L’AJD/MR a organisé une Assemblée générale à Bruxelles le samedi 26 janvier 2007 à l’Horloge du sud. Cette rencontre était présidée par le 2ème Vice Président, Mamadou Bocar BA, accompagné de Ousmane DIAGANA, Secrétaire National chargé des Relations Extérieures et de Amadou Alpha BA, Secrétaire National chargé de la diaspora.Ouvrant l’Assemblée générale, Mamadou Bocar BA a commencé par remercier, au nom du président Ibrahima SARR, toute la communauté mauritanienne de Belgique pour leur mobilisation extraordinaire durant la campagne pour l’élection présidentielle de mars 2007. Il a salué et magnifié le rôle primordial qu’ont eu nos ressortissants de Belgique. Il associera à ces remerciements et félicitations celles de l’AJD/MR. Ensuite, il déclinera le programme de la journée, à savoir un feed-back sur la campagne pour faire partager, avec nos amis de Belgique les bons moments de cette campagne, puis une présentation succincte des grandes lignes de la Déclaration de Politique Générale (DPG) de l’AJD/MR avant d’ouvrir les adhésions et de désigner la Section de Belgique.
I) Feed-back sur la campagne
Mamadou Bocar BA qui a accompagné Ibrahima SARR durant toutes les étapes de la campagne électorale à travers l’ensemble du territoire national a expliqué les circonstances dans lesquelles cette candidature a émergé ainsi que les conditions dans lesquelles, notre campagne s’est déroulée.
Il rappellera d’abord que le président SARR s’est décidé très tardivement après beaucoup d’hésitations, d’abord parce qu’il était souffrant, puis parce qu’il n’avait pas de moyens. Il a fallu l’insistance de ses soutiens (AJD, FLAM/Rénovation, CCA et Indépendants) pour que le candidat décide de se jeter dans l’arène de la campagne. Il a fallu pourtant franchir plusieurs obstacles pour être qualifié : tout militait contre cette candidature. En effet, pour être candidat, I. SARR avait besoin de 50 signatures de conseillers municipaux, ce que l’on n’avait pas, puis il fallait déposer ces signatures authentifiées par le ministère de l’Intérieur dans un délai très court. Tout sera fait in extremis dans une course contre la montre folle. Malgré ces difficultés, dira Mamadou Bocar BA, s’adressant à nos compatriotes résidant en Belgique : « la campagne fut belle grâce à votre mobilisation, votre soutien et votre engagement multiformes ».
Il évoquera en outre les conditions dans lesquelles ont eu lieu les différents déplacements durant la campagne. Même sans moyens, le président SARR a tenu à sillonner l’ensemble du territoire pour s’adresser à tous nos compatriotes du Nord comme du Sud, de l’Est comme de l’Ouest. Le président SARR a tenu, symboliquement, à ouvrir sa campagne en se rendant au Nord à Kiffa, chez nos compatriotes arabes. Bien que le PNUD avait prévu une certaine somme (4,8 millions) pour chaque candidat, SARR n’avait pu être en possession de cet argent quand il en avait le plus besoin ; il a fallu compter sur la mobilisation de tous, notamment de vous de Belgique.
Mamadou Bocar BA insistera sur l’affluence du public à l’ensemble des meetings de SARR. Le symbole emblématique de cette affluence a été le meeting de clôture de Nouakchott où une mer de monde a retardé, pendant près de 45 minutes, l’accès à la tribune du candidat SARR. Il mettra aussi l’accent sur les différents ralliements de nos compatriotes arabes à Atar et Akjoujt séduits et convaincus par le discours d’unité et de rassemblement sur fond de réconciliation nationale. Dans ces conditions, les 8 % du candidat sont plus qu’honorables d’autant que beaucoup de nos supporters n’étaient hélas pas inscrits sur les listes électorales.
