"La population des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Mauritanie, du Cameroun et du Tchad a connu une augmentation considérable. Elle passera de près de 300 millions aujourd’hui à 450 millions en 2025", a estimé Normand Lauzon, directeur du CSAO qui emploie des experts africains et occidentaux.
S’exprimant lors d’un entretien accordé à la PANA, M. Lauzon a souligné les sérieux défis posés par l’augmentation de la population dans les dix-huit pays couverts par le CSAO, mettant en garde contre "la fabrique d’une jeunesse désespérée".
"Il faut agir dès maintenant pour trouver des réponses aux problèmes de sécurité alimentaire, d’urbanisation et de paix sociale posés dans un espace de 450 millions de personnes", a dit le directeur du CSAO basé à Paris.
"Nous devons réfléchir aux moyens de relever les défis par l’avenir de tant de jeunes en Afrique de l’Ouest : où vont-ils travailler ? Où les loger ? Est-on en train de fabriquer des désespérés ?", s’est interrogé M. Lauzon.
"La jeunesse est une bombe à retardement, elle est là. Il faut agir vite", a-t-il poursuivi, en soulignant le partage d’expérience et de réflexion entre le CSAO et les organisations sous-régionales ouest- africaines.
"Nous abordons les défis posés en Afrique de l’Ouest dans le cadre de chantiers communs avec des organisations comme la CEDEAO, l’UEMOA, le CILSS. Nous nous posons ensemble les questions stratégiques. Nous apportons les éléments d’analyse afin de mobiliser les Africains eux- mêmes autour des questions de développement", a expliqué le directeur du CSAO.
Il a, par ailleurs, souligné la double lecture de l’Afrique choisie par son institution, assurant que des avancées importantes ont été réalisées sur le continent depuis 40 ans.
"Tout n’est pas mauvaise nouvelle en Afrique. A côté de ce qui ne va pas, il y a aussi des avancées considérables réalisées en 40 ans. Au CSAO, nous essayons d’avoir cette double lecture pour conduire nos travaux. Nous voulons faire avancer les choses", a dit M. Lauzon.
"Nous sommes cohérents dans notre démarche en invitant tous les acteurs dont les pouvoirs publics, la Société civile et les organisations régionales à anticiper sur les défis que posera une population de 450 millions d’habitants", a-t-il insisté.
Source: afrik
(M)
S’exprimant lors d’un entretien accordé à la PANA, M. Lauzon a souligné les sérieux défis posés par l’augmentation de la population dans les dix-huit pays couverts par le CSAO, mettant en garde contre "la fabrique d’une jeunesse désespérée".
"Il faut agir dès maintenant pour trouver des réponses aux problèmes de sécurité alimentaire, d’urbanisation et de paix sociale posés dans un espace de 450 millions de personnes", a dit le directeur du CSAO basé à Paris.
"Nous devons réfléchir aux moyens de relever les défis par l’avenir de tant de jeunes en Afrique de l’Ouest : où vont-ils travailler ? Où les loger ? Est-on en train de fabriquer des désespérés ?", s’est interrogé M. Lauzon.
"La jeunesse est une bombe à retardement, elle est là. Il faut agir vite", a-t-il poursuivi, en soulignant le partage d’expérience et de réflexion entre le CSAO et les organisations sous-régionales ouest- africaines.
"Nous abordons les défis posés en Afrique de l’Ouest dans le cadre de chantiers communs avec des organisations comme la CEDEAO, l’UEMOA, le CILSS. Nous nous posons ensemble les questions stratégiques. Nous apportons les éléments d’analyse afin de mobiliser les Africains eux- mêmes autour des questions de développement", a expliqué le directeur du CSAO.
Il a, par ailleurs, souligné la double lecture de l’Afrique choisie par son institution, assurant que des avancées importantes ont été réalisées sur le continent depuis 40 ans.
"Tout n’est pas mauvaise nouvelle en Afrique. A côté de ce qui ne va pas, il y a aussi des avancées considérables réalisées en 40 ans. Au CSAO, nous essayons d’avoir cette double lecture pour conduire nos travaux. Nous voulons faire avancer les choses", a dit M. Lauzon.
"Nous sommes cohérents dans notre démarche en invitant tous les acteurs dont les pouvoirs publics, la Société civile et les organisations régionales à anticiper sur les défis que posera une population de 450 millions d’habitants", a-t-il insisté.
Source: afrik
(M)