, elles ont immédiatement coopté 4 que sont
- ZIRE MINT ABBE
- KHDEIJA MINT BE
- KHADIJETOU MINT MOHAMED OULD AMAR
- DEIDDE MINT JMEILY
et aussitôt désignées elles ont été conduites au commissariat de police pour y être détenues et selon les dernières informations recueillies ce soir de cette localité rurale située à plus de 350 km de NOUAKCHOTT elles y sont toujours et tous ceux qui ont pris contact avec les autorités il leur a été dit qu'il y a lieu d'attendre le feu vert de NOUAKCHOTT et même le procureur de la république où elles sont arrêtées dans le ressort de sa juridiction, contacté ce jour 11/01/05 vers 14h par l'un des avocats a estimé qu'il n'était pas au courant de leur arrestation, ce qui veut dire qu'elles sont entre les mains de la police politique
Pourquoi en ma qualité d'avocat en charge de la défense de leur intérêt, je lance un appel pressant pour la solidarité avec ses femmes arrêtées parce qu'elles ont exprimé leur indignation contre les peines capitales requises par le procureur de la république et ce pour exiger leur libération immédiate
Me BRAHIM OULD EBETY
AVOCAT
- ZIRE MINT ABBE
- KHDEIJA MINT BE
- KHADIJETOU MINT MOHAMED OULD AMAR
- DEIDDE MINT JMEILY
et aussitôt désignées elles ont été conduites au commissariat de police pour y être détenues et selon les dernières informations recueillies ce soir de cette localité rurale située à plus de 350 km de NOUAKCHOTT elles y sont toujours et tous ceux qui ont pris contact avec les autorités il leur a été dit qu'il y a lieu d'attendre le feu vert de NOUAKCHOTT et même le procureur de la république où elles sont arrêtées dans le ressort de sa juridiction, contacté ce jour 11/01/05 vers 14h par l'un des avocats a estimé qu'il n'était pas au courant de leur arrestation, ce qui veut dire qu'elles sont entre les mains de la police politique
Pourquoi en ma qualité d'avocat en charge de la défense de leur intérêt, je lance un appel pressant pour la solidarité avec ses femmes arrêtées parce qu'elles ont exprimé leur indignation contre les peines capitales requises par le procureur de la république et ce pour exiger leur libération immédiate
Me BRAHIM OULD EBETY
AVOCAT