Après le 1er tour, Mamadou Bocar BA a expliqué à l’assistance les conditions dans lesquelles les tractations du second tour ont eu lieu. Les deux candidats : Ahmed OULD DADDAH et Sidi OULD CHEIKH ABDALLAHI ont demandé le soutien de SARR. Ce dernier leur rappela que ses 8 % ne lui appartiennent pas mais à ses électeurs et au sud qui s’est mobilisé. Il a donc précisé qu’il soutiendra celui des deux candidats qui prendra plus en charge ses préoccupations, notamment, le retour des déportés, le règlement du passif humanitaire, la redéfinition de l’identité de la Mauritanie, le partage du pouvoir, la question de la cohabitation entre nos différentes communautés, la représentativité des langues et cultures négro-africaines à la radio et à la TVM, etc.
Sur ces préoccupations, il s’est avéré qu’Ahmed OULD DADDAH était plus réceptif à nos exigences. Sidi OULD CHEIKH ABDALLAHI s’est contenté de rejeter la grande majorité des exigences .Ce dernier expliquera à ses messagers qu’il n’a pas fait campagne pour lui-même mais pour une cause . Le soutien ira ainsi naturellement à Ahmed OULD DADDAH.
Mamadou Bocar BA évoquera ensuite l’après élection, à savoir les périples à l’intérieur du pays pour remercier les populations qui ont apporté leur soutien et leurs suffrages au candidat SARR. Durant ces périples, les populations ont également insisté pour que I . SARR poursuive l’aventure en créant un cadre politique pour mieux organiser et structurer cet espoir immense qui s’est levé durant la campagne électorale. C’est pour répondre à cet appel et à celui des soutiens politiques que le congrès des 18 et 19 août 2007 présideront à la création de l’AJD/MR.
Depuis la naissance du nouveau parti, dira Mamadou Bocar BA, le travail d’implantation a été considéré comme un objectif majeur et urgent. Le bureau s’est doté d’un siège de grand standing aux îlots K . Il nous revient, à nous militants de financer toutes les actions de notre parti faute de financement public, en effet le parti n’ayant pas d’élus nous ne pouvons pas bénéficier pour l’heure de cette manne .
II) Des compléments aux propos du Vice Président
Après son intervention, Ousmane DIAGANA complètera les propos du 2ème Vice Président en mettant l’accent sur l’immense espoir crée par cette campagne et cette candidature. Ayant pris lui-même une part active à cette campagne aux côtés de SARR et dans les médias nationaux (radio et TVM), il dira avoir constaté des populations ragaillardies, gonflées à bloc par le charisme et les échos positifs de cette candidature. Il soulignera également le soutien à I. SARR de beaucoup de militants négro-africains des autres partis. Il reviendra rapidement sur les décalages de moyens entre notre candidat et les autres. Il terminera par rassurer l’auditoire de la volonté du parti de jouer un rôle majeur dans les années à venir dans l’échiquier politique mauritanien. Pour cela, l’AJD/MR se fixe, entre autres, comme objectif de faire inscrire le maximum de nos électeurs sur les listes électorales. Il terminera par le rôle majeur que joue en ce moment, notre président, I. SARR au sein de l’opposition. L’AJD/MR et son président sont devenus incontournables, c’est un pivot de cette opposition, ce qui va d’ailleurs valoir à notre président d’hériter du poste de Secrétaire Général prévu pour le statut de l’Opposition démocratique. Il évoquera aussi les engagements pris par le Chef de l’Etat, lors de sa visite officielle en France où il s’est engagé à faire voter les Mauritaniens de l’extérieur aux prochaines échéances électorales normales.
III) L’exposé des points saillants de la Déclaration de Politique Générale (DPG)
Amadou Alpha BA exposera et résumera avec brio le contenu de la DPG. Il commencera par dire que ce qui unit les membres d’un parti ce sont les convictions, l’adhésion commune aux mêmes idéaux, aux mêmes projets. Il rappellera que l’AJD/MR est le seul parti de l’échiquier politique mauritanien à avoir dans son Bureau national un Secrétaire National chargé de la diaspora, ce qui démontre l’importance que ce parti accorde à ses compatriotes résidant en dehors de nos frontières. Ce Secrétaire chargé de la diaspora servira d’interface entre le parti et les demandes et besoins de nos ressortissants à l’extérieur.
Il fera ensuite allusion à l’actualité nationale expliquant, avec pertinence, selon lui, les raisons de la formation d’un parti présidentiel. Sidi soutenu par des indépendants a besoin d’un cadre. Et ce cadre a besoin d’un financement public car si des indépendants n’ont pas de cadre légal, il leur est difficile de pouvoir prétendre aux subventions de l’Etat.
Evoquant les points de la DPG, il insistera d’abord sur l’identité de la Mauritanie à redéfinir dans la constitution, puis abordera la question de nos langues et de nos cultures dans les médias nationaux. Il fera un long exposé sur la nécessité urgenté du retour dans la dignité de nos compatriotes déportés au Sénégal et au Mali. Il évoquera la nécessaire lumière à faire sur les exactions dans notre pays, à travers le passif humanitaire. Il dira que la question du pardon qui est de plus en plus soulevé appartient uniquement aux victimes et/ou aux ayants droit qui doivent, en tout état de cause décider s’ils l’accordent ou non.
Il évoquera également la question de l’esclavage que notre parti combat de toutes ses forces. Il fera un long et intéressant développement sur l’injustice que constitue cette pratique en se basant sur de solides références coraniques et de la tradition qui incitent vigoureusement voire recommandent l’abandon de l’esclavage. Il s’agissait d’un véritable plaidoyer pour l’abolition de cette pratique, y compris dans nos communautés négro-africaines. De tels développements l’entraîneront vers la question de la cohabitation et du partage nécessaire du pouvoir. Il abordera aussi les aspects politiques, diplomatique économique, culturel, éducationnel de notre DPG.
IV) La parole à l’assistance
Après ces interventions, l’assistance a tenu à remercier la délégation venue de France et s’est félicitée de rencontrer pour la première fois, depuis l’élection présidentielle, des dirigeants du parti venus leur parler de l’AJD/MR, de ses objectifs, de sa volonté d’implantation partout où résident des Mauritaniens. Beaucoup de préoccupations ont été soulevées, notamment, le vote des Mauritaniens de l’étranger, la question de la double nationalité, les papiers d’état civil, l’inscription sur les listes électorales, la position de l’AJD/MR sur les questions internationales, notamment le retour de la Mauritanie à la CEDEAO, etc.
La grande majorité de l’assistance semble adhérer au discours de l’AJD/MR, certains diront même y adhérer séance tenante.
V) Mise en place des instances locales reportée
Après des échanges riches et fructueux, les adhésions sont ouvertes en vue de la désignation des instances locales : Bureau National et Conseil National. Malgré l’affluence (une quarantaine de personnes), nos compatriotes de Belgique ont déploré des ratés dans les convocations et ils ont estimé devoir convoquer une nouvelle réunions pour ne pas frustrer beaucoup de militants potentiels, de sympathisants ou de supporters qui, avertis tard ou pas du tout, n’ont pas pu honorer de leur présence cette réunion. D’autres mauritaniens n’ont pas pu être présents à la réunion pour des raisons professionnelles.
VI) Mise en place d’une commission chargée de convoquer une nouvelle Assemblée Générale plus élargie
Il a donc été décidé, sur insistance de l’assistance, de surseoir à l’élection des instances locales. Une commission chargée d’élargir l’appel a été mise en place ayant pour mission de convoquer, dans un délai assez rapide, une nouvelle réunion beaucoup plus représentative. Cette commission est composée de :
- Hamidou NDONGO: 00 32 47 52 09 715
- Ndiaye KANE: 00 32 47 75 71 92 715
- Silèye SOW: 00 32 48 86 04 977
- Oumar WATT: 00 32 48 47 39 532
Les membres du Bureau national ont pris acte de cette formidable initiative, s’en est félicitée et a encouragée la dite commission à élargir la convocation aux femmes et aux autres communautés résidant en Belgique, notamment les Soninkés. Bouna TANDIA, chercheur à l’Université Libre de Belgique doit être associé à l’organisation de cette nouvelle convocation. Les membres du Bureau se sont dit disposés à retourner à Bruxelles, une fois que la date aura été fixée.
Fait à Paris le 02/02/2008
Le Secrétariat chargé de la Communication
source: AJD/MR
I) Feed-back sur la campagne
Mamadou Bocar BA qui a accompagné Ibrahima SARR durant toutes les étapes de la campagne électorale à travers l’ensemble du territoire national a expliqué les circonstances dans lesquelles cette candidature a émergé ainsi que les conditions dans lesquelles, notre campagne s’est déroulée.
Il rappellera d’abord que le président SARR s’est décidé très tardivement après beaucoup d’hésitations, d’abord parce qu’il était souffrant, puis parce qu’il n’avait pas de moyens. Il a fallu l’insistance de ses soutiens (AJD, FLAM/Rénovation, CCA et Indépendants) pour que le candidat décide de se jeter dans l’arène de la campagne. Il a fallu pourtant franchir plusieurs obstacles pour être qualifié : tout militait contre cette candidature. En effet, pour être candidat, I. SARR avait besoin de 50 signatures de conseillers municipaux, ce que l’on n’avait pas, puis il fallait déposer ces signatures authentifiées par le ministère de l’Intérieur dans un délai très court. Tout sera fait in extremis dans une course contre la montre folle. Malgré ces difficultés, dira Mamadou Bocar BA, s’adressant à nos compatriotes résidant en Belgique : « la campagne fut belle grâce à votre mobilisation, votre soutien et votre engagement multiformes ».
Il évoquera en outre les conditions dans lesquelles ont eu lieu les différents déplacements durant la campagne. Même sans moyens, le président SARR a tenu à sillonner l’ensemble du territoire pour s’adresser à tous nos compatriotes du Nord comme du Sud, de l’Est comme de l’Ouest. Le président SARR a tenu, symboliquement, à ouvrir sa campagne en se rendant au Nord à Kiffa, chez nos compatriotes arabes. Bien que le PNUD avait prévu une certaine somme (4,8 millions) pour chaque candidat, SARR n’avait pu être en possession de cet argent quand il en avait le plus besoin ; il a fallu compter sur la mobilisation de tous, notamment de vous de Belgique.
Mamadou Bocar BA insistera sur l’affluence du public à l’ensemble des meetings de SARR. Le symbole emblématique de cette affluence a été le meeting de clôture de Nouakchott où une mer de monde a retardé, pendant près de 45 minutes, l’accès à la tribune du candidat SARR. Il mettra aussi l’accent sur les différents ralliements de nos compatriotes arabes à Atar et Akjoujt séduits et convaincus par le discours d’unité et de rassemblement sur fond de réconciliation nationale. Dans ces conditions, les 8 % du candidat sont plus qu’honorables d’autant que beaucoup de nos supporters n’étaient hélas pas inscrits sur les listes électorales.
Après le 1er tour, Mamadou Bocar BA a expliqué à l’assistance les conditions dans lesquelles les tractations du second tour ont eu lieu. Les deux candidats : Ahmed OULD DADDAH et Sidi OULD CHEIKH ABDALLAHI ont demandé le soutien de SARR. Ce dernier leur rappela que ses 8 % ne lui appartiennent pas mais à ses électeurs et au sud qui s’est mobilisé. Il a donc précisé qu’il soutiendra celui des deux candidats qui prendra plus en charge ses préoccupations, notamment, le retour des déportés, le règlement du passif humanitaire, la redéfinition de l’identité de la Mauritanie, le partage du pouvoir, la question de la cohabitation entre nos différentes communautés, la représentativité des langues et cultures négro-africaines à la radio et à la TVM, etc.
Sur ces préoccupations, il s’est avéré qu’Ahmed OULD DADDAH était plus réceptif à nos exigences. Sidi OULD CHEIKH ABDALLAHI s’est contenté de rejeter la grande majorité des exigences .Ce dernier expliquera à ses messagers qu’il n’a pas fait campagne pour lui-même mais pour une cause . Le soutien ira ainsi naturellement à Ahmed OULD DADDAH.
Mamadou Bocar BA évoquera ensuite l’après élection, à savoir les périples à l’intérieur du pays pour remercier les populations qui ont apporté leur soutien et leurs suffrages au candidat SARR. Durant ces périples, les populations ont également insisté pour que I . SARR poursuive l’aventure en créant un cadre politique pour mieux organiser et structurer cet espoir immense qui s’est levé durant la campagne électorale. C’est pour répondre à cet appel et à celui des soutiens politiques que le congrès des 18 et 19 août 2007 présideront à la création de l’AJD/MR.
Depuis la naissance du nouveau parti, dira Mamadou Bocar BA, le travail d’implantation a été considéré comme un objectif majeur et urgent. Le bureau s’est doté d’un siège de grand standing aux îlots K . Il nous revient, à nous militants de financer toutes les actions de notre parti faute de financement public, en effet le parti n’ayant pas d’élus nous ne pouvons pas bénéficier pour l’heure de cette manne .
II) Des compléments aux propos du Vice Président
Après son intervention, Ousmane DIAGANA complètera les propos du 2ème Vice Président en mettant l’accent sur l’immense espoir crée par cette campagne et cette candidature. Ayant pris lui-même une part active à cette campagne aux côtés de SARR et dans les médias nationaux (radio et TVM), il dira avoir constaté des populations ragaillardies, gonflées à bloc par le charisme et les échos positifs de cette candidature. Il soulignera également le soutien à I. SARR de beaucoup de militants négro-africains des autres partis. Il reviendra rapidement sur les décalages de moyens entre notre candidat et les autres. Il terminera par rassurer l’auditoire de la volonté du parti de jouer un rôle majeur dans les années à venir dans l’échiquier politique mauritanien. Pour cela, l’AJD/MR se fixe, entre autres, comme objectif de faire inscrire le maximum de nos électeurs sur les listes électorales. Il terminera par le rôle majeur que joue en ce moment, notre président, I. SARR au sein de l’opposition. L’AJD/MR et son président sont devenus incontournables, c’est un pivot de cette opposition, ce qui va d’ailleurs valoir à notre président d’hériter du poste de Secrétaire Général prévu pour le statut de l’Opposition démocratique. Il évoquera aussi les engagements pris par le Chef de l’Etat, lors de sa visite officielle en France où il s’est engagé à faire voter les Mauritaniens de l’extérieur aux prochaines échéances électorales normales.
III) L’exposé des points saillants de la Déclaration de Politique Générale (DPG)
Amadou Alpha BA exposera et résumera avec brio le contenu de la DPG. Il commencera par dire que ce qui unit les membres d’un parti ce sont les convictions, l’adhésion commune aux mêmes idéaux, aux mêmes projets. Il rappellera que l’AJD/MR est le seul parti de l’échiquier politique mauritanien à avoir dans son Bureau national un Secrétaire National chargé de la diaspora, ce qui démontre l’importance que ce parti accorde à ses compatriotes résidant en dehors de nos frontières. Ce Secrétaire chargé de la diaspora servira d’interface entre le parti et les demandes et besoins de nos ressortissants à l’extérieur.
Il fera ensuite allusion à l’actualité nationale expliquant, avec pertinence, selon lui, les raisons de la formation d’un parti présidentiel. Sidi soutenu par des indépendants a besoin d’un cadre. Et ce cadre a besoin d’un financement public car si des indépendants n’ont pas de cadre légal, il leur est difficile de pouvoir prétendre aux subventions de l’Etat.
Evoquant les points de la DPG, il insistera d’abord sur l’identité de la Mauritanie à redéfinir dans la constitution, puis abordera la question de nos langues et de nos cultures dans les médias nationaux. Il fera un long exposé sur la nécessité urgenté du retour dans la dignité de nos compatriotes déportés au Sénégal et au Mali. Il évoquera la nécessaire lumière à faire sur les exactions dans notre pays, à travers le passif humanitaire. Il dira que la question du pardon qui est de plus en plus soulevé appartient uniquement aux victimes et/ou aux ayants droit qui doivent, en tout état de cause décider s’ils l’accordent ou non.
Il évoquera également la question de l’esclavage que notre parti combat de toutes ses forces. Il fera un long et intéressant développement sur l’injustice que constitue cette pratique en se basant sur de solides références coraniques et de la tradition qui incitent vigoureusement voire recommandent l’abandon de l’esclavage. Il s’agissait d’un véritable plaidoyer pour l’abolition de cette pratique, y compris dans nos communautés négro-africaines. De tels développements l’entraîneront vers la question de la cohabitation et du partage nécessaire du pouvoir. Il abordera aussi les aspects politiques, diplomatique économique, culturel, éducationnel de notre DPG.
IV) La parole à l’assistance
Après ces interventions, l’assistance a tenu à remercier la délégation venue de France et s’est félicitée de rencontrer pour la première fois, depuis l’élection présidentielle, des dirigeants du parti venus leur parler de l’AJD/MR, de ses objectifs, de sa volonté d’implantation partout où résident des Mauritaniens. Beaucoup de préoccupations ont été soulevées, notamment, le vote des Mauritaniens de l’étranger, la question de la double nationalité, les papiers d’état civil, l’inscription sur les listes électorales, la position de l’AJD/MR sur les questions internationales, notamment le retour de la Mauritanie à la CEDEAO, etc.
La grande majorité de l’assistance semble adhérer au discours de l’AJD/MR, certains diront même y adhérer séance tenante.
V) Mise en place des instances locales reportée
Après des échanges riches et fructueux, les adhésions sont ouvertes en vue de la désignation des instances locales : Bureau National et Conseil National. Malgré l’affluence (une quarantaine de personnes), nos compatriotes de Belgique ont déploré des ratés dans les convocations et ils ont estimé devoir convoquer une nouvelle réunions pour ne pas frustrer beaucoup de militants potentiels, de sympathisants ou de supporters qui, avertis tard ou pas du tout, n’ont pas pu honorer de leur présence cette réunion. D’autres mauritaniens n’ont pas pu être présents à la réunion pour des raisons professionnelles.
VI) Mise en place d’une commission chargée de convoquer une nouvelle Assemblée Générale plus élargie
Il a donc été décidé, sur insistance de l’assistance, de surseoir à l’élection des instances locales. Une commission chargée d’élargir l’appel a été mise en place ayant pour mission de convoquer, dans un délai assez rapide, une nouvelle réunion beaucoup plus représentative. Cette commission est composée de :
- Hamidou NDONGO: 00 32 47 52 09 715
- Ndiaye KANE: 00 32 47 75 71 92 715
- Silèye SOW: 00 32 48 86 04 977
- Oumar WATT: 00 32 48 47 39 532
Les membres du Bureau national ont pris acte de cette formidable initiative, s’en est félicitée et a encouragée la dite commission à élargir la convocation aux femmes et aux autres communautés résidant en Belgique, notamment les Soninkés. Bouna TANDIA, chercheur à l’Université Libre de Belgique doit être associé à l’organisation de cette nouvelle convocation. Les membres du Bureau se sont dit disposés à retourner à Bruxelles, une fois que la date aura été fixée.
Fait à Paris le 02/02/2008
Le Secrétariat chargé de la Communication
source: AJD/MR